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Sujet du devoir
L'albatros
Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Charles Baudelaire Les Fleurs du mal
Consigne : vous rédigerez une partie d’un commentaire composé en développant par exemple comment l’auteur exprime la solitude du poète.
Où j'en suis dans mon devoir
Le poème L'Albatros est fondé sur une double comparaison. L'albatros est personnifié étant donné que le poète est comparé à l'oiseau. Grâce à un réseau de personnification, les trois premières strophes comparent l'albatros à un roi déchu ("roi" vers 6), à un voyageur ailé tombé du ciel.
4 commentaires pour ce devoir
Ce que tu as écrit est un copié/collé.
https://commentairecompose.fr/lalbatros-baudelaire-commentaire/
L'albatros est une métaphore. C'est une figure du poète.
Il est à l'aise dans les airs, dans les hauteurs. Maladroit sur le pont.
Ainsi le poète est dans son élément quand il vise un idéal élevé.
L'albatros est le jouet des matelots. On se moque de lui, pire on le martyrise.
Le poète se sent incompris. Il est souvent jugé inutile par les bourgeois. On rit de son travail.
Cependant, l'albatros a de l'envergure. De même le poète est "le prince des nuées". Il voit plus haut, plus loin. seul mais supérieur par sa mission.
salut je vais t'aider j'aime énormément ce poème et je l'ai étudié quand j'étais en première pour le bac de français.
Pour le commentaire il peut y avoir 2 parties mais je te donne celle ou il y a plus de choses à dire.
B- Le poète incompris
Pour la première partie tu peux mettre que le poète est semblable au prince des nuées qui est l'albatros et que toute la strophe 4 est une métaphore filée qui s'appui sur le v.13 qui est une métaphore animale. En revanche dans les
Beaudelaire revisite le thème du poète incompris grâce à plusieurs éléments.
on a au v.5 et 6 " que ces rois....honteux"
v.7"laisse ....blanches"
v.10"lui naguère....laid"
v.15"éxilé sur ....huées
Le poète est incompris des contemporains, il critique la société.
v.15"exilé sur...huées"
v.11"l'un...brûle-gueule"
Durant les 3 premières strophes on voit que l'albatros est comparé à un homme "maladroit", "compagnon de voyage", au début on pouvait penser qu'on nous parlait de l’oiseau mais c'était juste un moyen pour le poète de mieux parler de lui-même. C'est pour cela qu'il se compare à l'albatros, quand le poète est au milieu des autres personnes ils ne se sent pas à l'aise il reçoit des critique mais quand il écrit ses poèmes c'est comme si il était un roi il se sent supérieur aux autres.
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Souvent, pour s'amuser, les hommes d'équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
La recherche des hommes et de la société, une nécessité pour le poète
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.
L'albatros ( le poète) ridiculisé, car incompris
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !
L'albatros ( le poète) inadapté à la société
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.
Le poète , sublime, inaccessible pour le commun des mortels