Question de corpus

Publié le 21 mars 2018 il y a 6A par Anonyme - Fin › 24 mars 2018 dans 6A
3

Sujet du devoir

bonjour alors voila j'ai une question de corpus  a faire svp

Comment ces différentes entrées en matière captivent-elles les lecteurs?

TEXTE A : Moliere, l'ecole des femmes, acte 1 scene 1

TEXTE B : Moliere, Dom Juan acte 1 scene 1

TEXTE C : MOLIERE, le Misanthrope acte 1 scene 1

TEXTE A

Chrysalde.

Vous venez, dites-vous, pour lui donner la main ?


Arnolphe.
Oui, je veux terminer la chose dans demain.


Chrysalde.
Nous sommes ici seuls; et l’on peut, ce me semble,
Sans craindre d’être ouïs, y discourir ensemble:
Voulez-vous qu’en ami je vous ouvre mon cœur ?Votre dessein pour vous me fait trembler de peur;
Et de quelque façon que vous tourniez l’affaire,
Prendre femme est à vous un coup bien téméraire.


Arnolphe.
Il est vrai, notre ami. Peut-être que chez vous
Vous trouvez des sujets de craindre pour chez nous;
Et votre front, je crois, veut que du mariage
Les cornes soient partout l’infaillible apanage.


Chrysalde.
Ce sont coups du hasard, dont on n’est point garant,
Et bien sot, ce me semble, est le soin qu’on en prend.
Mais quand je crains pour vous, c’est cette raillerie
Dont cent pauvres maris ont souffert la furie;
Car enfin vous savez qu’il n’est grands ni petits
Que de votre critique on ait vus garantis;
Car vos plus grands plaisirs sont, partout où vous êtes,
De faire cent éclats des intrigues secrètes…


Arnolphe.
Fort bien: est-il au monde une autre ville aussi
Où l’on ait des maris si patients qu’ici ?
Est-ce qu’on n’en voit pas, de toutes les espèces,
Qui sont accommodés chez eux de toutes pièces ?
L’un amasse du bien, dont sa femme fait part
À ceux qui prennent soin de le faire cornard;
L’autre un peu plus heureux, mais non pas moins infâme,
Voit faire tous les jours des présents à sa femme,
Et d’aucun soin jaloux n’a l’esprit combattu,
Parce qu’elle lui dit que c’est pour sa vertu.
L’un fait beaucoup de bruit qui ne lui sert de guères;
L’autre en toute douceur laisse aller les affaires,
Et voyant arriver chez lui le damoiseau,
Prend fort honnêtement ses gants et son manteau.
L’une de son galant, en adroite femelle,
Fait fausse confidence à son époux fidèle,
Qui dort en sûreté sur un pareil appas,
Et le plaint, ce galant, des soins qu’il ne perd pas;
L’autre, pour se purger de sa magnificence,
Dit qu’elle gagne au jeu l’argent qu’elle dépense;
Et le mari benêt, sans songer à quel jeu,
Sur les gains qu’elle fait rend des grâces à Dieu.
Enfin, ce sont partout des sujets de satire;
Et comme spectateur ne puis-je pas en rire ?
Puis-je pas de nos sots… ?


Chrysalde.
Oui; mais qui rit d’autrui
Doit craindre qu’en revanche on rie aussi de lui.

 

TEXTE B

GUSMAN.- Quoi, ce départ si peu prévu, serait une infidélité de Dom Juan ? Il pourrait faire cette injure aux chastes feux de Done Elvire ?

SGANARELLE.- Non, c’est qu’il est jeune encore, et qu’il n’a pas le courage.

GUSMAN.- Un homme de sa qualité ferait une action si lâche ?

SGANARELLE.- Eh oui ; sa qualité ! La raison en est belle, et c’est par là qu’il s’empêcherait des choses.

GUSMAN.- Mais les saints nœuds du mariage le tiennent engagé.

SGANARELLE.- Eh ! mon pauvre Gusman, mon ami, tu ne sais pas encore, crois-moi, quel homme est Dom Juan.

GUSMAN.- Je ne sais pas de vrai quel homme il peut être, s’il faut qu’il nous ait fait cette perfidie ; et je ne comprends point, comme après tant d’amour, et tant d’impatience témoignée, tant d’hommages pressants, de vœux, de soupirs, et de larmes, tant de lettres passionnées, de protestations ardentes, et de serments réitérés ; tant de transports enfin, et tant d’emportements qu’il a fait paraître, jusqu’à forcer dans sa passion l’obstacle sacré d’un couvent, pour mettre Done Elvire en sa puissance ; je ne comprends pas, dis-je, comme après tout cela il aurait le cœur de pouvoir manquer à sa parole.

SGANARELLE.- Je n’ai pas grande peine à le comprendre moi, et si tu connaissais le pèlerin, tu trouverais la chose assez facile pour lui. Je ne dis pas qu’il ait changé de sentiments pour Done Elvire, je n’en ai point de certitude encore ; tu sais que par son ordre je partis avant lui, et depuis son arrivée il ne m’a point entretenu, mais par précaution, je t’apprends (inter nos,) que tu vois en Dom Juan, mon maître, le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un diable, un Turc, un hérétique, qui ne croit ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou, qui passe cette vie en véritable bête brute, en pourceau d’Epicure, en vrai Sardanapale, qui ferme l’oreille à toutes les remontrances qu’on lui peut faire, et traite de billevesées tout ce que nous croyons. Tu me dis qu’il a épousé ta maîtresse, crois qu’il aurait plus fait pour sa passion, et qu’avec elle il aurait encore épousé toi, son chien, et son chat. Un mariage ne lui coûte rien à contracter, il ne se sert point d’autres pièges pour attraper les belles, et c’est un épouseur à toutes mains, dame, demoiselle, bourgeoise, paysanne, il ne trouve rien de trop chaud, ni de trop froid pour lui ; et si je te disais le nom de toutes celles qu’il a épousées en divers lieux, ce serait un chapitre à durer jusques au soir. Tu demeures surpris, et changes de couleur à ce discours ; ce n’est là qu’une ébauche du personnage, et pour en achever le portrait, il faudrait bien d’autres coups de pinceau

 TEXTE C

  Philinte

Et ce qui me surprend, encore, davantage,
C’est cet étrange choix où votre cœur s’engage.
La sincère Éliante a du penchant pour vous,
La prude Arsinoé vous voit d’un œil fort doux :
Cependant, à leurs vœux, votre âme se refuse,
Tandis qu’en ses liens Célimène l’amuse,
De qui l’humeur coquette, et l’esprit médisant,
Semblent  si fort donner dans les mœurs d’à présent.
D’où vient que leur portant une haine mortelle,
Vous pouvez bien souffrir ce qu’en tient cette belle ?
Ne sont-ce plus défauts dans un objet si doux ?
Ne les voyez-vous pas ? ou les excusez-vous ?

ALCESTE
 
Non, l’amour que je sens pour cette jeune veuve,
Ne ferme point mes yeux aux défauts qu’on lui treuve   ;
Et je suis, quelque ardeur qu’elle m’ait pu donner,
Le premier à les voir, comme à les condamner.
Mais, avec tout cela, quoi que je puisse faire,

Je confesse mon faible, elle a l’art de me plaire :
J’ai beau voir ses défauts et j’ai beau l’en blâmer,
En dépit qu’on en ait, elle se fait aimer ;
Sa grâce est la plus forte, et, sans doute [20] , ma flamme,
De ces vices du temps pourra purger son âme.

PHILINTE

Si vous faites cela, vous ne ferez pas peu.
Vous croyez être, donc, aimé d’elle ?

ALCESTE
 
Oui, parbleu ;
 
Je ne l’aimerais pas, si je ne croyais l’être.

PHILINTE
 
Mais si son amitié, pour vous, se fait paraître,
D’où vient que vos rivaux vous causent de l’ennui ?

ALCESTE

C’est qu’un cœur bien atteint veut qu’on soit tout à lui ;
Et je ne viens ici, qu’à dessein de lui dire
Tout ce que là-dessus, ma passion m’inspire.

 

Où j'en suis dans mon devoir

t




4 commentaires pour ce devoir


3
Anonyme
Anonyme
Posté le 21 mars 2018

Normalement tu dois comparer tes textes, les confronter. Ici tu peux dégager par exemples deux points intéressants :

- les 3 extraits mettent en jeu des intrigues basées sur les sentiments et l'infidélité. .............

............

 

 

Anonyme
Posté le 22 mars 2018

oui mais comment je pourrait developper ca

Anonyme
Posté le 22 mars 2018

123Algérie, merci de bien vouloir cesser vos messages inutiles: 1° avertissement avant la fermeture de votre compte .

 

dylan.roc, vous savez que les copiés/collés  sont interdits sur le forum, prochain abus votre compte sera fermé

 

cachou34600, vous pouvez aider, mais  pas faire le travail dans sa quasi totalité.

Anonyme
Anonyme
Posté le 23 mars 2018

Désolée ce n'est pas ma volonté de faire à la place de, mais c'est surtout une volonté d'expliquer une démarche et une méthode qui leur fait vraiment défaut. J'essaierai d'y faire attention, pas de souci


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte