Dissertation (pour demain)

Publié le 10 févr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 12 févr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

J'ai une dissertation à faire pour demain sur le sujet suivant " Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée. "
J'ai déjà écrit l'introduction, la thèse et l'antithèse... Pourriez vous corriger mes phrases (si elles sont trop lourdes ou des mots sont mal exprimés etc...) et me guider pour faire la synthèse et la conclusion ?

Où j'en suis dans mon devoir

"Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée."


L'artiste Boris Vian, né à Paris en 1920, chanteur, peintre mais écrivain avant tout, anarchiste par sa chanson "Le Déserteur" et rebel littéraire, a écrit plusieurs ouvrages dont "J'irai cracher sur vos tombes" , "L'arrache-coeur" et "L'écume des jours".
Son premier roman, "J'irai cracher sur vos tombes" a aussi été son premier succès qu'il signa de son pseudo, Vernom Sullivan.
En 1946 il écrivit "L'écume des jours" qui parut en 1947. Sa parution n'eut aucun succès, ce qui déclencha en lui de l'amertume, et lui fit dire : "J'ai essayé de faire découvrir de nouvelles choses. Pure connerie, les gens ne veulent que ce qu'ils connaissent déjà." Quatre ans plus tard parut "L'arrache-coeur" qu'il signa aussi de son nom et qui n'eut pas autant de succès que le précédent.Cet échec marqua le début de la pause de sa carrière.
L'écrivain, ayant deviné ne jamais connaître sa quarantième année mourut en 1959, à l'âge de 39 ans. Ce n'est que quatre ans plus tard que son deuxième roman "L'ecume des jours" connut un succès démesuré. Juste avant la mort de Boris Vian, son roman, "L'écume des jours" fut sujet a controverse à propos de la véracité de l'histoire, ce qu'il justifia par une phrase ambiguë : "Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée d'un bout à l'autre."



Pour commencer, qu'est ce que l'invention ? L'invention peut tout être, une définition de ce mot ne peut être que ambiguë. D'après le dictionnaire, une invention serait une innovation, une création, une fabrication,... Beaucoup d'écrivains tel que Boris Vian nous racontent une histoire, basée sur du réel mais ayant des péripéties nouvelles, tel que Jules Verne dans son roman "Voyage au centre de la Terre", roman qui nous emmène dans une sorte de rêve d'un voyage au centre de notre planète, rêve qui pourrait être réalité.
Qu'est ce que la réalité ? Jacques Audiberti a tenté de nous l'expliquer avec sa citation "La vie est faite d'illusions. Parmi ces illusions, certaines réussissent. Ce sont elles qui constituent la réalité." D'après tous ces artistes, peintres, écrivains, philosophes, la réalité ne serait qu'un assemblement d'illusions qu'aurait "sélectionnés" notre société. Frank Beddor, par sa trilogie "La guerre des miroirs", lui même croyant en la réalité de l'histoire de son histoire, nous prouve que la réalité n'est que ce que nous voulons croire. Qui serait capable de croire que nous pouvons voyager en entrant dans le miroir de notre salon et en ressortir dans la salle à manger de notre voisin ? Notre société n'accepte de croire et d'admettre vraie que ce qu'elle voit et connait déjà. Comme l'a dit George Sand "L’art n’est pas une étude de la réalité positive ; c’est une recherche de la vérité idéale.".
Dans le roman "L'écume des jours", Vian crée sa propre réalité. Les sentiments y sont vraiment réels et encore plus forts que nous ne les ressentirons jamais. L'amour en est un des plus puissants du roman, pourtant il ne se voit pas à l'oeil et ne se touche pas : il est à l'intérieur des personnages, comme le nénuphare dans la poitrine de Chloé qui n'est qu'une métaphore.




Par ailleurs, "L'écume des jours" n'est pas un roman qu'on puisse qualifier d'entièrement réel. Le fait qu'il y ait des humains, une communauté et des sentiments est la base du roman qui est totalement vraie. Mais comment pourrions-nous imaginer vivre de la même manière que Colin, en ne payant jamais ses impôts ? Il y survit très bien, ce qui est totalement dérisoire de notre réalité.
L'imaginaire rend possible ce que la réalité ne peut pas, pourtant on ne connaîtra l'imaginaire que dans certains romans de science fiction, ou dans des films. Dans le livre, la mort est bien réelle, c'est peut être la chose la plus réelle de tout le roman, car la naissance et la mort sont les deux seuls passages obligatoires de l'existence.
Le contexte de l'oeuvre de Vian ne correspond pas totalement à la réalité, les objets y ont une vie. Est-ce que le but d'un bon roman est de représenter le monde tel qu'il est ? Certains romans tels que "Bonjour tristesse" qui est une sorte d'autobiographie indirecte ou "La gloire de mon Père" écrit par Marcel Pagnol, sont "réels". Mais que signifie cette réalité qu'ont certains auteurs ? Une histoire n'est pas réelle lorsqu'elle ressemble à la réalité, et comme l'a dit Mark Twain, "La réalité dépasse la fiction, car la fiction doit contenir la vraisemblance, mais non pas de la réalité."



7 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 10 févr. 2010
je vais copier/coller chaque paragraphe et te le relire.
Anonyme
Posté le 10 févr. 2010
L'artiste Boris Vian, né à Paris en 1920, chanteur, peintre mais écrivain avant tout, anarchiste par sa chanson "Le Déserteur" et rebel littéraire, a écrit plusieurs ouvrages dont "J'irai cracher sur vos tombes" , "L'arrache-coeur" et "L'écume des jours".

Son premier roman, "J'irai cracher sur vos tombes" a aussi été son premier succès qu'il signa de son pseudo, Vernom Sullivan.
En 1946 il écrivit "L'écume des jours" qui parut en 1947. Sa parution n'eut aucun succès, ce qui déclencha en lui de l'amertume, et lui fit dire : "J'ai essayé de faire découvrir de nouvelles choses. Pure connerie, les gens ne veulent que ce qu'ils connaissent déjà." Quatre ans plus tard parut "L'arrache-coeur" qu'il signa aussi de son nom et qui n'eut pas plus de succès que le précédent. Ce nouvel échec marqua le début de la pause de sa carrière.

L'écrivain, ayant deviné ne jamais connaître sa quarantième année, mourut en 1959, à l'âge de 39 ans. Ce n'est que quatre ans plus tard que son second roman "L'ecume des jours" connut un succès démesuré. Juste avant la mort de Boris Vian, son roman, "L'écume des jours" fut sujet à controverse à propos de la véracité de l'histoire, ce qu'il justifia par une phrase ambiguë : "Cette histoire est vraie puisque je l'ai inventée d'un bout à l'autre."

c'est bon et il y a très peu de fautes. Je continue.


Anonyme
Posté le 10 févr. 2010
Pour commencer, qu'est-ce que l'invention ? L'invention recouvre d'innombrables sens et tenter une définition de ce mot, ne peut qu'entraîner des ambiguïtés. D'après le dictionnaire, une invention serait une innovation, une création, une fabrication,... Beaucoup d'écrivains tel que Boris Vian nous racontent une histoire, basée sur du réel, mais présentant des péripéties nouvelles, tel que Jules Verne dans son roman "Voyage au centre de la Terre", roman qui nous emmène dans une sorte de rêve d'un voyage au centre de notre planète, rêve qui pourrait être réalité.

