devoir 4 histoire géo CNED, L'agriculture peut-elle nourri la planète ?

Publié le 12 déc. 2018 il y a 5A par Loulou14130 - Fin › 15 déc. 2018 dans 5A
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Sujet du devoir

Gérer les ressources terrestres

Chapitre 1 : Nourrir les hommes

Point de méthodologie travaillé : étude critique d’un corpus documentaire (caricature/ texte)

Sujet : « L’agriculture biologique peut-elle nourrir la planète ? »

Consigne : Après avoir présenté les documents, analysez et confrontez leur point de vue vis-à-vis de l’agriculture biologique. Puis montrez l’intérêt de ces documents et leurs éventuelles limites.

Document 1 : L’agriculture biologique vue par une caricaturiste américaine.

Traduction : [à gauche] Biologique [à droite] Contaminé, pollué, cancérigène, fade, mais moins cher.

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© Liza Donnelly (caricature, visible sur www.condenaststore.com ou www.cartoonbank.com)

Document 2 : L’agriculture biologique pour résoudre les défis alimen- taires

« La FAO constate dans un rapport que l’agriculture bio n’est plus cantonnée aux pays riches, et qu’elle est capable de nourrir la planète. Partout dans le monde, le nombre de reconversions va bon train : l’agriculture bio est présente dans 120 pays, elle recouvre 31 millions d’hectares, pour un marché de plus de 40 milliards de dol- lars. Et notre propre agriculture bio est en quelque sorte l’héritière de l’agriculture traditionnelle des paysans d’autrefois, nos grands-parents, qui avaient compris qu’on devait préserver la ressource, ne pas maltraiter les animaux.

Pour se passer de pesticides qui causent d’innombrables décès dans le tiers- monde, souvent par mauvaise utilisation, la FAO avait déjà préconisé il y a quelques années la lutte biologique pour se débarrasser des insectes ravageurs. Cette pra- tique consiste à utiliser des insectes utiles contre les insectes nuisibles. Chez nous, les braves coccinelles exterminent proprement les pucerons...

Aujourd’hui, la FAO saute le pas et encourage les pays du monde entier à dévelop- per le bio. Les avantages qu’elle met en avant sont connus au niveau agronomique : entretien des sols (qui s’appauvrissent, victimes de l’agriculture intensive, avec la perspective de la stérilisation des sols), recours à des produits naturels contre des produits chimiques, moindre pollution, meilleur goût...

Mais l’étude produite le 3 mai à Rome reconnaît encore en faveur du bio une meil- leure efficience par rapport aux coûts, une résistance accrue des écosystèmes face au stress climatique, une réduction de l’utilisation des carburants fossiles... Le bio est à même de maintenir les structures rurales, d’empêcher le gonflement des bidonvilles urbains, car il nécessite plus de bras. D’un point de vue holistique, le bio est préférable.

La FAO atteste ainsi sur son site :

« L’agriculture biologique est un mode de gestion globale de la production qui exclut l’utilisation d’engrais et de pesticides de synthèse et d’organismes génétiquement modifiés, réduit au maximum la pollution de l’air, du sol et de l’eau, et optimise la santé et la productivité des communautés interdépendantes de végétaux, d’ani- maux, et d’êtres humains. »

Qu’ajouter ? Que l’agriculture intensive vit aujourd’hui sur les bas prix du pétrole, que demain les bras seront plus économiques que les machines...

L’avenir de l’agriculture est dans le bio, ne saccageons pas la planète. A nous de la défendre contre l’épandage de poisons, la perte de sens de l’agriculture indus- trielle, et contre la position du Conseil européen du 12 juin 2007, qui vient d’imposer aux consommateurs de l’UE l’acceptation d’une contamination des produits bio à hauteur de 0.9% (comme les produits non bio), pour rendre impossible toute reven- dication d’absence d’OGM, et ne pas gêner l’industrie des biotechnologies. »

G. Moricourt, « Selon la FAO, l’agriculture bio peut nourrir la planète »,www.rue89.com, 30 juin 2007.

Conseils préalables

En présentant les documents, vous devez insister sur leur nature différente (rap- port officiel/caricature), ainsi que sur le point de vue des auteurs (une institution internationale/un caricaturiste).

La caricature doit donner lieu à une lecture de l’image et à une interprétation. Du- rant la lecture d’image, il faut décrire soigneusement le document. Pour interpré- ter l’image, il faut se demander quel message l’auteur veut transmettre.

Où j'en suis dans mon devoir

Bonjour, pouvez vous m'aider à répondre à la consigne, en m'expliquant les "lignes directives" svp 




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