Commentaires composé (Lecture méthodique)

Publié le 30 mars 2020 il y a 4A par moukelijordan266 - Fin › 2 avr. 2020 dans 4A
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Sujet du devoir

Reprenant l'épisode biblique de la trahison du Christ, ce texte, monologue de Judas Iscariote, révèle sa déchirure après la trahison.

 

Je sais que l'on m'affublera de tous les noms,

Je les accepte ; d'ailleurs en ai-je le choix ?

En ce moment, que Valent donc toutes ces lois

De la vie, quand le péché trahit le Pardon ?

 

Le monde meilleur existe et je l'ai connu.

Je ne peux m'expliquer comment je l'ai perdu.

J'aimais le fils de l'Homme, l'agneau de Dieu,

Je croyais qu'il m'avait forcé un cœur pieu.

Pourquoi alors ai-je trahi ce seul Amour ?

Que représente ces trente pièces d'or lourd,

Qui me font perdre à jamais la Vie éternelle ?

 

Je souffre aujourd'hui, vous ne pouvez savoir,

D'avoir tant mal, je ne pouvais, avant, le croire.

Le bonheur, ici, m'ouvre les malheur là-haut !

J'ai refusé le ciel offert comme cadeau.

 

Que les douze pardonnent si je le mérite ;

J'ai brisé le pacte, descellé notre rité,

Efface de mon cœur, toute trace de grâce.

Voilà que tout se passe et que je perds la face.

Mais Dieu, pourquoi moi, pourquoi l'ai-je trahi,

Pourquoi fusse-je les seul à avoir failli ?

J'ai perdu à tout jamais la vie éternellement.

 

Dieu me garderait quand l'ouvrir les bras Satan.

Sans repèré, mon cœur humain fut pris dedans,

La cupidité l'entrainait tel un enfant.

Qui peut supposer mon âme vide en l'offrant ?

 

J'ai souffert leurs yeux une vive déchirure

Qui ôtait de mon corps souillé toute parure ;

Qu'était devenu mon ange, mon Esprit-Saint,

Quand amoureusement m'attirait le malin ?

Avais-je encore un sauveur, un saint, un seigneur,

Quand se déchirait mon éphémère bonheur ?

Cet instant m'éloignait de la Vie éternelle.

 

Que me sert-il ici de demander pardon ?

Le Mal est fait, il a traîné le Bien au Mont.

Je regarde cette corde encore une fois,

Elle s'impose à ma vie déchue telle une loi.

 

Tout à l'heure, elle embrassera d'amour mon cou.

J'ai déjà jeté ma faute, les trentes sous !

Je ne regrette n'être plus du clan des Élus !

Je scrute vainement le Paradis perdu !

D'inutiles larmes inondent mon visage...

Tout est dit, mes pas ont emprunté le passage,

Cette face cachée de la Vie éternelle,

Qui ne sera jamais une vie éternelle.

 

Hallnaut ENGOUANG, Les temps déchirés, Ntsame, Libreville, 2010, p. 20-21

 

Où j'en suis dans mon devoir

L'Énonce de mon devoir c'est de faire une lecture méthodique, j'ai seulement besoin de trouver les outils d'analyse pour me permettre de trouver les grands Axes et les sous-axes de ce texte.

Voici les outils d'analyse que j'ai trouvé

1- Figure de répétition

— Epiphore(c'est une figure de répétition qui consiste à répété un même mot ou un groupe de mots en fin de phrase, de vers) :« Qui me fond perdre à jamais la vie éternelle ? » Vers 11 ; « Vers 34» ; « Vers 46 »

— Répétition « Dieu» vers 7 ; 21 ; 24 ; «Trahit » vers 4 ; 9 ;21

— Gradation (consiste à accumuler des termes de même nature, dont l’intensité est croissante ou décroissante ) : «Sauveur , un saint, seigneur» vers 12

 

2- Figure d’atténuation

— Litote : ≈« D’avoir tant mal, je ne pouvais avant le croire » Vers 14. (moi-même je doute si vraiment c’est une Litote, mais j’ai mis quand même




1 commentaire pour ce devoir


niogret2m
niogret2m
Posté le 30 mars 2020

Il paraît difficile de se contenter d'un repérage même exhaustif des figures de style d'un texte si on ne commence par pas  l'évident : La confession de Judas et de sa trahison.


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