mettre les pargraphe dans les bonne partit

Publié le 12 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 15 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

bonjour

j'ai un exposé en svt avec un plan je l'ai fais mais je ne n'arrive pas a mettre les paragraphe dans les bonne partit du plan pouvez vous m'aidez svp.

Voici mon plan:

I-Danger connus du tabac

II. responsable essentiel

III-. Les effets néfastes du tabagisme.

IV-Ce que le tabagisme peut provoquer chez les sportifs

V. L'intérêt du sport pour la lutte contre le tabagisme

VI-Les sportifs sont moins nombreux à fumer




Où j'en suis dans mon devoir

" Que risquent les fumeurs ?"
Les maladies liées au tabagisme
si la cigarette était commercialisée aujourd'hui,elle n'aurait aucune chance d'obtenir les autorisations pour sa mise sur le marché. Le nombre de produits toxiques contenus dans la fumée du tabac constitue en soi un record. Ce n'est malheureusement pas le seul. Le verdict est sans appel: utilisée selon les instructions de ses fabricants, la cigarette est le seul produit en vente libre qui provoque la mort prématurée d'un consommateur sur deux. En Suisse, une personne par heure meurt des conséquences du tabagisme.


Le tabagisme est responsable de...
90% des cancers du poumons
75% des bronchites chroniques et emphysèmes
25% des maladies cardiaques ischémiques
6700 morts en Suisse et environ 15 000 cas d'invalidité par an.
13% des décès en Suisse sont dus au tabagisme
60 000 mort en France
Monde: 4,2 millions de morts
Pays industrialisés: 2,1 millions de morts en 2000.
Projection en 2030: 3 millions de morts
Pays en développement: 2,1 millions de morts en 2000
Projection en 2030: 7 millions de mort

Le tabagisme en chiffres
Avec près de 7000 victimes chaque année, la tabac provoque en Suisse davantage de décès que le sida, la drogue, l'alcool, les accidents de la route, les meurtres et les suicides réunis!

Tueur numéro 1

Les fumeurs ont un risque sur deux de mourir de leur tabagisme. La moitié des décès imputables à la consommation de tabac surviennent en pleine période active: entre 35 et 69 ans. Le tabagisme représente ainsi la prmière cause évitable de mort prématurée et d'invalidité dans les nations développées. D'après le rapport de la Banque mondiale, le tabac tue déja un adulte sur dix dans le monde. D'ici à 2030, la proportion passera à un sur six, soit 10 millions de décès par an, plaçant le tabagisme en tête de toutes les causes de mortalité. Jusqu'à récemment, cette épidémie touchait surtout les pays riches. Désormais, elle se répand à grande vitesse dans les pays en développement.

Espérance de vie raccourcie
Les fumeurs vivent moins longtemps. Oui, mais de combien? On estime que, chez eux, l'espérance de vie est résuite d'environ huit ans.

Cause d'invalidité
La consommation de tabac ne s'accompagne pas seulement d'un risque élevé de décès prématuré, elle est aussi à l'origine de maladies chroniques (bronchite chronique, emphysème pulmonaire,jambe du fumeur, etc.) qui, pendant des années, altèrent gravement la qualité de vie des personnes atteintes et celle de leurs proches. Environ 15 000 cas d'invalidité par an peuvent être imputés au tabac en Suisse.

Facture très lourde
En Suisse, les dommages pour la santé engendrés par le tabagisme coûtent annuellement près de 10 milliards de francs. Ce montant se répartit comme suit: 1,2 milliard de coûts directs (traitements médicaux, hospitalisations), 3,8 milliards de coûts indirects (incapacité de travail en cas d'invalidité ou de décès), 5 milliard de coûts non matériels (maladies physiques et psychiques des personnes atteintes et de leur entourage, douleur morale des proches de fumeurs malades ou décédés prématurément).

