L'Humanisme et la Renaissance

Publié le 20 févr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 18 nov. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Plan de dissertation au sujet suivant : Humanisme et Renaissance : deux nouvelles conceptions de l'Homme.


Avec l'introduction et conclusion rédigées, indiquer les titres des parties et des sous parties et avec un example par sous partie.

Où j'en suis dans mon devoir

Introduction et conclusion déjà rédigées.


humanus = instruit +cultivé —> intellectuels du XV et XVème siècle qui mettent au centre de leurs études l'Homme et la lecture des textes antiques


Renaissance = renouveau culturel artistique en Italie puis en Europe, aussi au XV et XVème siècle.


Parties :


l'Homme au centre du monde


Rnouveaux techniques




1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 20 févr. 2010

Bonsoir,


Ceci peut t'aider :


 


 


L'humanisme une nouvelle conception de l'homme.


Né en Italie au XVe siècle, étendu à l'Europe des villes au siècle suivant, l'humanisme est un mouvement de pensée qui, tout en redécouvrant les textes de l'Antiquité, propose une nouvelle conception de l'homme et de l'univers. Les humanistes pensent que l'homme est capable de s'améliorer grâce à l'instruction, la culture, la compréhension du monde. A l'image du Français Rabelais, ils s'intéressent à toutes la formes de la connaissance (mathématiques, astronomie, philosophie, médecine, théologie...) et souhaitent une éducation qui développe la liberté de chacun. L'imprimerie permet, à partir du milieu du XVe siècle, une large diffusion de la culture et des idées des humanistes.


I. L’humanisme, nouvel état d’esprit qui se diffuse partout en Europe


1) L’Italie, berceau de la Renaissance et de l’humanisme


Les bases de l’humanisme : retour à l’Antiquité, esprit critique, désir de connaître et de savoir, ouverture d’esprit, homme au centre des préoccupations, créer l’homme parfait. Renaissance (perspective, nouveaux thèmes, nouveau style) importance de viles comme Florence, Rome, Milan… dans la création et la réflexion grâce à des mécènes (Médicis, Sforza, papes) qui stimulent les artistes (Botticelli, Giotto, Masaccio, Brunelleschi…) Italie = école artistique où l’on vient étudier et qui inspire


2) La Renaissance en Europe


Diffusion du mouvement dans l’ensemble de l’Europe axe rhénan : Empire (Grünewald, Holbein, Dürer) Flandres… mécénat des Ducs de Bourgogne, création artistique : Bosch, Van Eyck, val de Loire (rôle de François 1er, châteaux de la Loire, stimulation de l’italianisme avant de créer un style purement français : Lescot, Pilon, Palissy) autres régions : Angleterre (Shakespeare), Espagne (Cervantès), quelques villes sont aussi des pôles de l‘humanisme (Cracovie, Prague…) Création d’une République des lettres


II. De puissants vecteurs du changement intellectuel de l’Allemagne à l’Italie


1) L’imprimerie, véritable révolution


L'imprimerie, véritable révolution à la base de l’essor européen du livre créée vers 1453 par Gutenberg à Mayence permet la diffusion d’ouvrages de référence (ex : Bibles) mais aussi nouveaux avec des sujets profanes, permet la diffusion de l‘esprit humaniste. Ecrits des érudits sont ainsi connus dans toute l’Europe


2) Les humanistes, au cœur de la République des lettres


Naissance des Humanistes = des érudits, des écrivains comme Pic de la Mirandole, Rabelais… qui s’écrivent, qui publient. Humanistes proposent une nouvelle vision de l’homme et du monde, nouvelles conceptions, découvertes anatomiques, géographiques… intense réflexion au sein du monde des religieux (Erasme et Luther), volonté de vulgariser le texte sacré et de le mettre à la portée de tous (traduction en langue nationale) volonté de moderniser les lettres et la langue en France. Du Bellay, création du Collège des lecteurs royaux en France circulation (voyages) et multiplication des artistes comme Erasme ou Léonard de Vinci (rôle de Français 1er)


III. De nouveaux rapports à Dieu : la réforme, de l’Allemagne à l’Angleterre


1) Les différentes visages de la Réforme


Luther et sa réforme en Allemagne réflexion sur les dysfonctionnements et les pratiques de l’Eglise critique des Indulgences par Luther en 1517 à Wittenberg (95 Thèses), justification par la foi, « Dieu seul, Ecriture seule, Grâce seule » excommunication par le pape mais n’empêche pas la diffusion de la Réforme (protection des princes allemands) nouvel état d’esprit se diffuse car volonté de Luther de mettre le texte sacré à la portée de tous traduction de la Bible en allemand. Calvin en France et à Genève essor d’un mouvement réformé plus radical en France par Jean Calvin, remise en question de l’Eglise et de son rôle l’Homme ne peut rien, choix divin, prédestination essor de ce culte en France avant l’installation à Genève d’une communauté religieuse très stricte La naissance de l'Anglicanisme refus du pape d’annuler le 1er mariage du roi Henry VIII séparation de l’Angleterre avec la papauté acte de suprématie 1534= naissance de l’Eglise anglicane


2) La division religieuse de l’Europe


Dès lors, tolérance plus ou moins grande en Europe tolérance dans l’Empire (cujus regio, ejus religio après la paix d’Augsbourg) intolérance en France (guerres de religion) et dans les zones restées profondément catholiques mais forte division religieuse de l’Europe (sud de l’Europe reste catholique malgré des « poches » de protestantisme, le nord est très influencé par le protestantisme réponse de l’Eglise catholique qui se réforme (fonctionnement, formation, organisation…) concile de Trente.


Conclusion :


Toute l’Europe est marquée par la diffusion de ce nouvel état d’esprit qu’est l’humanisme. Certaines régions, à l’image de l’Italie, sont des lieux clés dans l’essor du processus mais de nombreux espaces sont aussi des stimulants importants dans l’axe rhénan ou en val de Loire. Grâce à ces régions, grâce aux hommes aussi, les savants, les lettrés, les humanistes, la nouvelle façon de penser se diffuse. Bien que confinée à un petit nombre de personnes, une élite intellectuelle, il n’en reste pas moins que cette nouvelle attitude contribue à l’émergence de nouveaux rapports à Dieu, à la naissance d’une nouvelle conception des rapports sociaux et même politiques, dont les philosophes des siècles suivants se nourriront.


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