une vie de Maupassant

Publié le 28 janv. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 3 févr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

je dois faire un exposé est j'ai le choix entre
-Etude du personne de jeanne
-Etude des femmes autour de jeanne
-Etude du thème de l'amour

Où j'en suis dans mon devoir

vous pouvez m'aider vous choisisez le theme ke vous préferer et me donner des argument et m'aider a commencer s'il vous plait



5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 29 janv. 2010
Tu n'as aucune préférence? L'étude du personnage de Jeanne est le choix qui me semble le plus simple, car tu pourras trouver plus facilement des idées il me semble.

copier coller:
"Personnage principal de l’histoire. Jeanne est une grande jeune fille, blonde aux yeux bleus, aux formes épanouies. Ayant reçu une éducation destinée à éveiller en elle l'amour de la nature, elle ne connaît rien des réalités et rêve de l'homme idéal. Elle est persuadée de la beauté et de l'innocence du mariage. Si elle croit le trouver en Julien, elle ne connaîtra comme amour que la bestialité sexuelle de son mari, et son hypocrisie. Elle consacre sa vie à son fils qui part à l'âge de 15 ans. Elle reste en contact avec lui mais il lui manque énormément et elle souffre beaucoup de son absence.

Le personnage de Jeanne est inspirée de Laure de Maupassant, d'Emma Bovary et de Mme Aubain"

Quelques liens qui pourraient t'être utiles, tu y trouveras de nombreuses infos sur Jeanne et son rôle dans le livre:

http://www.bacdefrancais.net/unevie-1.php

http://guydemaupassant.mes-biographies.com/Une-vie.html

http://209.85.229.132/search?q=cache:XKqWutdArUQJ:www.smeno.com/fileadmin/media/pdf_studyrama/etudesoeuvres/Maupassant/oeuvre_maupassant_une-vie.pdf+une+vie+de+Maupassant+jeanne&cd=4&hl=fr&ct=clnk&gl=fr&client=firefox-a

Bon courage!
Anonyme
Posté le 29 janv. 2010
le livre je les deja lu mais je n'esp pas d'idée
Anonyme
Posté le 31 janv. 2010
Je me doute que tu as déjà lu le livre. Je ne comprend pas pourquoi tu dis ça...
Anonyme
Posté le 31 janv. 2010
A - Rapprochement entre Jeanne et les bêtes

Osmose, fusion (vocabulaire, champ lexical : " affinité ", " l'unissait ")
Reflet de l'agitation qui anime Jeanne (inversion du vocabulaire : " fourmillant ", " cœur ", " frémissement ", " bêtes ")
Comparaison (" que son cœur comme cette soirée claire ", " pareils à ")= similitude
B - L'éveil des désirs en Jeanne
Soudaineté de cet éveil, brutalité (" soudain ")
Multiplicité de ces désirs (" milles ")
Caractère vague de ces désirs : Jeanne se sent assaillie par ces désirs " rôdeurs "
Les effets produits par set éveil des désirs (" émoi ", " bouleversement ", " troubles ")
Manifestation de ce trouble : " frissons ", " palpiter "
Ce qu'apportent ces désirs : l'attente du bonheur
C - L'éveil des désirs : l'évolution de Jeanne
" Le bonheur de respirer " au début du passage
Le bonheur naturel, spontané, vécu, immédiat
Il se traduit par une quiétude, un apaisement (champ lexical, comparaison, " bain frais ")
Le bonheur auquel Jeanne aspire à la fin du texte, bonheur absolu à venir qui va faire l'objet d'une quête " surhumaine ", " insaisissable "
L'éveil des désirs qui permet de passer d'une conception à l'autre (le rôle des indices chronologiques " d'abord ", " soudain " et l'évolution
Quête du bonheur absolu lié à l'amour " et elle…. ? "
1) Une jeune fille "ignorée et ignorante des choses humaines"

Influence de l'hérédité : mère = romantique, lit Corinne, père = adepte de Rousseau, amour de la Nature
Son "éducation sentimentale": en effet le baron a préparé un projet d'éducation basé sur l'observation de la Nature, souhaite "la tremper dans une sorte de poésie raisonnable" .On ressent tout le pessimisme de Maupassant dans l'oxymore "poésie raisonnable", et l'on devine à l'avance l'échec de ce plan d'éducation.

