devoir de français !! aidé moi svp urgent !

Publié le 21 févr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 26 févr. 2010 dans 14A
5

Sujet du devoir

"LA FOLLE" de Maupassant;

Tenez, dit M. Mathieu d'Endolin, les bécasses me rappellent une bien sinistre anecdote de la guerre.
Vous connaissez ma propriété dans le faubourg de Cormeil.
Je l'habitais au moment de l'arrivée des Prussiens.
J'avais alors pour voisine une espèce de folle, dont l'esprit s'était égaré sous les coups du malheur. Jadis, à l'âge de vingt-cinq ans, elle avait perdu, en un seul mois, son père, son mari et son enfant nouveau-né.
Quand la mort est entré une fois dans une maison, elle y revient presque toujours immédiatement, comme si elle connaissait la porte.
La pauvre jeune femme, foudroyée par le chagrin, prit le lit, délira pendant six semaines. Puis, une sorte de lassitude calme succédant à cette crise violente, elle resta sans mouvement, mangeant à peine, remuant seulement les yeux. Chaque fois qu'on voulait la faire lever, elle criait comme si on l'eût tuée. On la laissa donc toujours couchée, ne la tirant de ses draps que pour les soins de sa toilette et pour retourner ses matelas.
Une vieille bonne restait près d'elle, la faisant boire de temps en temps ou mâcher un peu de viande froide. Que se passait-il dans cette âme désespérée ? On ne le sut jamais ; car elle ne parla plus. Songeait-elle aux morts ? Rêvassait-elle tristement, sans souvenir précis ? Ou bien sa pensée anéantie restait-elle immobile comme de l'eau sans courant ?
Pendant quinze années, elle demeura ainsi fermée et inerte.
La guerre vint ; et, dans les premiers jours de décembre, les Prussiens pénétrèrent à Cormeil.
Je me rappelle cela comme d'hier. Il gelait à fendre les pierres ; et j'étais étendu moi-même dans un fauteuil, immobilisé par la goutte, quand j'entendis le battement lourd et rythmé de leurs pas. De ma fenêtre, je les vis passer.
Ils défilaient interminablement, tous pareils, avec ce mouvement de pantins qui leur est particulier. Puis les chefs distribuèrent leurs hommes aux habitants. J'en eus dix-sept. La voisine, la folle, en avait douze, dont un commandant, vrai soudard, violent, bourru.
Pendant les premiers jours, tout se passa normalement. On avait dit à l'officier d'à côté que la dame était malade ; et il ne s'en inquiéta guère. Mais bientôt cette femme qu'on ne voyait jamais l'irrita, il s'informa de la maladie ; on répondit que son hôtesse était couchée depuis quinze ans par suite d'un violent chagrin. Il n'en crut rien sans doute, et s'imagina que la pauvre insensée ne quittait pas son lit par fierté, pour ne pas voir les Prussiens, et ne leur point parler, et ne les point frôler.
Il exigea qu'elle le reçut ; on le fit entrer dans sa chambre.
Il demanda d'un ton brusque.
- Je vous prierai? Matame, de fous lever et de tescentre pour qu'on fous foie.
Elle tourna vers lui ses yeux vagues, ses yeux vides, et ne répondit pas.
Il reprit :
- Che ne tolérerai bas d'insolence. Si fous ne fous levez pas de ponne volonté, che trouverai pien un moyen de fous faire bromener toute seule.
Elle ne fit pas un geste, toujours immobile comme si elle ne l'eût pas vu.
Il rageait, prenant ce silence calme pour une marque de mépris suprême. Et il ajouta :
- Si vous n'êtes pas tescentue temain...
Puis, il sortit.
Le lendemain, la vieille bonne, éperdue, la voulut habiller ; mais la folle se mit à hurler en se débattant. L'officier monta bien vite ; et la servante, se jetant à ses genoux, cria :
- Elle ne veut pas, Monsieur, elle ne veut pas. Pardonnez-lui ; elle est si malheureuse.
Le soldat restait embarrassé, n'osant, malgré sa colère, la faire tirer du lit par ses hommes. Mais soudain il se mit à rire et donna des ordres en allemand.
Et bientôt on vit sortir un détachement qui soutenait un matelas comme on porte un blessé. Dans ce lit qu'on n'avait point défait, la folle, toujours silencieuse, restait tranquille, indifférente aux événements, tant qu'on la laissait couchée. Un homme par derrière portait un paquet de vêtements féminins.
Et l'officier prononça en se frottant les mains :
- nous ferrons pien si vous poufez bas vous hapiller toute seule et faire une bétite bromenate.
Puis on vit s'éloigner le cortège dans la direction de la forêt d'Imauville.
Deux heures plus tard les soldats revinrent tout seuls.
On ne revit plus la folle. Qu'en avaient-ils fait ? Où l'avaient-ils portée ! On ne le sut jamais. La neige tombait maintenant jour et nuit, ensevelissant la plaine et les bois sous un linceul de mousse glacée. Les loups venaient hurler jusqu'à nos portes.
La pensée de cette femme perdue me hantait ; et je fis plusieurs démarches auprès de l'autorité prussienne, afin d'obtenir des renseignements. Je faillis être fusillé.
Le printemps revint. L'armée d'occupation s'éloigna. La maison de ma voisine restait fermée ; l'herbe drue poussait dans les allées.
La vieille bonne était morte pendant l'hiver. Personne ne s'occupait plus de cette aventure ; moi seul y songeais sans cesse.
Qu'avaient-ils fait de cette femme ? s'était-elle enfuie à travers les bois ! L'avait-on recueillie quelque part, et gardée dans un hôpital sans pouvoir obtenir d'elle aucun renseignement.
Rien ne venait alléger mes doutes ; mais, peu à peu, le temps apaisa le souci de mon coeur. Or, à l'automne suivant, les bécasses passèrent en masse ; et, comme ma goutte me laissait un peu de répit, je me traînai jusqu'à la forêt. J'avais déjà tué quatre ou cinq oiseaux à long bec, quand j'en abattis un qui disparut dans un fossé plein de branches. Je fus obligé d'y descendre pour y ramasser ma bête. Je la trouvai tombée auprès d'une tête de mort. Et brusquement le souvenir de la folle m'arriva dans la poitrine comme un coup de poing. Bien d'autres avaient expiré dans ces bois peut-être en cette année sinistre ; mais je ne sais pas pourquoi, j'étais sûr, sûr vous dis-je, que je rencontrais la tête de cette misérable maniaque.
Et soudain je compris, je devinai tout. Ils l'avaient abandonnée sur ce matelas, dans la forêt froide et déserte ; et, fidèle à son idée fixe, elle s'était laissée mourir sous l'épais et léger duvet des neiges et sans remuer le bras ou la jambe.
Puis les loups l'avaient dévorée.
Et les oiseaux avaient fait leur nid avec la laine de son lit déchiré.
J'ai gardé ce triste ossement. Et je fais des voeux pour que nos fils ne voient plus jamais de guerre.

a)1- Qui est le narrateur de l’histoire de la folle ? Que sait-on de lui ? Maupassant et il est né en 1850 et mort en 1893.

2- À quelle époque l’histoire que raconte le narrateur se déroule-t-elle ? Justifie ta réponse à l’aide du texte. je ne trouve pas.

3- Où la scène se passe-t-elle ? Cite les deux lieux évoqués en relevant le texte avec soin. dans la chambre et l'autre je ne l'ais pas trouvé.

B)1- Quels événements sont à l’origine de la maladie de la folle ? la perte de son père de son marie et de son nouveau né.

2- Que lui font les Prussiens ? Pour quelle raison ? il la lève du lit,car il n'ont pas aprécié qu'elle leurs repond pas

3- Quelle est la thèse de l’auteur sur la guerre ? Relève une citation du texte pour prouver ce que tu avances. je ne sais pas

C) Le traitement du temps dans la nouvelle.

1- a) Relève dans le récit du narrateur un retour en arrière. je ne sais pas

b) Quel est son intérêt dans l’histoire ? je ne sais pas

D)
1- Relève trois exemples de paroles de l’officier prussien rapportées au discours direct.
"Je vous prierai? Matame, de fous lever et de tescentre pour qu'on fous foie"
"Che ne tolérerai bas d'insolence. Si fous ne fous levez pas de ponne volonté, che trouverai pien un moyen de fous faire bromener toute seule."
"Che ne tolérerai bas d'insolence. Si fous ne fous levez pas de ponne volonté, che trouverai pien un moyen de fous faire bromener toute seule."

2- Transpose deux de ces paroles qui sont au discours indirect en les rétablissant dans un français correct.

3- Quel effet le discours direct crée-t-il sur le lecteur ? je ne sais pas

Où j'en suis dans mon devoir

a)1- Qui est le narrateur de l’histoire de la folle ? Que sait-on de lui ? Maupassant et il est né en 1850 et mort en 1893.

2- À quelle époque l’histoire que raconte le narrateur se déroule-t-elle ? Justifie ta réponse à l’aide du texte. je ne trouve pas.

3- Où la scène se passe-t-elle ? Cite les deux lieux évoqués en relevant le texte avec soin. dans la chambre et l'autre je ne l'ais pas trouvé.

B)1- Quels événements sont à l’origine de la maladie de la folle ? la perte de son père de son marie et de son nouveau né.

2- Que lui font les Prussiens ? Pour quelle raison ? il la lève du lit,car il n'ont pas aprécié qu'elle leurs repond pas

3- Quelle est la thèse de l’auteur sur la guerre ? Relève une citation du texte pour prouver ce que tu avances. je ne sais pas

C) Le traitement du temps dans la nouvelle.

1- a) Relève dans le récit du narrateur un retour en arrière. je ne sais pas

b) Quel est son intérêt dans l’histoire ? je ne sais pas

D)
1- Relève trois exemples de paroles de l’officier prussien rapportées au discours direct.
"Je vous prierai? Matame, de fous lever et de tescentre pour qu'on fous foie"
"Che ne tolérerai bas d'insolence. Si fous ne fous levez pas de ponne volonté, che trouverai pien un moyen de fous faire bromener toute seule."
"Che ne tolérerai bas d'insolence. Si fous ne fous levez pas de ponne volonté, che trouverai pien un moyen de fous faire bromener toute seule."

2- Transpose deux de ces paroles qui sont au discours indirect en les rétablissant dans un français correct.

3- Quel effet le discours direct crée-t-il sur le lecteur ? je ne sais pas



6 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 22 févr. 2010
1.Je n'ai pas lu la nouvelle, mais pour la première question, attention de ne pas confondre auteur et narrateur. Il semble que le narrateur soit M. Mathieu d'Endolin. Tu n'as plus qu'à chercher toutes les informations qui sont données sur lui dans le texte.

2. L'histoire se passe durant la guerre cela devrait t'aiguiller... "L'armée d'occupation s'éloigna."
Anonyme
Posté le 22 févr. 2010
merci !!
Anonyme
Posté le 22 févr. 2010
A)
1 - M. Mathieu d'Endolin, il a une propriété dans le faubourg de Cormeil...
2 - Pendant la guerre " L'armée d'occupation s'éloigna "
3 - Sa chambre " on le fit entrer dans sa chambre." et (Dehors " il sortit." )

B)

1 - la perte de son père ainsi que de son mari et de son nouveau né.
2 - Ils lèvent la folle de son lit car elle ne veut pas se lever par fierté pour voir les Prussiens
3 -

C)
1 - "Je me rappelle cela comme d'hier"
2 -

D)
1 - "Je vous prierai? Matame, de fous lever et de tescentre pour qu'on fous foie"
"Che ne tolérerai bas d'insolence. Si fous ne fous levez pas de ponne volonté, che trouverai pien un moyen de fous faire bromener toute seule."
" nous ferrons pien si vous poufez bas vous hapiller toute seule et faire une bétite bromenate. "

2- Je ne toléreré pas d'insolence. Si vous ne vous levez pas de bonne volonté, je trouveré bien un moyen de fous faire promener toute seule.
Je vous prierai Madame de vous lever et de descendre pour qu'on vous voie
3 - le lecteur a l'impression que ces paroles ont été réellement prononcées

J'espère que ça va t'aider un peu , Bon courage
Anonyme
Posté le 22 févr. 2010
oui tu ma même beaucoup aidé !! merci
Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
J'ai réfléchis pour les questions :
B)3 - "les bécasses me rappellent une bien sinistre anecdote de la guerre".
C)2 - L'histoire aurait pu être écrite pour se remémorer la Guerre présentée dans l'extrait.

(Je ne suis pas sur de mes réponses, mais elles pourront peut-etre te mettre dans la bonne direction )

Voilà, Bonne continuation
Anonyme
Posté le 23 févr. 2010
merci !!

Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte