introduction commentaire littéraire britannicus

Publié le 17 janv. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 24 janv. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

SCENE VI - JUNIE, BRITANNICUS, NARCISSE

BRITANNICUS
Madame, quel bonheur me rapproche de vous ?
Quoi ! je puis donc jouir d'un entretien si doux ?
Mais, parmi ce plaisir, quel chagrin me dévore !
Hélas ! puis-je espérer de vous revoir encore ?
Faut-il que je dérobe avec mille détours,
Un bonheur que vos yeux m'accordaient tous les jours.
Quelle nuit ! quel réveil ! Vos pleurs, votre présence
N'ont point de ces cruels désarmé l'insolence !
Que faisait votre amant ? Quel démon envieux
M'a refusé l'honneur de mourir à vos yeux ?
Hélas ! dans la frayeur dont vous étiez atteinte,
M'avez-vous en secret adressé quelque plainte ?
Ma princesse, avez-vous daigné me souhaiter ?
Songiez-vous aux douleurs que vous m'alliez coûter ?
Vous ne me dites rien ! Quel accueil ! Quelle glace !
Est-ce ainsi que vos yeux consolent ma disgrâce ?
Parlez : nous sommes seuls. Notre ennemi, trompé,
Tandis que je vous parle, est ailleurs occupé.
Ménageons les moments de cette heureuse absence.

JUNIE
Vous êtes en des lieux tout pleins de sa puissance :
Ces murs mêmes, Seigneur, peuvent avoir des yeux ;
Et jamais l'empereur n'est absent de ces lieux.

BRITANNICUS
Et depuis quand, madame, êtes-vous si craintive ?
Quoi ! déjà votre amour souffre qu'on le captive ?
Qu'est devenu ce coeur qui me jurait toujours
De faire à Néron même envier nos amours ?
Mais bannissez, madame, une inutile crainte :
La foi dans tous les coeurs n'est pas encore éteinte ;
Chacun semble des yeux approuver mon courroux ;
La mère de Néron se déclare pour nous.
Rome, de sa conduite elle-même offensée...

JUNIE
Ah ! Seigneur ! vous parlez contre votre pensée.
Vous-même, vous m'avez avoué mille fois
Que Rome le louait d'une commune voix ;
Toujours à sa vertu vous rendiez quelque hommage.
Sans doute la douleur vous dicte ce langage.

BRITANNICUS
Ce discours me surprend, il le faut avouer :
Je ne vous cherchais pas pour l'entendre louer.
Quoi ! pour vous confier la douleur qui m'accable,
A peine je dérobe un moment favorable ;
Et ce moment si chère, madame, est consumé
A louer l'ennemi dont je suis opprimé !
Qui vous rend à vous-même, en un jour, si contraire ?
Quoi ! même vos regards ont appris à se taire ?
Que vois-je ? Vous craignez de rencontrer mes yeux !
Néron vous plairait-il ? Vous serais-je odieux ?
Ah ! si je le croyais !... Au nom des dieux, madame,
Eclaircissez le trouble où vous jetez mon âme.
Parlez. Ne suis-je plus dans votre souvenir ?

JUNIE
Retirez-vous, Seigneur ; l'empereur va venir.

BRITANNICUS
Après ce coup, Narcisse, à qui dois-je m'attendre ?


J'ai a faire l'introduction et le commentaire d'une de mes parties j'ai fait l'introduction ci contre et j'aimerez avoir votre avis.

Où j'en suis dans mon devoir

C'est en 1669 que Racine, auteur dramaturge Français qui a reçu une éducation Janséniste écrit Britannicus. Comme beaucoup de tragédie du XVIIe siècle le sujet est emprunté a l'histoire antique Romaine. Le thème des tragédies Raciniennes est la description des ravages de la passion amoureuse mais aussi des sujets politiques c'est le cas de la tragédie de britannicus Dans la scène 6 de l'acte II il s'agit d'un dialogue entre les 2 amants : Britannicus et Junie dans un premier point je vais parler de cette scène de rencontre amoureuse ratée marqué par le contraste de l'amour de britannicus et la froideur de junnie puis le fait que britannicus se dévoile comme un rivale amoureux et politique dans un second plan je vais parler de cette scène tragique et pathétique Il y a incompréhension des amants du fait de l'omniprésence de Néron et enfin il y a une situation tragique et pathétique pour les 2 amants.



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