2) Une passivité de mauvaise augure:

Dès la 1ère phrase, le lecteur s'attend à de l'action ("et elle se mit à...") mais verbes d'état. Jeanne ne va pas à l'amour, c'est lui qui vient à elle, elle est complètement objet, soumise. Son seul mouvement, dans le dernier paragraphe est "inconscient".

3)Le poids de la rêverie

La 1ère phrase de l'extrait constitue 1 paragraphe = pause = exaltation de la rêverie. Reprise en anadiplose + exclamation nominale montrent que Jeanne fonctionne aux sentiments.
A la fin du passage, le rêve atteint son paroxysme et devient presque réalité, mais Maupassant dénonce cette volonté de s'aveugler, et montre qu'elle se trompe: beaucoup d'indéfinis, d'approximations, ( "vague", semble" presque"...) Jeanne est bien dans l'erreur et veut étreindre l'abstrait, fusionner avec le vide. M utilise un terme dépréciatif pour désacraliser cette osmose ("haleine").
Anonyme
Posté le 31 janv. 2010
Dans Une vie, Guy de Maupassant raconte l'existence malheureuse d'une héroïne, Jeanne, dans sa Normandie natale. Mais au début du roman, la jeune fille est encore naïve et pressée de connaître toutes les joies de l'existence qu'elle a imaginées dans le couvent où se déroula une partie de son enfance. Durant le voyage de retour vers la demeure familiale, ses parents et la servante l'accompagnent dans leur berline. Il pleut sur le paysage normand. Maupassant s'attache à décrire avec réalisme ce temps et ces lieux maussades, qu'il connaît bien puisqu'il en est originaire. Les personnages subissent la morosité de ce cadre, sauf Jeanne.

Le cadre spatio-temporel est tracé avec réalisme. Le port de Rouen est évoqué par "le long boulevard du mont Riboudet" et les mâts des bateaux. La campagne apparaît à deux reprises avec "les prairies" et "les campagnes monotones" Mais la Normandie est placée sous le signe de la pluie qui est omniprésente dans le texte.

La "bourrasque" indique la présence d'un vent violent, qui accentue la force de l'averse : elle " battait les vitres, inondait la chaussée ", elle est " acharnée ", les campagnes sont " trempées. Comme l'action se déroule au mois de mai, le temps est donc orageux mais chaud, comme le dévoilent le " ruissellement tiède " et la " buée d'eau bouillante ".

Tout le cadre baigne dans l'humidité : le " brouillard d'eau " unit l'air et le liquide. Par eux, la pluie trouble la vision, et les couleurs manquent dans ce paysage. Au contraire, la vue est gênée si bien que tout se mêle, la terre devient " boue " par son mélange avec l'eau, et même les animaux n'exhalent plus un souffle chaud, mais une " buée d'eau bouillante ". Même le saule a l'air " noyé ".



Étrangement, l'une des seules clartés du passage vient de " soleils de boue ", donc de la terre et non du ciel. L’auteur suggère ainsi les éclats provoqués par le soulèvement brutal des flaques bourbeuses. La lumière ne vient donc pas de ce ciel " ruisselant ", mais de la terre. Il semble bien que l’humidité domine le soleil puisque c’est de l’eau que jaillit la clarté. L'autre lumière vient des " croupes luisantes " des chevaux trempés.

