Commentaire Zola "La Lison dans la neige"

Publié le 27 mars 2020 il y a 4A par nevooys - Fin › 30 mars 2020 dans 4A
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Sujet du devoir

Bonjours les gens,

Je dois rédiger un commentaire avec une tonalité épique sur le texte si dessous:

Cependant, la Lison filait à une vitesse moyenne, n'ayant plus rencontré d'obstacle. On avait, par précaution, laissé allumés les feux d'avant et d'arrière ; et le fanal blanc, à la base de la cheminée, luisait dans le jour, comme un œil vivant de cyclope. Elle roulait, elle approchait de la tranchée, avec cet œil largement ouvert. Alors, il sembla qu'elle se mît à souffler d'un petit souffle court, ainsi qu'un cheval qui a peur. De profonds tressaillements la secouaient, elle se cabrait, ne continuait sa marche que sous la main volontaire du mécanicien. D'un geste, celui-ci avait ouvert la porte du foyer, pour que le chauffeur activât le feu. Et, maintenant, ce n'était plus une queue d'astre incendiant la nuit, c'était un panache de fumée noire, épaisse, qui salissait le grand frisson pâle du ciel.

                La Lison avançait. Enfin, il lui fallut entrer dans la tranchée. A droite et à gauche, les talus étaient noyés, et l'on ne distinguait plus rien de la voie, au fond. C'était comme un creux de torrent, où la neige dormait, à pleins bords. Elle s'y engagea, roula pendant une cinquantaine de mètres, d'une haleine éperdue, du plus en plus lente. La neige qu'elle repoussait, faisait une barre devant elle, bouillonnait et montait, en un flot révolté qui menaçait de l'engloutir. Un instant, elle parut débordée, vaincue. Mais, d'un dernier coup de reins, elle se délivra, avança de trente mètres encore.
C'était la fin, la secousse de l'agonie : des paquets de neige retombaient, recouvraient les roues, toutes les pièces du mécanisme étaient envahies, liées une à une par des chaînes de glace. Et la Lison s'arrêta définitivement, expirante, dans le grand froid. Son souffle s'éteignit, elle était immobile, et morte.

Où j'en suis dans mon devoir

Champs lexical assimilant la locomotive a un être humain ou vivant:"oeil vivant de cyclope","oeil", "petit souffle court", "trésaillements", "un cheval", "se cabrait", "marche", "haleine éperdue", "débordée vaincue", "coup de reins", "secousse de l'agonie", "expirante", "son souffle s'éteignit,(...) immobile et morte"

*J'ai trouvé 2 comparaisons :
- celle "du fanal blanc" (=phare de la loco) par rapport à un "oeil de cyclope"
- et du "petit souffle" a celui d'un cheval appeuré

*Plusieurs métaphores, avec les mots du champ lexical relevé précédemment

*Je remarque l'association de la locomotive à un cyclope (créature mythologique) puis à un cheval jusqu'à la fin de l'extrait me semble-t-il

* On peut voir que la machine a des émotions, elle lutte même (agonie qui vient du grec [agone] =lutte)

*Personnification puisque la machine a un nom, on a affaire au point de vue de Lantier (interne donc) pour qui la machine a un grande valeur sentimentale, il la qualifie de "bête humaine"..


Voilà tout ce que j'ai trouvé seulement je ne sais pas comment relier tout cela, et je pense avoir oublié quelques petits trucs, si vous pouviez m'aider ça serait super sympa.




1 commentaire pour ce devoir


Entrechat#4484
Entrechat#4484
Posté le 27 mars 2020

Je suppose que c'est un commentaire linéaire que tu dois faire ? TU ne l'as pas précisé.

On assiste à un combat de titans: la machine (vivante) contre la neige (adversaire inerte mais redoutable par sa quantité et son inertie - où la neige dormait -) , et c'est la neige qui gagne.

Il faudrait donc que tu t'intéresses, tout au long du texte au champ lexical de la lutte. Toutes les figures de style que tu as relevées vont illustrer ce combat.


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