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Sujet du devoir
Bonjour à tous.
Je me présente devant vous pour vous posez une question que je ne comprend pas concernant l’écume des jours d’en Boris Vian (chapitre 1)
Étudiez la scène de la toilette de Colin. Montrez que la personnification et le détournement des objets introduisent tout de suite a une dimension poétique dans le récit.
merci
Où j'en suis dans mon devoir
j’ai relevé Peigne d’ambre, tapis qui bavent mais je suis perdue
3 commentaires pour ce devoir
Relève les éléments qui montre que le monde de Colin n'est pas tout à fait le monde réel. Par exemple:
"Son peigne d'ambre divisa la masse soyeuse en longs filets orange pareils aux sillons que le gai laboureur trace à l'aide d'une fourchette dans de la confiture d'abricots."
Il a les cheveux orange et le laboureur laboure de la confiture et non de la terre.
Colin se taille les paupières (et non les ongles), etc.
Ils ont besoin d'aide !
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est-ce qu'on peut avoir le texte je ne peux pas savoir car je n'ai pas lu cette oeuvre.
Colin terminait sa toilette. Il s'était enveloppé, au sortir du bain, d'une ample serviette de tissu bouclé dont seuls ses jambes et son torse dépassaient. Il prit à l'étagère de verre, le vaporisateur et pulvérisa l'huile fluide et odorante sur ses cheveux clairs. Son peigne d'ambre divisa la masse soyeuse en longs filets orange pareils aux sillons que le gai laboureur trace à l'aide d'une fourchette dans de la confiture d'abricots. Colin reposa le peigne et, s'armant du coupe-ongles, tailla en biseau les coins de ses paupières mates, pour donner du mystère à son regard. Il devait recommencer souvent, car elles repoussaient vite. Il alluma la petite lampe du miroir grossissant et s'en rapprocha pour vérifier l'état de son épiderme. Quelques comédons saillaient aux alentours des ailes du nez. En se voyant si laids dans le miroir grossissant, ils rentrèrent prestement sous la peau et, satisfait, Colin éteignit la lampe. Il détacha la serviette qui lui ceignait les reins et passa l'un des coins entre ses doigts de pied pour absorber les dernières traces d'humidité.
Boris Vian, L'Ecume des jours