Besoin une dernière fois de vous

Publié le 11 janv. 2017 il y a 7A par Emmaaa0 - Fin › 14 janv. 2017 dans 7A
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Sujet du devoir

1) Quels éléments permettent de distinguer les comédies de Marivaux de celles de Molière?

2) A quoi tient le charme et l'originalité de Marivaux ?

Voilà il me reste ces deux questions de rien du tout ! Svp aidez moi !

Où j'en suis dans mon devoir

C'est un DM pour demain svp !




6 commentaires pour ce devoir


niogret2m
niogret2m
Posté le 11 janv. 2017

 

 

Marivaux et le marivaudage

Marivaux ne cherche pas à rester dans la lignée de Molière, mais crée une nouvelle forme de comédie, essentiellement consacrée à la peinture des sentiments et à l'analyse psychologique. Toute son oeuvre dramaturgique est écrite en prose. S'il faut lui chercher des sources, c'est autant auprès des comédiens italiens (qui l'attiraient par leur spontanéité et leur fantaisie) que dans le théâtre classique qu'il faut puiser.

Thème central de son oeuvre : l'amour ; chaque personnage désire en faire l'expérience; il s'y laisse souvent prendre par surprise ; des pièges sont tendus par l'ordre social mis en question le temps de la pièce. De plus, le personnage est souvent pris entre amour et amour-propre, sans pouvoir déceler la différence entre ces deux sentiments. En revanche, Marivaux ne dresse pas d'obstacles extérieurs à l'amour entre ses personnages (fréquents au contraire chez Molière : pères ou mères abusifs en particulier) : l'obstacle est intérieur et la lutte se fait dans le coeur des jeunes gens.

 

http://www.bac-facile.fr/commentaires/1151-marivaux-marivaux-et-le-theatre-du-xviiieme-siecle.html

Anonyme
Posté le 11 janv. 2017

Marivaux ne cherche pas à rester dans la lignée de Molière, mais crée une nouvelle forme de comédie, essentiellement consacrée à la peinture des sentiments et à l'analyse psychologique. Toute son oeuvre dramaturgique est écrite en prose. S'il faut lui chercher des sources, c'est autant auprès des comédiens italiens (qui l'attiraient par leur spontanéité et leur fantaisie) que dans le théâtre classique qu'il faut puiser.

Thème central de son oeuvre : l'amour ; chaque personnage désire en faire l'expérience; il s'y laisse souvent prendre par surprise ; des pièges sont tendus par l'ordre social mis en question le temps de la pièce. De plus, le personnage est souvent pris entre amour et amour-propre, sans pouvoir déceler la différence entre ces deux sentiments. En revanche, Marivaux ne dresse pas d'obstacles extérieurs à l'amour entre ses personnages (fréquents au contraire chez Molière : pères ou mères abusifs en particulier) : l'obstacle est intérieur et la lutte se fait dans le coeur des jeunes gens.

Anonyme
Posté le 11 janv. 2017

Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, plus connu sous le nom de Marivaux, né le 4 février 1688 et baptisé le 8 février 1688 à Paris où il meurt le 12 février 1763, est un écrivain français.

Homme solitaire et discret à la personnalité susceptible, longtemps incompris1, il fut un journaliste, un romancier, mais surtout un auteur dramatique appartenant au classicisme, amoureux du théâtre et de la vérité, qui observait en spectateur lucide le monde en pleine évolution, et qui écrivit pour les Comédiens italiens, entre 1722 et 1740, des comédies sur mesure et d’un ton nouveau, dans le langage « de la conversation ». Il est, après Molière et Racine, le 3e auteur le plus joué par la Comédie française.

Anonyme
Posté le 11 janv. 2017

Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, baptisé le 15 janvier 1622 en l'église Saint-Eustache à Paris, et mort dans la même ville le 17 février 1673, est un comédien et dramaturge français, considéré de son vivant comme le meilleur acteur et auteur comique du royaume, et depuis sa mort comme l'un des génies de la littérature universelle.

Issu d'une famille de marchands parisiens (son père tient une boutique de tapissier qui vend mobilier, tissus et tapisseries à la haute bourgeoisie et à la riche aristocratie et il détient depuis 1631 la charge de « tapissier valet de chambre du Roi »), Jean-Baptiste Poquelin se consacre au théâtre à l'âge de 21 ans. En juin 1643, il fonde l'Illustre Théâtre avec Madeleine Béjart, de trois ans son aînée. Il prend dès lors le pseudonyme de « Molière ». Après la faillite de la troupe, il quitte Paris avec les Béjart et parcourt les provinces de l'ouest puis du sud de la France de 1646 à 1658 en écrivant ses premières pièces : L'Étourdi (1653) et Le Dépit amoureux (1656).

De retour à Paris en 1658, il met en scène ses premières comédies. La représentation des Précieuses ridicules (1659) au Petit-Bourbon est un triomphe. Après L'École des maris (1661), L'École des femmes (1662) remporte un immense succès qui lui vaudra une querelle durable, à laquelle Molière opposera une réponse en forme de comédie : La Critique de l'École des femmes (1663). La cabale s'intensifie avec Le Tartuffe (1664) et Le Festin de Pierre (Dom Juan) (1665). Mais Molière a la faveur de Louis XIV et sa troupe devient officiellement la Troupe du Roy en juin 1665. Figurent parmi les grandes pièces qu'il produira au cours des années qui suivent : Le Misanthrope (1666), Amphitryon (1668), L'Avare (1668), Le Bourgeois gentilhomme (1670), Les Fourberies de Scapin (1671), Les Femmes savantes (1672) et Le Malade imaginaire (1673). Pris d’un violent malaise au cours de la quatrième représentation de cette pièce, il réussit non sans difficulté à tenir son rôle jusqu'au bout, mais il meurt quelques heures plus tard.

Comédien extrêmement apprécié de ses contemporains et interprète du rôle principal de la plupart de ses pièces, Molière est de loin le plus grand créateur de formes de l’histoire du théâtre français. Il a exploité les diverses ressources du comique — verbal, gestuel et visuel, de caractère ou de situation— et a pratiqué divers genres de comique, allant de la farce à la comédie d'intrigue. Il peint les mœurs de son temps sans épargner personne ⎯valets et servantes, filous, paysans, faux dévots, bourgeois, pédants, marquis, auteurs et critiques dramatiques⎯ pour la plus grande satisfaction de son public. Il a créé des personnages individualisés, à la psychologie complexe, qui sont rapidement devenus des archétypes.

Son œuvre, composée d'une trentaine de comédies en vers ou en prose, accompagnées ou non d'entrées de ballet et de musique, constitue depuis trois siècles un des piliers de l'enseignement littéraire en France et continue de remporter un vif succès au théâtre, notamment à la Comédie-Française, surnommée « la Maison de Molière ».

Signe de la place emblématique qu'occupe cette œuvre, le français est couramment désigné comme « la langue de Molière », de même que l'anglais est « la langue de Shakespeare ».

Anonyme
Posté le 11 janv. 2017

Au XVIII siècle, la comédie sort d’une époque de gloire et de reconnaissance publique. En effet, au cours du XVIII siècle, elle connaît un essor fabuleux grâce en parti à Molière. Cet essor entraîne un changement de regard sur la comédie et, d’un point de vue plus général, sur le théâtre. En effet, celui-ci gagne en respectabilité et devient un lieu de vie sociale très important. Malgré tous cesavantages obtenus, le XVIII siècle ne brille pas par le théâtre. En effet, Racine et Molière ont mis la barre très haute, et les dramaturges qui suivent n’arrivent qu’à de pâles copies de ces auteurs prestigieux. Marivaux (1688-1763) est l’un de ces dramaturges devant se confronter à l’ombre de Molière qui plane sur la comédie. Cependant, Marivaux comprend qu’il ne sert à rien de se battre sur lemême terrain que Molière car il est épuisé. Il cherche alors à faire du nouveau tout en restant dans la continuité de Molière. Ainsi, il va commencer à vouloir se détacher des règles classiques de la comédie pour donner une analyse du cœur humain très profonde, ce qu’on appelle aujourd’hui le marivaudage. On remarque ces différences en comparant l’Ecole des femmes (1662) de Molière et L’Ecole desmères. (1732) de Marivaux. Ces deux pièces s’interpellent par la ressemblance du sujet traité. En effet dans les deux, il s’agit de l’éducation d’une jeune fille qui est justement faite en sorte pour que celle-ci reste la plus naïve et ignorante possible.
En quoi l’éloignement volontaire de Marivaux par rapport au théâtre de Molière, que l’on peut voir à travers la comparaison de L’Ecole desfemmes et de L’Ecole des mères reste une réforme et non une révolution dans la comédie ?
L’éloignement du théâtre de Marivaux par rapport à celui de Molière, reste inscrit dans une certaine continuité surtout dans la volonté de moralisation, pour répondre à une réforme nécessaire de l’art du théâtre au XVIII.

Si des défaillances, ou semifailures, toujours accueillis Marivaux au Théâtre Français,il a été, comme indiqué ci-dessus, en partie parce que ses collections de Molière ont été limitées ou traitées différemment. avec L'École des Mères, cependant, le dramaturge du XVIIIe siècle semble abandonner la prétention d'originalité totale, et il s'appuie fortement, en effet, sur le maître du XVIIe siècle. le titre même évoque l'Ecole des femmes.

dans la comédie de Marivaux, madame Arganteest une mère austère, qui éduque sa fille, Angélique, à la mode cloîtrée. elle observe ses momvements, même sa robe et, dans pratiquement aucun domaine ne lui donner à sa fille toute la liberté de choix. entre autres choses, elle a décidé d'avoir épouser l'Damis sexagénaire riches plutôt que Eraste, un jeune homme qu'elle aime, une telle décision étant prise par elle, bien sûr, avec les meilleuresintentions, car elle désire d'épargner à sa fille une éventuelle exposition à l'instabilité d'un jeune mari.

Lisette et Frontin, les serviteurs, font de leur mieux pour convaincre madame Argante qu'Angélique est malheureux sur les arrangements qu'elle a faits. Cependant, elle interprète mal leurs avertissements, et chaque accusation subtile prend pour son l'aura d'un compliment adressé àl'éducation rigide à laquelle elle a soumis Angélique.

Damis, d'autre part, dont le vrai nom s'avère être Orgon (il avait changé son nom parce qu'il voulait garder son mariage plans cachés de son fils), est bientôt détrompé par les fonctionnaires, par ailleurs, de découvrir que ses sentiments durs , tandis que madame Argante, furieux, mais d'acquiescer.

Eraste, va se marier Angélique, et le jeu setermine avec des animateurs chantant et en dansant.

Révolte naissante d'Angélique, de son commencement à l'instant de la victoire, prévoit des scènes qui tentent d'éduquer la mère.

plusieurs critiques ont vu la relation entre le jeu de Marivaux et celui de Molière. Kenneth N. McKee élaboré que très légèrement: «il ya certain aspect de l'Ecole des Mères qui rappellent Molière .

Anonyme
Posté le 11 janv. 2017

I) Différents aspects du théâtre au XVIIIme siècle

Après la mort de Molière, en 1673, toute les troupes parisiennes se regroupent en une seule : la Comédie française ; parallèlement, il existe une autre troupe, celle des comédiens italiens : leur jeu repose sur l'improvisation : seul un canevas de l'intrigue est connu des comédiens qui improvisent ensuite sur scène, multipliant les lazzi (gags où ils font valoir autant leurs qualités d'acrobates que leur talent verbal) ; les comédiens jouent toujours masqués et il s'agit moins de personnages que de types reconnus tout de suite du public grâce aux masques et aux costumes (exemple : personnage du zanni : un valet un peu balourd et grossier, parfois agressif ; Arlequin incarne ce personnage et on le reconnaissait très vite à son costume bariolé) ; très aimés du public populaire, pourtant, en 1697, ils reçoivent l'ordre de quitter Paris. À leur départ se multiplient les théâtres de foire, pour compenser le vide créé par leur absence. Les Comédiens italiens seront rappelés par le Régent en 1716. Dès lors ils se franciseront de plus en plus, ne serait-ce qu'en choisissant la langue française pour s'exprimer. (En 1769, les Comédiens italiens fusionneront ave l'Opéra comique, puis ils disparaîtront définitivement en 1779, chassés une dernière fois. Néanmoins, les personnages renaîtront grâce au mime, au cirque, au cinéma muet, et à travers la littérature et la peinture, jusqu'à nos jours.)

Après l'épanouissement du classicisme, le théâtre du XVIIIme siècle cherche une nouvelle voie, en essayant en particulier de susciter l'émotion chez le spectateur.

Trois grands auteurs dominent : Marivaux, Beaumarchais et Diderot.

La tragédie reste un genre florissant, mais personne, parmi les écrivains du XVIIIme siècle, n'atteindra le génie d'un Racine ou d'un Corneille.

En ce qui concerne la comédie, c'est essentiellement Beaumarchais qui en est le représentant, reprenant de manière adaptée à son siècle le modèle comique où Molière triompha au siècle précédent.

Un autre genre naît au XVIIIme siècle : le drame. Diderot, dont on ne lit pourtant plus guère les pièces de nos jours, en est le représentant le plus important ; son principe était d'atteindre le vrai et d'imiter la nature, en refusant les conventions de la tragédie classique, en empruntant le sujet et les personnages mis en scène à notre monde quotidien, de manière à susciter chez les spectateurs une émotion qui vise à les rendre meilleurs et à les unir entre eux.

