SVP AIDE DE COMMENTAIRE LITTERAIRE

Publié le 1 mai 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 3 mai 2010 dans 13A
5

Sujet du devoir

Bonjour , Est ce que qqun pourrai m'aider SVP , je dois faire commencer un commentaire litteraire (c'est la 1er fois ) donc : on doit faire une Introduction rédiger et faire le 1er axe sur le texte de Marguerite Duras :

Dans le haut quartier n’habitaient que des blancs qui avaient fait fortune. Pour marquer la mesure surhumaine de la démarche blanche, les rues et les trottoirs du haut quartier étaient immenses. Un espace orgiaque*, inutile était offert aux pas négligents des puissants au repos. Et les avenues glissaient leurs autos caoutchoutées, suspendues, dans un demi - silence impressionnant.

Tout cela était asphalté*, large, bordé de trottoirs plantés d’arbres rares et séparés en deux par des gazons et des parterres de fleurs le long desquels stationnaient les files rutilantes des taxis-torpédos. Arrosées plusieurs fois par jour, vertes, fleuries, ces rues étaient aussi bien entretenues que les allées d’un immense jardin zoologique où les espèces rares veillaient sur elles-mêmes. Le centre du haut quartier était leur vrai sanctuaire. C’était au centre seulement qu’à l’ombre des tamariniers* s’étalaient les immenses terrasses de leurs cafés. Là ,le soir, ils se retrouvaient entre eux. Seuls les garçons de café étaient encore indigènes, mais déguisés en blancs, ils avaient été mis dans des smokings, de même qu’auprès d’eux les palmiers des terrasses étaient en pots. Jusque tard dans la nuit, installés dans des fauteuils de rotin derrière les palmiers et les garçons en pot, on pouvait voir les blancs suçant pernods, whisky-soda ou martelperrier* , se faire, en harmonie avec le reste un foie bien colonial.

La luisance des autos, des vitrines, du macadam arrosé, l’éclatante blancheur des costumes, la fraîcheur ruisselantes des parterres faisait du haut quartier un bordel magique où la race blanche pouvait se donner, dans une paix sans mélange, le spectacle sacré de sa propre présence. Les magasins de cette rue, modes, parfumeries, tabacs américains, ne vendaient rien d’utilitaire. L’argent même, ici, ne devait servir à rien. Il ne

fallait pas que la richesse des blancs leur pèse. Tout y était noblesse.

C’était la grande époque. Des centaines de milliers de travailleurs indigènes saignaient les arbres des cent mille hectares de terres rouges, se saignaient à ouvrir les arbres des cent mille hectares de terres qui par hasard s’appelaient déjà rouges avant d’être la possession des quelques centaines de planteurs blancs aux fortunes colossales. Le latex coulait. Le sang aussi. Mais le latex* seul était précieux, recueilli, et recueilli, payait. Le sang se perdait. On évitait encore d’imaginer qu’il s’en trouverait un grand nombre pour venir un jour en demander le prix.

Où j'en suis dans mon devoir




3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 2 mai 2010
slt
pour ton introduction: tu dois présenter l'auteur (dire qui c'est donc en l'occurrence Marguerite Duras) et inscrire le titre (à souligner lors de la rédaction) situé l'extrait dans l'œuvre complète (si possible voir avec le para texte) faire un très court résumer de cet extrait (une a deux phrase maxi) réécrire ta problématique et annoncer ton plan (I- et II- )


En ce qui concerne ton premier axe, ne connaissant pas ta problématique je ne peux pas t aider. Je peux juste te dire qu'il te faut , au début de ta première partie, une phrase du genre: Nous allons voir dans cette première partie que ...
évite les répétitions et n'oublie pas les alinéas!

en espérant t'avoir aider, bon courage.
Anonyme
Posté le 2 mai 2010
Merci mais est ce que tu peux regarder j'ai fait mon introduction et le 1er axe regarde le titre : JUSTE
Anonyme
Posté le 2 mai 2010
CORRIGER MOI

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte