Commentaire composé sur l'Andalouse d'Alfred de musset

Publié le 12 févr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 19 févr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Faire un commentaire composé sur le poeme d'Alfred de Musset L'Andalouse contenant :
une introduction en trois étapes ( contexte, texte et plan ) , puis en traitant en trois paragraphes distincts l'axe suivant :
le portrait physique de l'andalouse
son charme ensorceleur
les marques du discours amoureux du poete

ATTENTION > chacun de ces paragraphes doit contenir 6 procédés d'écriture ( vocabulaire, champ lexical, figures de style, procédés grammaticaux, temps verbaux, connecteurs temporels et pounctuation )

Où j'en suis dans mon devoir

pale comme un beau soir d'automne > comparaison
ma lionne métaphore animale et "ma" est un adjectif possesif
quand son rideau tremblait au vent > personnification



11 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 12 févr. 2010
Salut!

Pour répondre à ta question, il faut d'abord t'expliquer ce qu'est un commentaire.
Un commentaire composé de texte c'est un lien entre fond et forme selon trois axes.

Ici, le professeur te donne les trois axes. Il te faut donc chercher les procédés stylistiques qui correspondent à ces axes, et expliquer pourquoi.

Tu ne peux pas dire : "il y a une personnification", si tu n'expliques pas à quoi elle sert.

Tu comprends à peu près?
Anonyme
Posté le 13 févr. 2010
Oui, je comprends j'ai déja commencer l'étape d'analyse de texte mais je ne sais pas comment rédiger un commentaire composé . Comment on doit commencer l'intro, l'axe, rédiger la conclusion ...
Anonyme
Posté le 13 févr. 2010
Toujours partir du général pour aller au particulier :
Dans l'introduction, commence par parler de la génération romantique, qui exalte l'individualisme, qui chante son moi.
Puis explique que dans cette génération, on peut parler de Musset, à l'oeuvre très variée. Et parmi son oeuvre, un de ses poèmes, l'Andalouse.
Tu dois alors trouver un fil directeur, une "problématique", mais ce n'est pas obligatoire.
Et ensuite, tu développes ce fil, en trois axes, en expliquant ce que l'on peut dire du poème.

Ensuite, pour introduire un axe, un tour de passe-passe : tu peux le présenter sous forme de question, précédée de "en quoi ou comment" : "comment est représentée physiquement l'Andalouse?"
Puis, tu fais plusieurs paragraphes, correspondant à une spécificité stylistique que tu étudies :
- champ lexical : description de l'Andalouse, évocation de la couleur locale
- temps des verbes : imparfait descriptif
etc.
À chaque fois que tu énonces une spécificité stylistique, il faut que tu la relies au sens du texte : quel effet cela provoque-t-il?

Puis la conclusion. Elle doit servir du bilan à ton texte. Après l'avoir expliqué, qu'est-ce que tu peux en dire?

C'est un peu plus clair? ^^
Anonyme
Posté le 16 févr. 2010
Oui, merci c'est tres gentil .
Anonyme
Posté le 16 févr. 2010
Peux tu me dire s'il y a des procédés grammaticaux dans ce poeme s'il te plait ? Si oui, lesquels ?
Anonyme
Posté le 16 févr. 2010
Y a t-il un procédé dans " folle dans sa joie " ? Qu'est ce que cela signifie ?
Anonyme
Posté le 16 févr. 2010
Comment doit on comprendre la phrase " qu'elle est superbe en son désordre " ?
> Elle manque d'organisation ?
> Elle est indisciplinée ?
Anonyme
Posté le 17 févr. 2010
Des procédés grammaticaux? Tu veux dire quoi par là? En fait, la grammaire sert à expliquer un texte, et elle est omniprésente. Il suffit juste de dire qu'il y a du présent par exemple, présent de vérité générale pour dire que ce texte fait une description de l'Andalouse intemporelle...

Folle dans sa joie : Je pense que Musset veut dire que lorsqu'elle est joyeuse, elle n'écoute plus sa raison, elle se laisse porter par son émotion enjouée. Après, c'est qu'une supposition, c'est pas très clair... Je ne vois pas de procédé de style ici, mis à part l'anaphore de "qu'elle est", qui crée une construction parallèle avec la strophe précédente.

Or "qu'elle est superbe en son désordre" allie deux mots opposés de façon syntaxique : superbe et désordre : c'est donc un oxymore. Cela renforce l'évocation de la beauté de l'Andalouse : même quand elle pourrait ne pas l'être (ceux qui sont tout ébouriffés, mal habillés... ne sont pas très beaux), elle l'est quand même.

