La construction de l’information

Publié le 28 janv. 2019 il y a 5A par Anonyme - Fin › 30 janv. 2019 dans 5A
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Sujet du devoir

Bonjour je dois rendre pour le 29 janvier un devoir maison en français je dois écrire un article d’une quinzaine de lignes en résumant ce que j’ai appris dans l’ensemble des documents ci-dessous et dire ce que j’ai appris sur les dictature, la dictature au Chili, le rôle et les dangers du métier de journaliste, sur la liberté d’expression les limites qu’elle connaît. Je dois donner un titre à mon article rédigé un chapeau et organiser mon article en paragraphe

 DOCUMENT 1

Du coup d'État du 11 septembre 1973 à 1986, quatre ans avant le retour du pouvoir civil, la dictature du général Augusto Pinochet a causé la mort ou la disparition de 68 professionnels des médias, dont 21 rédacteurs, 20 photographes, cameramen ou techniciens et 27 ouvriers de presse. La plupart ont été arrêtés, torturés et assassinés dans les semaines qui ont suivi le coup d'Etat, mais une loi promulguée par la junte en 1978 a amnistié tous les crimes commis antérieurement. Le 21 mars 2006, treize militaires ont été inculpés par la justice pour leur participation à la « Caravane de la mort », un commando itinérant chargé d'éliminer les opposants, qui a sévi en octobre et novembre 1973. Leur procès n'a toujours pas commencé. La «Caravane de la mort» a exécuté au moins 75 prisonniers politiques, dont le directeur de la station Radio Loa, Carlos Berger Guralnik, le 19 octobre 1973.

[...]

José Carrasco Tapia est le dernier journaliste assassiné sous la dictature. A l'endroit où son corps a été retrouvé, un monument à la mémoire des journalistes tués et disparus sous le régime de Pinochet a été inauguré le 8 septembre 1999.

Reporters sans frontières, « Décès d'Augusto Pinochet : RSF rend hommage aux 68 professionnels des médias assassinés ou disparus sous la dictature », 2006,

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=20082

 

DOCUMENT 2

Nous. La voix de nos tortionnaires, dans les locaux de la police secrète du général Pinochet. Leur ton péremptoire et grossier. La peur. La honte d'avoir à enlever ses vêtements et de rester nus pendant plusieurs heures par jour, les yeux bandés, devant un groupe d'inconnus s'acharnant, insultant, rouant de coups, martyrisant nos testicules avec force décharges électriques.

Et moi... Que me reprochaient ces inconnus ? D'avoir écrit que la répression ciblait les journalistes, les juristes, les hommes politiques, les étudiants, les enfants de la rue et les paysans. Que le caractère systématique des violations des droits humains empêchait le développement de toute vie communautaire

10 ou coopérative dans les villes et les campagnes. Que les personnes arrêtées, aux mains de soldats sans formation et incapables de mener une enquête, subissaient souvent la torture. Que se banalisaient le recours aux gifles violentes sur les oreilles pouvant provoquer la perforation des tympans, les bastonnades, la ligature des chevilles autour d'un bâton, d'autres horreurs. Et surtout d'avoir révélé

15 «un charnier où des cadavres de personnes tuées par balles avaient les mains liées derrière le dos ».

Avoir la chance de survivre. Respirer l'odeur nauséabonde d'une prison, après avoir subi tant de violence, peut apparaître comme un cadeau. Plus tard, être resté en vie semblera aberrant, et surtout injuste pour tous les camarades

20 morts dans la résistance...

J. Maldavsky, journaliste, «Le linge sale de la dictature chilienne»,

Le Monde diplomatique, 18 août 2005.

 

DOCUMENT 3

 

Pour son anniversaire, Pedro a reçu un ballon. Il a protesté parce qu'il l'aurait voulu en cuir blanc avec des carrés noirs, comme ceux dans lesquels shootent les footballeurs professionnels. Celui-là, en plastique, et jaune par-dessus le marché, lui semblait beaucoup trop léger.

- Quand on veut marquer un but en faisant une tête, il s'envole.
On dirait un oiseau tellement il pèse pas.
- Tant mieux, lui dit son père. Comme ça, tu te feras pas mal à la tête.

Et il lui fit de la main le geste de se taire parce qu'il voulait écouter la radio. Depuis le mois précédent, depuis que les rues de Santiago s'étaient remplies de soldats, Pedro avait remarqué que son papa, tous les soirs, s'asseyait dans son fauteuil préféré, sortait l'antenne de la radio verte et écoutait avec attention des nouvelles qui arrivaient de très loin. Parfois, il venait des amis de son père qui fumaient comme des cheminées et, après, s'étendaient par terre et se collaient au haut-parleur comme s'il allait leur distribuer des bonbons par les trous. Pedro demanda à sa maman :

Pourquoi ils écoutent toujours cette radio pleine de crachouillis ?
Parce que ce qu'elle dit est intéressant.
Et qu'est-ce qu'elle dit ?
Des choses sur nous, sur notre pays.
Quelles choses ?
Des choses qui arrivent.
Et pourquoi on l'entend si mal?
Parce que la voix vient de très loin.

Et Pedro tout ensommeillé se mettait à sa fenêtre et tâchait de deviner entre quelles montagnes de la Cordillère que lui offrait sa fenêtre la voix de la radio pouvait bien se faufiler.

 

A. Skârmeta, La Rédaction, dans Le Cycliste de San Cristobal, trad. L. Bataillon, Éd. du Seuil, «Points Virgule», 20

 

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