PCI - L'orangeraie

Publié le 2 mai 2018 il y a 5A par Anonyme - Fin › 5 mai 2018 dans 5A
1

Sujet du devoir

Bonjour,

Je dois effectuer des procédés sur une partie d'un texte qui est l'incipit de L'orangeraie de Larry Tremblay , l'ennui c'est qu'il me faut 15 Procédés et j'en ai seulement 8. J'ai laissé la partie que je dois étudier en dessous.

Merci d'avance

Où j'en suis dans mon devoir

SI AMED PLEURAIT, Aziz pleurait
aussi. Si Aziz riait, Amed riait aussi. Les
gens disaient pour se moquer d’eux : « Plus
tard ils vont se marier. »
Leur grand-mère s’appelait Shahina. Avec
ses mauvais yeux, elle les confondait tout le
temps. Elle les appelait ses deux gouttes d’eau
dans le désert. Elle disait : « Cessez de vous
tenir par la main, j’ai l’impression de voir
double. » Elle disait aussi : « Un jour, il n’y
aura plus de gouttes, il y aura de l’eau, c’est
tout. » Elle aurait pu dire : « Un jour, il y aura
du sang, c’est tout. »
Amed et Aziz ont trouvé leurs grandsparents
dans les décombres de leur maison.
Leur grand-mère avait le crâne défoncé parune poutre. Leur grand-père gisait dans son
lit, déchiqueté par la bombe venue du versant
de la montagne où le soleil, chaque soir, disparaissait.
Quand la bombe est tombée, il faisait
encore nuit. Mais Shahina était déjà levée.
On a retrouvé son corps dans la cuisine.
— Qu’est-ce qu’elle faisait en pleine nuit
dans la cuisine ? a demandé Amed.
— On ne le saura jamais. Elle préparait
peut-être un gâteau en secret, a répondu sa
mère.
— Pourquoi en secret ? a demandé Aziz.
— Peut-être pour faire une surprise, a
suggéré Tamara à ses deux fils en balayant
l’air de sa main comme si elle chassait une
mouche.
Leur grand-mère Shahina avait l’habitude
de parler toute seule. En fait, elle aimait
parler à tout ce qui l’entourait. Les garçons
l’avaient vue interroger les fleurs du jardin,
discuter avec le ruisseau qui coulait entre
leurs maisons. Elle pouvait passer des heures
courbée sur l’eau pour lui chuchoter des
mots. Zahed avait honte de voir sa mère se
comporter de cette façon. Il lui reprochait de
donner un mauvais exemple à ses fils. « Tu agis comme une folle », lui criait-il. Shahina
baissait la tête, fermait les yeux en silence.
Un jour, Amed a dit à sa grand-mère :
— Il y a une voix dans ma tête. Elle parle
toute seule. Je n’arrive pas à la faire taire, elle
dit des choses étranges. Comme s’il y avait
une autre personne cachée en moi, une personne
plus grande que moi.
— Raconte-moi, Amed, raconte-moi les
choses étranges qu’elle te dit.
— Je ne peux pas les raconter, je les
oublie au fur et à mesure.
C’était un mensonge. Il ne les oubliait
pas.




2 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 2 mai 2018

Qu'as tu déjà fait?

Anonyme
Anonyme
Posté le 2 mai 2018

Je te mets des choses comme ça en désordre, c'est ce que tu cherches ?

SI AMED PLEURAIT, Aziz pleurait
aussi. Si Aziz riait, Amed riait aussi. : il y a à la fois un parallélisme des deux phrases et un chiasme

Elle x4 = une anaphore

Elle les appelait ses deux gouttes d’eau
dans le désert = métaphore

Peut-être pour faire une surprise, a
suggéré Tamara à ses deux fils en balayant
l’air de sa main comme si elle chassait une
mouche. = comparaison

Il y a un mélange de récit et de discours

point de vue omniscient

personnification du ruisseau, des fleurs et de l'eau

 

 


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