La construction parallèle donc je disais, laisse supposer que "folle dans sa joie" soit aussi un oxymore... mais je n'arrive pas à l'interpréter...
Anonyme
Posté le 18 févr. 2010
Merci, je n'arrive pas très bien a comprendre certain passage de ce poeme . J'ai encore une petite question ; " son corps qui penche " > C'est une hyperbole ?
Puis, je n'arrive pas a comprendre ce passage
" Vrai dieu ! Lorsque son oeil pétille
Sous la frange de ses réseaux ,
Rien que pour toucher sa mantille,
De par tous les saints de Castille ,
On se ferait rompre les os "
Je comprends a peu prés la fin mais loe début , non :S
Anonyme
Posté le 18 févr. 2010
De plus, je ne comprends pas trés bien la derniere strophe . Pourrait tu me l'expliquer ?
Anonyme
Posté le 18 févr. 2010
Bon, j'ai tapé un message vraiment long, qui a été effacé... Alors je recommence...
"son corps qui penche", ce n'est pas une hyperbole. Ce n'est même pas une figure de style.

" Vrai dieu ! Lorsque son oeil pétille
Sous la frange de ses réseaux ,
Rien que pour toucher sa mantille,
De par tous les saints de Castille ,
On se ferait rompre les os "
La strophe commence par une apostrophe à la divinité, "Dieu", renforcé par "vrai", qui crée un pléonasme, renforçant l'apostrophe. Puis on a une subordonnée circonstancielle temporelle "lorsque son oeil pétille". C'est une métaphore lexicalisée : lorsque l'oeil "pétille", c'est qu'il brille, il est animé d'une émotion. Il est ici "sous la frange de ses réseaux", qui est une métaphore pour les cheveux, en désordre, comme un réseau routier qui s'entortille. L'Andalouse est ici décrite comme une femme pleine de vie : ce n'est pas un ordre plat, c'est un désordre vivant, pétillant.
Le vers suivant commence par la formule restrictive "rien que pour toucher sa mantille" (son écharpe), "on se ferait rompre les os" : alors qu'est-ce que ce serait pour son cou? C'est une femme qui doit avoir de la poigne! C'est ici une hypothèse (conditionnel) : le poète ne tente rien, mais il suppose, cette femme est comme une divinité, intouchable, comme le montre la première interjection (vrai dieu), mais aussi la seconde "de par tous les saints de Castille!" avec une hyperbole : tous les saints pourraient le confirmer... la Castille c'est une région d'Espagne, encore une occasion de faire voir la couleur locale.

Allons, mon page, en embuscades !
Allons ! la belle nuit d’été !
Je veux ce soir des sérénades
À faire damner les alcades
De Tolose au Guadalété.
La dernière strophe commence par une interjection, une adresse du poète à son page (c'est un jeune noble au service d'un chevalier). Le "allons" marque aussi une rupture dans le poème : on passe du présent de narration (récit) à l'impératif présent (discours). On n'est donc plus dans une description hors du temps mais dans un passage à l'acte. Il faut se placer "en embuscade", c'est à dire se cacher.
Anaphore de "allons", toujours adressée au page : c'est une explication. Pourquoi faut-il agir maintenant? La phrase nominale "la belle nuit d'été" nous explique la situation temporelle. On sait ainsi que c'est la nuit (moment propice aux embuscades), que celle-ci est belle, et en été. Or la position de belle, adjectif antéposé, change un peu le sens de nuit : c'est très subjectif, très poétique. Cette nuit est en été, et l'information n'est pas tant intéressante sur le plan de la date, mais sur le plan poétique : c'est un cliché romantique, l'été est une saison fleurie, chaude, propice aux amours. Enfin, la présence de l'article défini nous montre bien que nous voyons que la nuit est décrite de façon laudative par les yeux du poète : ce n'est pas une nuit parmi d'autres, c'est la nuit qu'il faut pour agir.
Alors de quelle embuscade s'agit-il? D'aller chanter des sérénades (c'est à dire des chants à la dérobée, caché sous le balcon d'une jeune femme). Il "veut" aller chanter. C'est bien le verbe vouloir qui est employé, pour bien souligner le fait qu'il n'est pas sûr du résultat : tout au long du poème il nous a décrit une femme inaccessible. Alors son entreprise sera-t-elle une réussite?
Afin de mettre les chances de son côté, il faut que ce soit une sérénade capable de "faire danse les alcades (magistrats espagnols), de Tolose à Guadalété", c'est à dire qui auront même le pouvoir d'émouvoir des magistrats, comme une onde partout où elle s'entend, jusqu'à la limite aquatique du fleuve (on peut ainsi supposer que le poète se situe à Tolose).
Cette dernière strophe conclut donc le poème qui était une description d'une belle femme, attirante, mais en même temps intouchable, telle une déesse, de laquelle le poète est amoureux. Lors des derniers vers, il ose aller lui déclarer sa flamme, et la tension est à son comble : comment réagira-t-elle? Si les sérénades sont aussi belles que le poème, elle sera probablement, comme nous, tombée sous le charme. (exemple de conclusion).

Voilà! Je suis désolé, j'ai tapé ça sans me relire, j'espère que ce sera assez clair, sinon n'hésite pas à demander des détails.

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