Dissertation 2de

Publié le 24 févr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 2 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Bon, j'ai une partie de dissertation a faire.
Mais comme c'est ma premiere dissertation, j'ai besoin d'aide.
Sujet: Pensez-vous qu'une piece de theatre ecrite il y a longtemps puisse interresser les jeunes d'aujourd'hui.
Dans la 1e partie, il faut dire que les pieces anciennes n'interressent pas les jeunes d'aujourd'hui.
Dans la 2e partie, il faut dire que les jeunes peuvent se sentire concernes par une piece ancienne.
L'introduction, la 1e partie et la conclusion sont deja faites. Il me reste la 2e partie du developpement a faire.
L'etude de cette 2e partie se fera selon 3 axes:
1-Une piece ancienne est interressante dans la mesure ou elle permet d'avoir des connaissances culturels sur le passe
2-Une piece ancienne est interressante dans la mesure ou la mise en scene est captivante, interressante ex: Louis de Funes, l'Avare
3- Je ne sais pas quoi mettre ici !!!

Où j'en suis dans mon devoir

L'introduction, la 1e partie et la conclusion sont faits, il me reste la 2e partie du developpement a faire. Je vous prie de bien vouloir m'aider a faire la 2e partie en prenant en compte les 2 raisons que j'ai trouvé (1- et 2- )



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 24 févr. 2010
Tu peux ajouter en deuxième partie que les pieces anciennes peuvent encore toucher les jeunes (même si on a du mal à penser ça à ton âge !).
Par exemple Molière peut encore faire rire, tu peux prendre l'exemple de l'acte 1 scène 4 de Tartuffe. cette scène fonctionne sur un comique de répétion :
ORGON.
Dorine.... Mon beau-frère, attendez, je vous prie :
Vous voulez bien souffrir, pour m’ôter de souci,
Que je m’informe un peu des nouvelles d’ici.
Tout s’est-il, ces deux jours, passé de bonne sorte ?
Qu’est-ce qu’on fait céans ? comme est-ce qu’on s’y porte ?

DORINE.
Madame eut avant-hier la fièvre jusqu’au soir,
Avec un mal de tête étrange à concevoir.

ORGON.
Et Tartuffe ?

DORINE.
Tartuffe ? Il se porte à merveille,
Gros et gras, le teint frais, et la bouche vermeille.

ORGON.
Le pauvre homme !

DORINE.
Le soir, elle eut un grand dégoût,
Et ne put au souper toucher à rien du tout,
Tant sa douleur de tête étoit encore cruelle !

ORGON.
Et Tartuffe ?

DORINE.
Il soupa, lui tout seul, devant elle,
Et fort dévotement il mangea deux perdrix,
Avec une moitié de gigot en hachis.

ORGON.
Le pauvre homme !

DORINE.
La nuit se passa toute entière
Sans qu’elle pût fermer un moment la paupière ;
Des chaleurs l’empêchoient de pouvoir sommeiller,
Et jusqu’au jour près d’elle il nous fallut veiller.

ORGON.
Et Tartuffe ?

DORINE.
Pressé d’un sommeil agréable,
Il passa dans sa chambre au sortir de la table,
Et dans son lit bien chaud il se mit tout soudain,
Où sans trouble il dormit jusques au lendemain.

ORGON.
Le pauvre homme !

DORINE.
A la fin, par nos raisons gagnée,
Elle se résolut à souffrir la saignée,
Et le soulagement suivit tout aussitôt.

ORGON.
Et Tartuffe ?

DORINE.
Il reprit courage comme il faut,
Et contre tous les maux fortifiant son âme,
Pour réparer le sang qu’avoit perdu Madame,
But à son déjeuner quatre grands coups de vin.

ORGON.
Le pauvre homme !

DORINE.
Tous deux se portent bien enfin ;
Et je vais à Madame annoncer par avance
La part que vous prenez à sa convalescence.



De même, la tragédie classique aborde des thèmes encore d'actualité : l'amour impossible de Phèdre pour Hippolyte ou encore Hermione dans "Andromaque" qui aime Pyrrhus sans être aimée en retour et qui en vient à cette tirade magnifique à l'acte IV, scène 5 :

HERMIONE.
Je ne t'ai point aimé, cruel ? Qu'ai-je donc fait ?
J'ai dédaigné pour toi les vœux de tous nos princes,
Je t'ai cherché moi-même au fond de tes provinces ;
J'y suis encor, malgré tes infidélités,
Et malgré tous mes Grecs honteux de mes bontés.
Je leur ai commandé de cacher mon injure ;
J'attendais en secret le retour d'un parjure ;
J'ai cru que tôt ou tard, à ton devoir rendu,
Tu me rapporterais un cœur qui m'était dû.
Je t'aimais inconstant ; qu'aurais-je fait fidèle ?
Et même en ce moment où ta bouche cruelle
Vient si tranquillement m'annoncer le trépas,
Ingrat, je doute encor si je ne t'aime pas.
Mais, Seigneur, s'il le faut, si le Ciel en colère
Réserve à d'autres yeux la gloire de vous plaire,
Achevez votre hymen, j'y consens. Mais du moins
Ne forcez pas mes yeux d'en être les témoins.
Pour la dernière fois je vous parle peut-être :
Différez-le d'un jour ; demain vous serez maître.
Vous ne répondez point ? Perfide, je le vois,
Tu comptes les moments que tu perds avec moi !
Ton cœur, impatient de revoir ta Troyenne,
Ne souffre qu'à regret qu'un autre t'entretienne.
Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux.
Je ne te retiens plus, sauve-toi de ces lieux :
Va lui jurer la foi que tu m'avais jurée,
Va profaner des Dieux la majesté sacrée.
Ces Dieux, ces justes Dieux n'auront pas oublié
Que les mêmes serments avec moi t'ont lié.
Porte aux pieds des autels ce cœur qui m'abandonne ;
Va, cours. Mais crains encor d'y trouver Hermione.
Anonyme
Posté le 24 févr. 2010
Je suis peut-être un peu "vieux jeu" mais j'aime beaucoup le théâtre du 17è siècle. Je suis sûre que si tu prends sur toi, que tu te forces un peu, tu verras à quel point avec des vers de seulement 12 syllabes, les grands tragédiens parviennent à une magnifique peinture du déchaînement des passions !
Anonyme
Posté le 25 févr. 2010
Comme l'a précisé Lilineg, beaucoup de pièces anciennes peuvent encore toucher les jeunes car le thème est universel et atemporel. Le meilleur exemple est peut-être Roméo et Juliette, non?
Que penser de "l'avare" de Molière qui fait toujours rire? De Tartuffe d'ailleurs transformé en intégriste par je ne sais plus quel metteur en scène...?
Il ne faut pas forcément penser aux mots ni à l'époque de la création de la pièce mais aux idées qu'elle veut transmettre.

Bon courage pour cette dissertation!

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