D’autres sensations sont liées à la pluie. L’ouïe est sollicitée par le gémissement de la bourrasque, le battement de l'eau contre les vitres, le clapotement des fers dans les flaques. Une allitération en [t] rend le tintement de l'eau sur le verre : " La bourrasque gémissante battait les vitres. "



La monotonie du paysage et celle de l'ondée assombrissent le tableau au point qu'il donne une impression de mélancolie profonde. Le champ lexical de la tristesse domine :" gravement ", " tristesse ", " tristement ", " gémissante ", " morne ", " désolation ". Une comparaison accentue cet effet : les mâts se dressent " comme des arbres dépouillés ". La mort est présente à propos du saule, qui semble " noyé, les branches tombantes avec un abandonnement de cadavre ". Certes il s'agit ici d'un arbre pleureur, mais l'image suggérée s'accorde bien à la tonalité funèbre du paysage.



Le paysage a une influence sur les personnages qui réagissent de manière différente.

Le silence : la monotonie de l'extérieur, la longueur du trajet et le balancement de la berline provoquent l'assoupissement de la mère, la songerie du père et de Rosalie. Cette songerie n'est pas le signe d'une intense activité intellectuelle ou d'émotions : la servante rumine ses pensées comme un animal; le père semble seulement regarder par la vitre avec " un oeil morne ".

Le cocher s'enfonce dans ses habits pour se protéger de la pluie, au point qu'il disparaît ; la mère se penche en arrière et ferme les yeux: ces deux personnages s'extraient du monde. Les autres restent immobiles.

Le silence domine : aucune conversation, aucune effusion dans la berline, malgré les retrouvailles puisque Jeanne vient de quitter le couvent. Seuls la voiture et les chevaux s’agitent.

L'influence du paysage s'exerce sur les humains au point que " les esprits eux- mêmes semblaient mouillés ". En fait, le vocabulaire employé pour le paysage est repris pour les héros : l'abandon physique de la mère rappelle celui du saule, l'oeil du baron est morne comme le paysage. Inversement, la bourrasque est personnifiée, puisqu'elle est " gémissante ". Une tristesse identique frappe donc la nature et les créatures.



Pourtant, la jeune fille reste heureuse. La conjonction de coordination " mais " marque l'opposition de sa réaction avec celle de sa famille.

Une longue phrase, l'avant-dernière du texte, énumère les joies et les désirs que lui procure ce voyage et le retour vers les Peuples. Loin de se sentir agressée par la pluie, elle se réjouit d'être au sec dans la berline : l'idée apparaît deux fois, avec " abritait " et " à l'abri ". Au lieu de subir la contagion de la mélancolie, elle tire des sensations agréables des moindres détails ou en imagine d'autres : elle veut tendre sa main pour recevoir l'eau ; elle aime le mouvement de la berline, le paysage. Le vocabulaire des sensations (" boire ", " voir ", " être emportée ", " se sentait ", " se sentir ") accompagne l'expression du désir et des plaisirs : " sa joie ", " elle avait envie ", " elle jouissait ".

Alors que les autres s'enfoncent dans le silence, elle a envie de chanter pour exprimer son bien- être.

La jeune fille sort d'un couvent, où elle était enfermée. Ce voyage lui donne un avant-goût de la liberté et des plaisirs qu'elle se promet. La nature, le mouvement lui sont rendus. Sa jeunesse peut aussi expliquer cet enthousiasme : les moindres sensations sont encore nouvelles pour elle; sa sensualité s'éveille aussi. Une comparaison empruntée à la nature exprime ses sentiments : alors que la pluie répand la tristesse et la mort sur le paysage ou les êtres, Jeanne est une " plante " jusqu'alors maintenue loin de l'air, et que l'eau tiède régénère. À la mort qui envahissait tout le texte s'oppose le verbe " revivre ". Pour la jeune fille, la mort était de rester au couvent.





Maupassant peint dans ce texte un tableau noir et blanc qui représente aussi avec réalisme une traversée des campagnes normandes sous un orage printanier. Mais il sait aussi suggérer les émotions des personnages, et particulièrement de son héroïne, qui tranche sur le reste du monde par son bonheur presque enfantin. Malheureusement, ce début de roman peut présager la suite : peu à peu, Jeanne sera envahie par la tristesse du monde, et perdra son enthousiasme initial.

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