 

II) Marivaux et le marivaudage

Marivaux ne cherche pas à rester dans la lignée de Molière, mais crée une nouvelle forme de comédie, essentiellement consacrée à la peinture des sentiments et à l'analyse psychologique. Toute son oeuvre dramaturgique est écrite en prose. S'il faut lui chercher des sources, c'est autant auprès des comédiens italiens (qui l'attiraient par leur spontanéité et leur fantaisie) que dans le théâtre classique qu'il faut puiser.

Thème central de son oeuvre : l'amour ; chaque personnage désire en faire l'expérience; il s'y laisse souvent prendre par surprise ; des pièges sont tendus par l'ordre social mis en question le temps de la pièce. De plus, le personnage est souvent pris entre amour et amour-propre, sans pouvoir déceler la différence entre ces deux sentiments. En revanche, Marivaux ne dresse pas d'obstacles extérieurs à l'amour entre ses personnages (fréquents au contraire chez Molière : pères ou mères abusifs en particulier) : l'obstacle est intérieur et la lutte se fait dans le coeur des jeunes gens.

Cf. Citation de Marivaux : "J'ai guetté dans le coeur humain toutes les niches différentes où peut se cacher l'amour, lorsqu'il craint de se montrer, et chacune de mes comédies a pour objet de le faire sortir d'une de ces niches : c'est tantôt un amour ignoré des deux amants, tantôt un amour qu'ils sentent et qu'ils veulent se cacher l'un l'autre ; tantôt enfin un amour incertain et comme indécis, un amour à demi né."

Le langage utilisé : plus un langage suggestif qu'un langage clair. Dès le XVIIIme siècle (vers 1760) ce style a été qualifié de "marivaudage", de manière péjorative parce qu'on a confondu la finesse d'esprit qui s'y révèle avec un raffinement excessif, voire un style précieux.

Cf. jugement de Voltaire : "peser des riens avec des balances en toiles d'araignées."
Cf. La Harpe : (1799) : le marivaudage est "le mélange le plus bizarre de métaphysique subtile et de locutions triviales, de sentiments alambiqués et de dictons populaires."

Dans les pièces de Marivaux, le jeu verbal est autant présent que le jeu des masques. On trouve en abondance :
- des apartés (par exemple pour montrer presque malgré soi un début d'inclination)
- des tirades (par exemple pour que le spectateur juge combien le personnage se trompe lui-même, ou au contraire combien il maîtrise la situation).
- du badinage amoureux (avec l'emploi de figures de style comme l'hyperbole, de jeux de mots...)
- des marques de locuteurs fréquentes (modalisateurs pour rendre compte de l'affectivité du personnage ; jeu sur les types de phrases et sur la ponctuation, etc.)
- des discours ambigus (par exemple, dans l'usage des systèmes hypothétiques).

Le thème du déguisement : signe extérieur du trouble qui anime les jeunes gens, issus de la bourgeoisie. De plus (cf. Jean Rousset : forme et signification) le rôle normalement dévolu au spectateur ou bien à l'auteur est repris par certains des personnages, les "personnages latéraux" qui pourront "regarder les héros vivre la vie confuse de leur coeur." On peut donc dire que "toute pièce de Marivaux est une marche vers l'aveu ; elle est faite d'aveux graduels et voilés ; la scène dominante de chaque acte est toujours la scène d'aveu, c'est autour d'elle que l'acte s'organise. Aussi le rôle des acteurs témoins sera-t-il de faciliter ou de provoquer sans en avoir l'air un aveu qui tarde, parce que les coeurs marivaudiens sont lents, ou un aveu qui se refuse, parce que les coeurs se dérobent ou se dissimulent."

Les personnages évoluent sans cesse à la frontière du mensonge. Thématique du théâtre dans le théâtre sous plusieurs formes :
- la farce : on se déguise pour faire "une farce" à quelqu'un ;
- la mise en place d'une comédie : échange des rôles ;
- la répétition d'une pièce sur scène.

Cf. Jouvet : "pour jouer Marivaux, il faut jouer qu'on joue."
Cf. plus tard, Pirandello : rapports entre fiction et réalité (et vérité).

Mais il ne s'agit pas d'utopie politique : l'ordre des choses est rétabli à la fin de la pièce. Pourtant, certains ont cru à la portée politique des pièces ; cf. jugement de Sainte-Beuve sur L'île des esclaves : "Ce sont les saturnales de l'âge d'or. Cette petite pièce de Marivaux est presque à l'avance une bergerie révolutionnaire de 1792."


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