Qu'est-ce que la réalité ? Jacques Audiberti a tenté de nous l'expliquer avec sa citation "La vie est faite d'illusions. Parmi ces illusions, certaines réussissent. Ce sont elles qui constituent la réalité." D'après tous ces artistes, peintres, écrivains, philosophes, la réalité ne serait qu'un assemblement (vérifie si "assemblement" exite dans le dictionnaire, sinon, tu peux mettre "assemblage") d'illusions qu'aurait "sélectionné" notre société. Frank Beddor, dans sa trilogie "La guerre des miroirs", lui-même croyant en la réalité de l'histoire de son histoire, nous prouve que la réalité n'est que ce que nous voulons croire. Qui serait capable de croire que nous pouvons voyager en entrant dans le miroir de notre salon et en ressortir dans la salle à manger de notre voisin ? Notre société n'accepte de croire et d'admettre vraie que ce qu'elle voit et connaît déjà. Comme l'a dit George Sand "L’art n’est pas une étude de la réalité positive ; c’est une recherche de la vérité idéale."
Dans le roman "L'écume des jours", Boris Vian crée sa propre réalité. Les sentiments y sont vraiment réels et encore plus forts que nous ne les ressentirons jamais. L'amour en est un des plus puissants du roman, pourtant il ne se voit pas à l'oeil nu et ne se touche pas : il est à l'intérieur des personnages, comme le nénuphar dans la poitrine de Chloé qui n'est qu'une métaphore.

(je trouve que cette dernière phrase, au début, est un peu lourde "l'amour en est un des plus...." je n'ose t'y retoucher car je ne veux pas trahir ce que tu veux dire (le sens m'échappe un peu)).
Anonyme
Posté le 10 févr. 2010
Par ailleurs, "L'écume des jours" n'est pas un roman qu'on puisse qualifier d'entièrement réel. Le fait qu'il y ait des humains, une communauté et des sentiments est la base du roman qui, elle, est totalement vraie. Mais comment pourrions-nous imaginer vivre de la même manière que Colin, en ne payant jamais ses impôts ? Il y survit très bien, ce qui est totalement dérisoire dans notre réalité.

L'imaginaire rend possible ce que la réalité ne peut pas, pourtant on ne connaîtra l'imaginaire que dans certains romans de science fiction ou dans des films. Dans le livre, la mort est bien réelle, c'est peut-être la chose la plus réelle de tout le roman, car la naissance et la mort sont les deux seuls passages obligatoires de l'existence.

Le contexte de l'oeuvre de Boris Vian ne correspond pas totalement à la réalité, les objets y ont une vie.

Lebut d'un bon roman est-il de représenter le monde tel qu'il est ? Certains romans tels que "Bonjour tristesse" qui est une sorte d'autobiographie indirecte ou "La gloire de mon Père" écrit par Marcel Pagnol, sont "réels". Mais que signifie cette réalité chez certains auteurs ? Une histoire n'est pas réelle lorsqu'elle ressemble à la réalité, et comme l'a dit Mark Twain, "La réalité dépasse la fiction, car la fiction doit contenir la vraisemblance, mais non pas de la réalité."

ce qui est intéressant dans ton travail c'est les citations qui sont bien choisies.
Anonyme
Posté le 10 févr. 2010
pour la synthèse, tu peux montrer qu'en fait le roman est comme la vie, onn est comme le funambule et sa perche qui, dans le vide trouve son équilibre dans un balancement perpétuel ; de même roman et vie, nous font toucher de doigt que dans toute réalité il y a des invraisemblances et que dans toute invraisemblances il y a des certitudes, des réalités, des faits de vie.

Je te laisse le soin de trouver les bonnes citations.

La conclusion doit résumer le sujet tout en le dépassant.

Bon courage et bonne nuit.
Anonyme
Posté le 11 févr. 2010
tu as mis que c'était pour demain donc pour aujourd'hui... tu as sans doute pris le temps d'utiliser mon aide... tu aurais pu prendre un instant pour dire si cela t'allait et pour remercier... rappelle-toi dans la vie tu récolteras ce que tu auras semé ! Le savoir-vivre existe-t-il encore ?
Anonyme
Posté le 11 févr. 2010
Oui oui je l'ai finie et rendue au prof... J'espère que j'aurais une bonne note, en tout cas merci pour ton aide (et désolée du retard dans la réponse) !

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