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Sujet du devoir
1. Quelle période de sa vie George sand évoque t elle ? Quels en étaient les acteurs marquants?3. « Avoir l’oiel frais, ne pas courir au soleil »(1.8) qui donne ces conseil à la jeune fille ? S’y conformait elle ? Montre en citant le texte, que George sand est en désaccord avec ce discours. 5. D’ap cette autobiographie qui attendait on des jeunes filles à l’e de George sand?
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Numero 1,3,5 s’i te plaît
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« Avoir l’oeil frais, ne pas courir au soleil »(1.8) qui donne ces conseil à la jeune fille ?
ma pauvre mère, qui estimait la beauté plus que tout, m'en faisait souvent de naïfs reproches.
Quelle période de sa vie George sand évoque t elle ?
durant toute mon enfance,
D’ap cette autobiographie qui attendait on des jeunes filles à l’e de George sand?
Se priver de travail pour avoir l’œil frais, ne pas courir au soleil quand ce don soleil de Dieu vous attire irrésistiblement, ne point marcher dans de bons gros sabots de peur de se déformer le cou-de-pied, porter des gants, c'est-à-dire renoncer à l'adresse et à la force de ses mains, se condamner à une éternelle gaucherie, à une éternelle débilité, ne jamais se fatiguer quand tout nous commande de ne point nous épargner, vivre enfin sous une cloche pour n'être ni hâlée, ni gercée, ni flétrie avant l'âge,
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Est ce cet extrait?
J'étais fortement constituée, et, durant toute mon enfance, j'annonçais devoir être fort belle, promesse que je n'ai point tenue. Il y eut peut-être de ma faute, car à l'âge où la beauté fleurit, je passais déjà les nuits à lire et à écrire. Etant fille de deux êtres d'une beauté parfaite, j'aurais dû ne pas dégénérer, et ma pauvre mère, qui estimait la beauté plus que tout, m'en faisait souvent de naïfs reproches. Pour moi, je ne pus jamais m'astreindre à soigner ma personne. Autant j'aime l'extrême propreté, autant les recherches de la mollesse m'ont toujours paru insupportables.
Se priver de travail pour avoir l’œil frais, ne pas courir au soleil quand ce don soleil de Dieu vous attire irrésistiblement, ne point marcher dans de bons gros sabots de peur de se déformer le cou-de-pied, porter des gants, c'est-à-dire renoncer à l'adresse et à la force de ses mains, se condamner à une éternelle gaucherie, à une éternelle débilité, ne jamais se fatiguer quand tout nous commande de ne point nous épargner, vivre enfin sous une cloche pour n'être ni hâlée, ni gercée, ni flétrie avant l'âge, voilà ce qu'il me fut impossible d'observer. Ma grand-mère renchérissait encore sur les réprimandes de ma mère, et le chapitre des chapeaux et des gants fit le désespoir de mon enfance ; mais, quoique je ne fusse pas volontairement rebelle, la contrainte ne put m'atteindre. Je n'eus qu'un instant de fraîcheur et jamais de beauté. Mes traits étaient cependant assez bien formés, mais je ne songeai jamais à leur donner la moindre expression. (...)
Somme toute, avec des cheveux, des yeux, des dents et aucune difformité, je ne fus ni laide ni belle dans ma jeunesse, avantage que je considère comme sérieux à mon point de vue, car la laideur inspire des préventions dans un sens, la beauté dans un autre. On attend trop d'un extérieur brillant, on se méfie trop d'un extérieur qui repousse. Il vaut mieux avoir une bonne figure qui n'éblouit et n'effraye personne, et je m'en suis bien trouvée avec mes amis des deux sexes."
George Sand, Histoire de ma vie, 1847
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