Risques sous-estimés


La plupart des fumeurs ne se rendent pas pleinement compte des risques élevés de maladie et de décès que leur "choix" implique. Cette mauvaise perception des risques est le reflet d'une tendance au déni et à la justification d'un comportement difficilement défendable. Les fumeurs se voilent souvent la face: " Il faut bien mourir de quelque chose", "je suis adulte et je prends mes responsabilités", "ce n'est pas plus dangereux que de conduire sa voiture","je ne crains rien car je prends de la vitamine C et je ne fume que quinze cigarettes". En théorie, les fumeurs connaissent les risques, mais ils les minimisent largement quand cela concerne leur propre personne. En outre, la plupart des nouveaux fumeurs sous-estiment le risque de dépendance à la nicotine et, du coup, les difficultés futures lorsu'ils chercheront à revenir sur le choix de fumer pris durant leur jeunesse.

Pas de risque zéro
Le calcul des risques encourus par le fumeur dépend de sa consommation moyenne journalière (dose de tabac) et de l'ancienneté de son tabagisme (durée) .Pour le risque de cancer bronchique , le plus spécifiquement lié au tabac et aussi le plus étudié,l'excès de risque dépend surtout de la durée du tabagisme.

Sommes-nous égaux face au tabac?


" Mon grand-père est mort à 92 ans et il a fumé son paquet et demi jusqu'au dernier jour." Outre la tentation de tirer une génératité d'un cas isolé, ce type de témoignage montre que nous ne sommes pas égaux face aux "agresseurs" tels que l'alcool ou la tabac. Chaque individu est doté d'un "équipement" enzymatique plus ou moins performant pour débarrasser l'organisme des substances toxiques. Les interactions avec l'environnement ont également un rôle dans la capacité de l'organisme à se réparer. La question de la vulnérabilité individuelle face au tabac est très complexe. Une certitude: à exposition égale au tabac, il est impossible, à l'heure actuelle, de prédire qui va développer une maladie.

Risques supplémentaires pour les femmes
Depuis qu'elles fument comme les hommes, les femmes sont frappées par les mêmes maux: maladies cardiovasculaires, cancers "classiques" de la cigarette (poumon,larynx,pharynx,oesophage,vessie...) et maladies pulmonaires. Mais ce n'est pas tout. En diminuant le taux d'oestrogènes, le tabagisme est à l'origine d'autre trouble.

Tabagisme actif et passif
La fumée active est celle que l'on inhale par voie buccale en tirant sur la cigarette. Au contraire de la pipe ou du cigare, les bouffées de cigarettes sont rapides et profondes. La fumée passive est produite essentiellement par le bout incandescent de la cigarette. Elle constitue une source majeure de pollution domestique car, étant non filtrée par les poumons des fumeurs, sa teneur en produits toxiques est très importante. D'ou un risque d'apparition de problèmes de santé chez ceux qui la subissent.

Un risque universel
Une vaste étude a permis de suivre pendant vingt-cinq ans près de 13 000 hommes âgés de 20 à 50 ans vivant dans sept pays de culture différente (Croatie, Etats-Unis, Finlande, Grèce, Japon, Pays-Bas, Serbie). Il ressort de cette enquête que dans tous les pays, et indépendamment des habitudes de vie, le tabagisme est associé à un risque accru de maladies cardiovasculaires et de cancer du poumon, mais aussi de six autres cancers: bouche, larynx, oesophage,pancréas,vessie et rein.

Les gaz irritants
Ces gaz, tels que l'acétone, l'acide cyanhydrique,l'acroléine, se forment lors de la combustion. Ils agressent directement la membrane censée protéger les bronches, à savoir l'épithélium, et induisent une hypersécrétion de mucus. Résultat, les mécanismes de défense des voies aériennes fonctionnent moins bien. Les gaz irritants sont à l'origine des maladies pulmonaires chroniques. Combinées aux goudrons, ces substances affectent la capacité respiratoire et entraînent inflammation des bronches et toux.

