Description subjective d'un paysage [seconde]

Publié le 21 janv. 2017 il y a 7A par Anonyme - Fin › 24 janv. 2017 dans 7A
1

Sujet du devoir

Bonsoir,

alors voila, j'ai a rendre pour mercredi un devoir concernant la description subjective d'un paysage car nous étudions actuellement le réalisme avec pour support le livre "Pierre et Jean"

Pour ceux qui connaissent l'oeuvre je dois faire comme le passage sur "les phares" au chapitre 2 avec la personnification des phares et tout le reste

 

J'ai durement essayé ce Samedi mais je n'ai aucune idée de comment m'y prendre, si vous pouviez m'aider merci d'avance !




10 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 21 janv. 2017

Il faudrait déjà que tu définisses le paysage que tu vas décrire. Qu'as-tu choisi ?

Anonyme
Posté le 21 janv. 2017

J'ai essayé avec plusieurs paysages, la foret, les dunes de sable et l'océan mais aucun ne m'a inspiré :/

willffy
willffy
Posté le 21 janv. 2017

Je ne connais pas le texte, mais tu pourrais décrire un vieux chêne, comme un humain.

Tel que tu peux l'imaginer

- sa naissance

- sa maturité

- sa vieillesse

- sa mort, abattu par des bûcherons

Anonyme
Posté le 21 janv. 2017

La consigne c'est que la description subjective doit décrire notre actuel état d'esprit (nostalgique, triste, joyeux etc...) Sinon j'aime bien ton idée

Anonyme
Posté le 21 janv. 2017

et quel est ton état d'esprit actuel ?

Anonyme
Posté le 21 janv. 2017

Je vais prendre un truc pas trop compliqué genre "triste"

Anonyme
Posté le 21 janv. 2017

Tu peux décrire une plaine en automne morne, venteuse, des champs labourés, peu de végétation, un seul arbre. Là tu peux reprendre l'idée de Gamy

un ciel bas et gris, des nuages

Anonyme
Posté le 21 janv. 2017

J'ai aussi une hypallage a integrer dans mon texte, tu pourrais m'en donner une en rapport avec ce pasage apres j'arrete de t'embeter merci d'avance ^^

niogret2m
niogret2m
Posté le 22 janv. 2017


    Ayant fait encore quelques pas, il s'arrêta pour contempler la rade. Sur sa droite, au-dessus de Sainte-Adresse, les deux phares électriques du cap de la Hève, semblables à deux cyclopes monstrueux et jumeaux, jetaient sur la mer leurs longs et puissants retards. Partis des deux foyers voisins, les deux rayons parallèles, pareils aux queues géantes de deux comètes, descendaient, suivant une pente droite et démesurée, du sommet de la côte au fond de l'horizon. Puis sur les deux jetées, deux autres feux, enfants de ces colosses, indiquaient l'entrée du Havre ; et là-bas, de l'autre côté de la Seine, on en voyait d'autres encore, beaucoup d'autres, fixes ou clignotants, à éclats et à éclipses, s'ouvrant et se fermant comme des yeux, les yeux des ports, jaunes, rouges, verts, guettant la mer obscure couverte de navires, les yeux vivants de la terre hospitalière disant, rien que par le mouvement mécanique invariable et régulier de leurs paupières : "C'est moi. Je suis Trouville, je suis Honfleur, je suis la rivière de Pont-Audemer." Et dominant tous les autres, si haut que, de si loin, on le prenait pour une planète, le phare aérien d'Etouville montrait la route de Rouen, à travers les bancs de sable de l'embouchure du grand fleuve.
    Puis sur l'eau profonde, sur l'eau sans limites, plus sombre que le ciel, on croyait voir, ça et là, des étoiles. Elles tremblotaient dans la brume nocturne, petites, proches ou lointaines, blanches, vertes ou rouges aussi. Presque toutes étaient immobiles, quelques-unes, cependant, semblaient courir ; c'étaient les feux des bâtiments à l'ancre attendant la marée prochaine, ou des bâtiments en marche venant chercher un mouillage.
    Juste à ce moment la lune se leva derrière la ville ; et elle avait l'air du phare énorme et divin allumé dans le firmament pour guider la flotte infinie des vraies étoiles.
    Pierre murmura, presque à haute voix :
    "Voilà, et nous nous faisons de la bile pour quatre sous !" Tout près de lui soudain, dans la tranchée large et noire ouverte entre les jetées, une ombre, une grande ombre fantastique, glissa. S'étant penché sur le parapet de granit, il vit une barque de pêche qui rentrait, sans un bruit de voix, sans un bruit de flot, sans un bruit d'aviron, doucement poussée par sa haute voile brune tendue à la brise du large.
    Il pensa : "Si on pouvait vivre là-dessus, comme on serait tranquille, peut-être !"

Guy de Maupassant - Pierre et Jean - Extrait du chapitre II

 

Ayant fait quelques pas, je regardais le jardin abandonné. Le lierre avait grimpé sur les dépendances et il allait engloutir la toiture. Je me sentais submergé par l'émotion. Dans les hautes herbes, je devinais les massifs de pivoines qui m'avaient fait aimé le printemps. Le pommier avait subi les assauts de l'automne et en restait meurtri avec des branches pendantes. Même le tilleuil jadis si fier paraissait bien seul tout près de la clôture ... Le banc coincé dans les arbustes épineux n'attendait plus de lecteur ...

Anonyme
Posté le 22 janv. 2017

un Hypallage : l'arbre morne dans cet automne roux


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte