Commentaire Littéraire Extrait Assommoir Chap II

Publié le 28 nov. 2017 il y a 6A par Anonyme - Fin › 30 nov. 2017 dans 6A
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Sujet du devoir

Bonjour, j'ai un commentaire littéraire à réaliser pour Jeudi 30 novembre. Cependant il à des consignes d'écriture précises : 

Je dois le rédiger selon la problématique suivante : Quelle image du monde ouvrier Zola donne-t-il dans cet extrait ?

Je dois choisir de ne rédiger qu'un de ces deux axes : 

1. Une vision réaliste du monde ouvrier

2.Des personnages victimes du déterminisme social

 

Et voici l'extrait :

"Pendant un mois, les bons rapports de la jeune femme et de l’ouvrier zingueur continuèrent. Il la trouvait joliment courageuse, quand il la voyait se tuer au travail, soigner les enfants, trouver encore le moyen de coudre le soir à toutes sortes de chiffons. Il y avait des femmes pas propres, noceuses, sur leur bouche ; mais, sacré mâtin ! elle ne leur ressemblait guère, elle prenait trop la vie au sérieux ! Alors, elle riait, elle se défendait modestement. Pour son malheur, elle n’avait pas été toujours aussi sage. Et elle faisait allusion à ses premières couches, dès quatorze ans ; elle revenait sur les litres d’anisette vidés avec sa mère, autrefois. L’expérience la corrigeait un peu, voilà tout. On avait tort de lui croire une grosse volonté ; elle était très faible, au contraire ; elle se laissait aller où on la poussait, par crainte de causer de la peine à quelqu’un. Son rêve était de vivre dans une société honnête, parce que la mauvaise société, disait-elle, c’était comme un coup d’assommoir, ça vous cassait le crâne, ça vous aplatissait une femme en moins de rien. Elle se sentait prise d’une sueur devant l’avenir et se comparait à un sou lancé en l’air, retombant pile ou face, selon les hasards du pavé. Tout ce qu’elle avait déjà vu, les mauvais exemples étalés sous ses yeux d’enfant, lui donnaient une fière leçon. Mais Coupeau la plaisantait de ses idées noires, la ramenait à tout son courage, en essayant de lui pincer les hanches ; elle le repoussait, lui allongeait des claques sur les mains, pendant qu’il criait en riant que, pour une femme faible, elle n’était pas d’un assaut commode. Lui, rigoleur, ne s’embarrassait pas de l’avenir. Les jours amenaient les jours, pardi ! On aurait toujours bien la niche et la pâtée. (...) Il n’était pas méchant diable, tenait parfois des discours très sensés, avait même un brin de coquetterie, une raie soignée sur le côté de la tête, de jolies cravates, une paire de souliers vernis pour le dimanche. Avec cela, une adresse d’ouvrier parisien, pleine de bagou, charmante encore sur son museau jeune."

D'avance merci.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai fait l'introduction et la conclusion avec les axes énoncés au-dessus. Je ne parvient pas à trouver des procédés/exemples à analyser qui coincident avec les axes proposés.

Je compte sur vous, merci d'avance.




2 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 28 nov. 2017

Une vision réaliste du monde ouvrier

Pendant un mois, les bons rapports de la jeune femme et de l’ouvrier zingueur continuèrent. Il la trouvait joliment courageuse, quand il la voyait se tuer au travail,soigner les enfants, trouver encore le moyen de coudre le soir à toutes sortes de chiffons.

Il y avait des femmes pas propres, noceuses, sur leur bouche ;

 

 

Et elle faisait allusion à ses premières couches, dès quatorze ans ;

 

elle revenait sur les litres d’anisette vidés avec sa mère, autrefois.

Son rêve était de vivre dans une société honnête,

 Elle se sentait prise d’une sueur devant l’avenir et se comparait à un sou lancé en l’air,

 

! On aurait toujours bien la niche et la pâtée.

Anonyme
Posté le 28 nov. 2017

Alan93700, on ne vous a rien demandé.

Merci de rester correct.
La modération


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