Les métaux lourds et Cie
Dans la fumée du tabac, on trouve d'autres substances peu sympathiques qui s'accumulent dans l'organisme: des métaux lourds dont certains sont cancérigènes (cadmium,mercure, plomb, chrome...), des radicaux libres (quinones , époxydes, composés peroxydes...), des pesticides (utilisés dans les engrais pour la culture du tabac), du césium (élément radioactif relevé dans la terre après la catastrophe de Tchernobyl...). La liste n'est pas exhaustive.
Les additifs
Environ 10% du poids des cigarettes est composé d'additifs chimiques. Les additifs sont des substances ajoutées au tabac dans la cigarette par les industriels dans le but d'améliorer le goût du produit et l'expérience du fumeur, mais aussi d'accroître sa dépendance. Les marques utilisent les additifs selon des recettes classées le plus souvent "top secret". Pourtant, cette information est cruciale, car certains additifs, soumis à la combustion, dégagent de nouveaux composants potentiellement dangereux. Jusqu'à aujourd'hui, les cigarettiers n'ont pas été tenus de prouver l'innocuité des additifs utilisés, mais cela risque de ne pas durer.
Et cigarerres "bio"?
Une certitude, il n'existe pas de cigarette moins dangereuse qu'une autre. A l'ère du tout "bio", la cigarette n'échappe pas au phénomène. Les fabricants l'ont compris: ils profitent de la vogue écolo "antiadditifs", "antipesticides", et comptent sur la bonne conscience que procure l'achat de ces cigarettes "naturelles". C'est le même scénario qu'avec les "light" qui se répète. Cette fois, la mise en garde est immédiate: même 100% naturelle, une cigarette reste une "seringue à nicotine" contenant des substances hautement nocives pour l'organisme. Toutefois, comme ces cigarette ont franchement moins bon goût et sont plus irritantes, on peut imaginer qu'elles puissent être une étape vers l'arrêt pour certains fumeurs.
Et la cigarette sans nicotine?
Issues de plants de tabac génétiquement modifiés, les cigarettes "nicotine free" ont fait récemment leur apparition aux Etat-Unis. Comme pour les cigarettes "bio", les experts ont immédiatement mis en garde les consommateurs contre ce nouveau produit dont la fumée contient, comme les autres, 4000 substances chimiques dont au moins 40 sont cancérigènes. Le seul intérêt de cette nouveauté pourrait résider dans l'aide à court terme à la désaccoutumance à la nicotine. Mais cela reste encore à prouver.
Sans tabac?
Vendues en pharmacie (!), les cigarettes sans tabac fabriquées à base de plantes séchées ne contiennent en effet ni tabac, ni nicotine. Par contre, une fois allumées, ces produits exposent ses acheteurs aux risques des goudrons cancérigènes et au monoxyde de carbone contenus dans la fumée.
Et la pipe, le cigare, les cigarillos?
Certes, les risques varient selon la manière de fumer, mais ne disparaissent pas pour autant. La fumée de cigare et de pipe n'étant que rarement inhalée, les bronches et les poumons sont moins exposés. En revanche, les risques de cancers locaux (bouche, langue,larynx) prennent l'ascenseur. Un mot sur la pipe à eau, appelé narguilé ou houka, qui est de plus en plus prisée sous nos latitudes: contrairement à une idée reçue, les particules de fumée et la nicotine ne se fixent pas dans l'eau ou dans la sauce brune produite lors du passage de la fumée dans l'eau, mais elles se propagent dans les poumons et autres organes. Ce type de consommation engendre donc les même risques pour la santé. Quant aux fumeurs de cigarettes qui pensent faire un choix moins dangereux en passant aux cigarillos, ils se trompent. En effet, ils ont pris l'habitude d'inhaler et continueront de le faire. Les risques pour leur santé s'en trouveront majorés. Même topo pour les bidis, petites cigerettes vertes made in India, exotiques mais tout aussi toxiques que les cigarettes conventionnelles.
Et le cannabis?
Des études récentes montrent que fumer du cannabis est encore pire que de fumer du tabac "seul". Les raisons? Un joint contient davantage de substances irritantes pour les poumons qu'une cigarette. Les personnes ont tendance à inhaler plus profondément la fumée d'un joint et à la garder plus longtemps dans les poumons. Conclusion: fumer du cannabis ne diminue pas les risques graves pour la santé tels que les cancers (poumons , larynx...) et les accidents cardiovasculaires, bien au contraire. Une étude anglaise récente a montré que les teneurs en substances cancérigénes sont encore plus importantes dans la fumée de cannabis que dans la fumée de feuilles de tabac. Question gourdon, un joint équivaut à trois cigarettes.
