Commentaire littéraire sur Phèdre, acte II , scène 5.

Publié le 14 mai 2012 il y a 11A par Anonyme - Fin › 17 mai 2012 dans 11A
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Sujet du devoir

Bonsoir,
J'ai un commentaire littéraire à faire (ou du moins une petite partie) Je dois faire un axe accompagné de deux arguments. Tout cela à partir d'une scène de théatre de Phèdre.

PHÈDRE
Ah, cruel ! tu m’as trop entendue !
Je t’en ai dit assez pour te tirer d’erreur.
Eh bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur :
J’aime ! Ne pense pas qu’au moment que je t’aime,
Innocente à mes yeux, je m’approuve moi-même ;
Ni que du fol amour qui trouble ma raison
Ma lâche complaisance ait nourri le poison ;
Objet infortuné des vengeances célestes,
Je m’abhorre encor plus que tu ne me détestes.
Les dieux m’en sont témoins, ces dieux qui dans mon flanc
Ont allumé le feu fatal à tout mon sang ;
Ces dieux qui se sont fait une gloire cruelle
De séduire le cœur d’une faible mortelle.
Toi-même en ton esprit rappelle le passé :
C’est peu de t’avoir fui, cruel, je t’ai chassé ;
J’ai voulu te paraître odieuse, inhumaine ;
Pour mieux te résister, j’ai recherché ta haine.
De quoi m’ont profité mes inutiles soins ?
Tu me haïssais plus, je ne t’aimais pas moins ;
Tes malheurs te prêtaient encor de nouveaux charmes.
J’ai langui, j’ai séché dans les feux, dans les larmes :
Il suffit de tes yeux pour t’en persuader,
Si tes yeux un moment pouvaient me regarder…
Que dis-je ? cet aveu que je te viens de faire,
Cet aveu si honteux, le crois-tu volontaire ?
Tremblante pour un fils que je n’osais trahir,
Je te venais prier de ne le point haïr :
Faibles projets d’un cœur trop plein de ce qu’il aime !
Hélas ! je ne t’ai pu parler que de toi-même !
Venge-toi, punis-moi d’un odieux amour :
Digne fils du héros qui t’a donné le jour,
Délivre l’univers d’un monstre qui t’irrite.
La veuve de Thésée ose aimer Hippolyte !
Crois-moi, ce monstre affreux ne doit point t’échapper ;
Voilà mon cœur : c’est là que ta main doit frapper.
Impatient déjà d’expier son offense,
Au-devant de ton bras je le sens qui s’avance.
Frappe : ou si tu le crois indigne de tes coups,
Si ta haine m’envie un supplice si doux,
Ou si d’un sang trop vil ta main serait trempée,
Au défaut de ton bras prête-moi ton épée ;
Donne.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai beaucoup de mal pour me mettre dedans, trouver une thèse etc.. Mais j'ai essayé un peu. Je bloque vraiment, je sais pas comment m'y prendre, quoi mettre.. Je suis perdue.

J'ai pas trouvé de nom pour ma thèse.

a)Un amour passioné mais impossible.

Tout d'abord, nous pouvoir aperçevoir que Phèdre est vraiment amoureuse d'Hippolyte, son beau-fils. On peut en effet se rendre compte que le champs lexical de lamour qu'a employé Jean Racine est fort "cœur, époux, amour, brûle, aime, adorateur, fidèle, amante" mais vu que cet amour n'est pas réciproque aux yeux d'Hippolyte, Phèdre souffre d'où le champs lexical de la douleur et de la mort "douleurs, larmes, mort, cris, tremble, souffrir, séparée, peine, haine, pitié, sombre". Celle-ci désire à la fois être amoureuse d'Hippolyte, mais désire aussi la mort. (je sais pas quoi rajouter, j'ai pensé à parler de la fatalité ou dela passion mais je sais pas si c'est bien placé, et je sais pas comment l'interpreter)

J'ai essayé de faire ça mais ca ne m'étonnerait pas que çe soit faux, je sais pas comment continuer, que mettre comme autre argument, et je n'arrive pas expliquer le texte en l'analysant..

Merci.



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 16 mai 2012
Tape simplement les 2 1è lignes sur google :
"Ah, cruel ! tu m’as trop entendue !
Je t’en ai dit assez pour te tirer d’erreur."
De nbses études ont déjà été faites sur ce long monologue.

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