Et le tabac à chiquer?
Le tabac "non fumé", appelé aussi snuff ou snus dans les pays nordiques, connaît une recrudescence, en particulier dans certains Etats où la fumée du tabac est très réglmentée ( Suède, Norvège...). Pas plus que la pipe ou le cigare, le tabac à chiquer n'est pas une alternative sans danger à la cigarette. Lorsque le tabac est mâché, une certaine quantité s'agglomère entre la joue et la gencive, se mélange à la salive et permet à la nicotine d'être absorbée par la muqueuse et de passer dans le sang. De fait, les chiqueurs ont un risque accru de développer un cancer de la bouche et des lèvres. En revanche, leur mode de consommation les protège des dangers liés à l'inhalation de la fumée, tels que les cancers bronchiques. Raison pour laquelle plusieurs spécialistes militent en faveur d'une légalisation du snuff, actuellement interdir en Europe dauf en Suède.
Le piège des cigarettes légères
Les dénominations "légèresé et "ultra légères" sont appelées à disparaître. Motif ? C'est de l'intox à l'état pur ! En raison d'un mécanisme de compensation, les "légères" sont tout aussi dangereuses que les "normales".
Marketing redoutable
Grâce à un marketing surfant sur la vague de la douceur et de la liberté, l'industrie garde dans ses filets des fumeuses et des fumeurs qui abandonnetaient leur paquet de "légères" s'ils avaient conscience de leur nocivité. Ces produits induisent le consommateur en erreur en diminuant sa perception des risques et en freinant du même coup ses velléités d'arrêter de fumer. Il n'exise pas de produit de tabac doux. Raison pour laquelle ce type de désignation mensongère sera supprimée des paquets d'ici 2006 dans toute l'Union européenne.
Etiquetage trompeur
Les machines chargées de définir la composition de la fumée ne savent pas vraiment... fumer ! Si elles sont en mesure de quantifier les variations des contenus en goudrons et nicotine en fonction du type de tabac, de la quantité du papier, du filtre,ces machines "a fumer" ont une limite majeure: elles "fument" à un rytme et une puissance constante. En conséquence, elles sont parfaitement incapables de tenir compte de la pratique humaine et du phénomène de "compensation". Les teneurs en nicotine et en goudrons marqués sur le paquet de cigarettes ne correspondent donc pas à la réalité. Pour pallier ce manque de transparence, les spécialistes de santé publique estiment que l'absorption réelle devrait être testée dans des conditions normales et être indiquée sur l'emballage.
Idées fausses
L'illusion de fumer "léger", entretenue savamment par les fabricants, induit chez nombre de consommateurs des raisonnements aussi erronés que dangereux pour leur santé. Il est ainsi faux d'affirmer, comme nombre de fumeurs le font, qu'en fumant deux "light" ou quatre "ultra light", on fume la même quantité de nicotine qu'en fumant une cigarette normale. Pour rendre une cigarette "légère", les fabricants emploient un papier plus poreux et font de minuscules trous sur le filtre. La machine va donc aspirer une fumée plus diluée et filtrer une quantité moindre de nicotine et de goudrons. Le hic, c'est que le fumeur bouche les petits trous avec ses doigts et sa bouche, et inhale du coup plus de nicotine que le taux indiqué sur le paquet. Conséquence, il y a autant de nicotine et de goudrons dans une légère ou ultralégère que dans une normale.
Le fumeur "veut" sa dose
Les fabricants de cigarettes savent bien qu'un fumeur n'est pas programmé comme une machine et qu'il ajuste continuellement ses boufées pour accroître le goût et maintenir constante sa dose de nicotine habituelle. Consciemment ou non, le fumeur apprend très vite à compenser en prenant des bouffées plus grandes et plus nombreuses. Chose qu'un adepte de "brunes" ou de cigares ne fera pas, sous peine de martyriser ses poumons... La "light" ne tarde pas à se transformer en "normale" et seul le goût est léger (du fait de la dilution), donnant l'illusion d'une diminution des risques.
Autre type de tumeur
C'est avant tout la dépendance pharmacologique à la nicotine qui pousse à inhaler toujours plus profondément. Ce comportement compensatoire n'est pas sans danger. Il conduit à exposer les alvéoles pulmonaires et les petites bronches à de fortes quantiés de composés toxiques présents dans la fumée. Il en résulte un plus grand risque de tumeur maligne pulmonaire dans les régions périphériques de l'arbre respiratoire que chez le fumeur de cigarettes normales. Ce cancer plus "profond", appelé adénocarcinome, est plus difficile à diagnostiquer. Une épidémie de ce nouveau type de cancer sévit déjà aux Etats-Unis et en Suisse. Question de marketing, les Américains ont commencé beaucoup plus tôt que les Européens à se tourner vers les blondes et les légères. L'Europe finissant toujours par rattraper les Etat-Unis, les experts de santé publique craignent une véritable épidémie d'adénocarcinome au cours des quinze prochaines années.
Les maladies cardiovasculaire
Le tabagisme mène la vie dure au système cardiovasculaire: il durcit les artères, augmente la pression artérielle et le travail cardiaque, notamment celui du myocarde. Il favorise ainsi les accidents cardiaques et vasculaires cérébraux et les affections artérielles.
Causes multiples
Le tabagisme est l'une des causes principales des maladies cardiovasculaires. Mais, contrairement au cancer du poumon, dont le tabagisme est de loin le facteur déterminant, l'origine des maladies cardiovasculaires est liée à différentes causes. Parmi celles-ci, citons , outre le tabagisme, l'âge, l'alimentation , la sédentarité, l'obésité, l'hypertension et le diabète sucré. Reste que le poids du tabagisme pèse particulièrement lourd dans la survenue d'un accident cardiovasculaire. Précisons encore que le tabagisme et l'hypertension artérielle se potentialisent mutuellement. Les effets du tabac sur le système cardiovasculaire sont multiples. Plusieurs "postes" sont affectés: pression artérielle augmentée, profil des graisses modifié (augmentation du "mauvais" cholestérol) , sang épaissi (risque de formation de caillots).
Infractus, mort subite
Le tabagisme est un puissant facteur de risque de survenue d'infarctus et de mort subite par arrêt cardiaque, indépendamment de la survenue d'autres facteurs (hypertension, excés de cholestérol, obésité). Ce risque augmente avec le nombre de cigarettes fumées et concerne particulièrement les fumeur entre 30 et 50 ans. A retenir: deux fois plus de fumeurs que de non-fumeurs décèdent d'un infarctus du myocarde.
Attaque cérébrales
Quel que soit l'âge ou le sexe, le tabagisme est un facteur de risque de survenue d'accident vasculaire cérébral (AVC). Ce risque est proportionnel à l'importance du tabagisme et apparaît plus important avant 65 ans. Rappelons que les conséquences d'un AVC peuvent être la mort subite, une paralysie d'une moitié du corps (hémiplégie) ou celle des membres, ou encore la perte de la parole (aphasie).
Jambe du fumeur
Appelée aussi artériophatie (ou encore "artérite") des membres inférieurs, cette affection concerne presque exclusivement les fumeurs, en particulier les plus de 60 ans. Le tabagisme est donc la cause principale de cette affection qui se manifeste par une claudication intermittente et des douleurs au mollet lors d'efforts. La jambe du fumeur constitue un symptôme d'alerte à prendre au sérieux: la coeur et le cerveau sont menacés par un accident coronarien ou cérébral. En résumé, si le mollet commence à faire souffrir, c'est que l'artériosclérose a déjà endommagé le système vasculaire. Une seule chose a faire : consulter rapidement et... arrêter de fumer. Parfois, la jambe du fumeur se tranforme en plus de jambe du tout. La cause ? Comme lors de l'association pilule et tabac, la combinaison jambe du fumeur et diabète est explosive car elle potentialise le risque de gangrène, avec le risque d'amputation que cela suppose.
Impuissance
Comme pour la jambe du fumeur, l'impuissance du fumeur est causée par un manque d'oxygène. La verge est insuffisament irriguée, d'où de possibles troubles de l'érection rencontrés surtout chez des patients âgés.
Les cancers

Le tabac est responsable d'au moins un quart de l'ensemble des cancers. Disséminées dans le corps par l'intermédiaire du sang, les substances cancérigènes peuvent théoriquement attaquer n'importe quel organe, certains étant des cibles privilégiées.
Mécanisme
Le Centre international de recherche sur le cancer, qui fait référence en la matière, estime que plus on progresse dans l'étude des risques de cancer liés au tabagisme, plus on découvre que les organes concernés sont nombreux. En cause,les "goudrons" présents dans la fumée et principalement un hydrocarbure aromatique, le benzopyrène. Ce dernier semble impliqué dans la modification d'un gène, le p53. Cette anomalie est retrouvée dans de nombreuses localisations cancéreuses.
Poumons
Le tabac est responsable de 90% des cancers du poumon chez l'homme. Il n'y a d'ailleurs pas un, mais des cancers du poumon (épidermoïde, à petites cellules, non à petites cellules, etc.). Le risque dépend principalement du nombre d'années d'exposition, mais aussi du nombre de cigarettes fumées et de la façon d'inhaler. Les personnes qui fument plus d'un paquet par jour courent un risque 20 fois plus élevé que celles qui n'ont jamais fumé. Celles qui ont fumé deux paquets par jour pendant vingt ans courent 60 à 70 fois plus de risques de contracter un cancer du poumon que les non-fumeur. Le cancer du poumon est le cancer le plus meurtrier dans le monde: il tue environ 1,2 million de personnes chaque année.
Bouche,gorge,oesophage
Le combustion du tabac produit des effets toxiques sur les organes à proximité immédiate de la source de chaleur. Les lèvres et la langue,surtout chez le fumeur de pipe, sont soumises à des températures très élevées. Les muqueuses délicates de la bouche, de la gorge (pharynx) et du larynx sont exposées de manière répétitive à la fumée de cigarette. Raison pour laquelle les fumeurs ont un risque plus grand de développer des cancers dans la région de la bouche, du larynx et du pharynx. La consommation conjointe d'alcool et de tabac fait littéralement exploser les risques de développer un cancer de la cavité buccale et de l'oesophage. Entre 75% et 90% de ces cancers sont dus à l'effet combiné alcool-tabac.
Vessie,rein,pancréas, etc.
Fait peu connu, le cancer de la vessie est un des cancers typiques du fumeur. Le lien de causalité? Les goudrons cancérigènes passent dans le sang, sont filtrés par les reins et stockés dans la vessie avant leur élimination. Le tabac est un facteur favorisant dans les cancers des voies urinaires et du rein, mais aussi du col de l'utérus, de l'estomac, du pancréas et de la leucémie myéloïde. Les cancers qui "échappent" encore à une relation causale avec le tabac sont ceux de la prostate, du sein ( mais le sujet est controversé), du côlon et du foie.
Les maladies pulmonaires
Le tabac est le facteur de risque principal dans l'apparition des bronchites chroniques et leurs complications telles que l'emphysème et les infections bronchopulmonaires à répétition. Si l'on ne meurt pas toujours de ces affections, elles entraînent généralement de graves handicaps.
Toux du fumeur
Les substances irritantes présentes dans la fumé sont à l'origine d'une surproduction de mucus. D'où une toux récidivante, souvent accompagné d'expectorations matinales, qui est très courante chez le fumeurs, en particulier chez les gros fumeurs et ceux qui fument depuis longtemps. Généralement, les fumeurs s'habituent à cette toux et la considèrent comme normale. Erreur, elle constitue le premier signe de la bronchite chronique.
Bronchite chronique, emphysème...
L'accumulation de mucus due au tabagisme constitue un terrain propice aux infections, elles-mêmes sources d'inflammation. A moyen terme, on peut développer une bronchite chronique. Fréquente chez les fumeurs, celle-ci se caractérise par un rétrécissement et une inflammation chronique des bronches. Pas moins de 50% des personnes ayant fumé un paquet de cigarettes par jour pendant vingt ans souffrent de bronchites chroniques "simples". Plus grave, on estime que la moitié d'entre elles vont évoluer vers une bronchite chronique obstructive et/ou un emphysème pulmonaire, deux maladies irréversibles entravant sévèrement la qualité de vie. Ces deux affections sont regroupées sous le terme général (et non moins barbare) de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Causée à 99% par la fumée du tabac, la BPCO est à l'origine d'environ 1800 décès par an en Suisse et 5600 en France.

Asthme
En fumant, les asthmatiques maltraitent leurs poumons déjà malmenés par leur maladie. Fumer annule complètement le bénéfice des traitements. En outre, ces derniers ne protègent nullement contre les dangers de cancer du poumon et bronchite chronique.
Infections à répétition
Le tabagisme entraîne un affaiblissement des réactions immunitaires locales au niveau respiratoire. En effet, il perturbe un autre système de nettoyage naturel assumé par des cellules spécialisées, les macrophages. Au début, ces cellules "mangent" les particules apportées par la fumée de tabac. Mais, rapidement, elles sont trop sollicitées et deviennent moins efficaces. Conséquence, comme le fumeur élimine moins bien les microbes et les polluants, il risque de développer des infections pulmonaires (type bronchopneumonie ou pneumonie), mais aussi des surinfections, par exemple, lors d'une grippe. En Suisse, plus de 600 personnes décèdent chaque année d'une pneumonie sur le tabagisme.
Capacité respiratoire réduite
Quand on fume, on respire moins bien. Un fait moins banal qu'il n'y paraît. Quelques chiffres: si la capacité respiratoire est de 100% à l'âge de 20 ans, elle est de 60% à l'âge de 70 ans chez les non-fumeurs, mais seulement de 40% chez les fumeurs de cet âge. Une étude a montré que 27% des fumeurs qui toussent et 18% des fumeurs qui ne toussent pas ont une baisse de leur capacité respiratoire. Pour cette raison, les fumeurs de plus de 30 ans devraient se soumettre à un test respiratoire (spirométrie) afin de mesurer leur éventuelle perte de capacité pulmonaire et d'agir en conséquence.
Autre risques,connus et moins connus
La liste des affections pour lesquelles le tabac joue un rôle favorisant ne cesse de s'allonger. Quelques exemples.
Ulcère de l'estomac
A l'instar de l'alcool et du stress, le tabac est connu pour favoriser l'hypersécrétion acide. Le tabagisme est considéré comme un facteur aggravant pour l'ulcère de l'estomac même si celui-ci est dû à une bactérie,l'Helicobacter pylori. La raison ? Le tabac diminue l'efficacité des traitements pris pour lutter contre l'hypersécrétion acide et pour éradiquer la bactérie responsable des ulcères. Au niveau du tube digestif, le tabagisme altère également les réponses aux traitements prescrits dans la maladie de Crohn. Certaines études suggèrent qu'il serait impliqué dans le développement du cancer colorectal.
Maladies bucco-dentaires
Il n'y pas que le sucre qui soit mauvais pour les dents... Dit crûment, à long terme, la bouche d'un fumeur contiendre moins de dents que celle d'un non-fumeur. Non content de modifier le goût et l'odorat, en détruisant peu à peu les papilles gustatives, le tabagisme favorise l'apparition de problèmes buccaux divers. La mauvaise haleine: la fumée diminue l'effet nettoyant de la salive, facilitant ainsi la prolifération de substances malodorantes. Les caries: le tabagisme influence négativement plusieurs facteurs de défense locaux et la salive des fumeurs contient un forte concentration de bactéries cariogènes. Les fumeurs ont davantage de caries que les non-fumeurs et ont d'une manière générale un état dentaire moins satisfaisant. La parodontite: le tabagisme est un facteur de risque connu de la parodontite. La fumée favorise la formation de poches gingivales (remplies de germes) entre la dent et la gencive, avec un risque de déchaussement des dents et de destruction du tissu osseux.
Diabète
Fumer augmente le risque de devenir diabétique. Chaque cigarette provoque une élévation momentanée de la glycémie (taux de sucre dans le sang). Le risque est multiplié par 2,6 si la consommation dépasse 25 cigarettes.
Cicatrisation ralentie
Le processus de cicatrisation est altéré chez les fumeurs. Ce phénomène doit donc être pris en compte lors de toute intervention chirurgicale. La raison? La fumée du tabac entraîne une vasoconstriction et donc une mauvaise oxygénation des tissus.
Troubles de la vue
La fumée du tabac favorise aussi la survenue de maladies touchant la vision telles que la cataracte et la dégénérescence maculaire sénile (menant à la cécité).
Voix rauque
Signe bien connu, les grands fumeurs des deux sexes finissent par avoir une atteinte des cordes vocales qui rend leur voix rauque.
Sport et tabac
La fumée diminue les performances et la résistance lors de la pratique de disciplines sportives d'endurance (course, natation, cyclisme, ski de fond...). Raison pour laquelle on trouve peu de sportifs qui fument dans ce type de sport. Les grands fumeurs peuvent accuser un déficit d'oxygène pouvant atteindre 15%. Difficile dans ces conditions de tenir le rythme sur la distance. En revanche, ces effets sont moins visibles lors de la pratique de sports faisant appel à la force et à la vitesse.
Tabac et rhumanismes
Des études récentes ont établi un lien entre tabagisme et polyarthrite rhumatoïde d'une part, et entre tabagisme et différents syndromes douloureux localisés tels que des douleurs lombaires et cervicales, d'autre part. En outre, à l'instar des femmes fumeuses ménopausées, les hommes fumeurs ont un risque accru d'ostéoporose et donc de tassements vertébraux.
Tabac et alcool
Pris tout seul, l'alcool est associé à un risque accru de cancer des voies digestives. La consommation conjuguée de l'alcool et du tabac augmente considérablement le risque de cancer en plusieurs endroits de la cavité buccale, gorge et oesophage. De manière générale, les risques pour la santé sont décuplés lorsque l'on cumule ces deux addictions.
Liste (partielle) des maladies dues au tabac
Tumeur malignes:
Cavité bucale , oesophage, pancréas , larynx , pharynx , poumon , vessie , reins , col de l'utérus , estomac.
Maladies cardiovasculaire
Infarctus du myocarde , cardiopathies ischémiques , angine de poitrine , maladies cérébrovasculaire , anévrisme , jambe du fumeur.
Maladie de l'appareil respiratoire:
Pneumonie , maladies pulmonaires obstructives chroniques ( bronchite , emphysème)

Tabac et dépression
Environ 80% des personnes dépressives fument. En raison de ses propriétés psychoactives, la cigarette est une tentative d'automédication de sentiments dépressif. Pourtant, ce n'est pas la nicotine qui empêche la dépression de se manifester mais son absence (lors du sevrage) qui peut dans certain cas la déclencher.
Tabac et schizaphrénie
On estime que 95% des patient schizophréniques sont des grand fumeurs. La raison tient au fait que la cigarette atténue certains symptômes dus à leur maladie. De même, le fait de fumer diminue certains effets secondaires des neuroleptiques, mais au prix d'une réduction de leur efficacité.
Tabac et autres substances toxiques
Le tabagisme augmente le risque de cancer lorsqu'il est associé aux effets nocifs avérés d'un certain nombre d'agents toxique, en particulier sur le lieu de travail. Rayonnements ionisants, amiante,arsenic, nickel, colorants, vapeurs de goudron : fumer amplifie le risque de cancer induit par chacune de ces substances. Il accroît également le risque de maladies pulmonaires chroniques et d'asthme associés à l'exposition aux poussières, qu'elles soient d'origine minéral, animal ou végétal.



2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 12 mars 2010

Ce devoir a déjà été fait ...
Anonyme
Posté le 12 mars 2010
je sais mais le modérateur a supprimer mon compte pouvez vous m'aidez de nouveau svp.

merci

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