DM de français - question - Le peigne cassé - Jean Jaques Rousseau

Publié le 16 sept. 2018 il y a 5A par Anonyme - Fin › 19 sept. 2018 dans 5A
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Sujet du devoir

Bonjour,                                                                               Classe: 3éme

Voici mon devoirs de français que je dois rendre demain (Lundi 17 septembre).

Question:

Question n°1: Quelles sont les principales étapes de l'incident relaté par Rousseau?

Question n°2: Qu'est ce qui montre que les adultes n'ont pas cru en l'innocence du jeune Rousseau ?

Question n°3: Quels procédés Rousseau utilise-t-il pour clamer son innocence dans le dernier paragraphe ? Répondez en relevant des termes du texte.

Voici le texte:

J’étudiais un jour seul ma leçon dans la chambre contiguë à la cuisine. La servante avait mis sécher à la plaque les peignes de Mlle Lambercier. Quand elle revint les prendre, il s’en trouva un dont tout un côté de dents était brisé. A qui s’en prendre de ce dégât ? personne autre que moi n’était entré dans la chambre. On m’interroge : je nie d’avoir touché le peigne. M. et Mlle Lambercier se réunissent, m’exhortent, me pressent, me menacent : je persiste avec opiniâtreté ; mais la conviction était trop forte, elle l’emporta sur toutes mes protestations, quoique ce fût la première fois qu’on m’eût trouvé tant d’audace à mentir. La chose fut prise au sérieux ; elle méritait de l’être. La méchanceté, le mensonge, l’obstination parurent également dignes de punition ; mais pour le coup ce ne fut pas par Mlle Lambercier qu’elle me fut infligée. On écrivit à mon oncle Bernard ; il vint. Mon pauvre cousin était chargé d’un autre délit, non moins grave : nous fûmes enveloppés dans la même exécution. Elle fut terrible. […]
On ne put m’arracher l’aveu qu’on exigeait. Repris à plusieurs fois et mis dans l’état le plus affreux, je fus inébranlable. J’aurais souffert la mort, et j’y étais résolu. Il fallut que la force même cédât au diabolique entêtement d’un enfant, car on n’appela pas autrement ma constance. Enfin je sortis de cette cruelle épreuve en pièces, mais triomphant.

Dernier paragraphe :

Il y a maintenant près de cinquante ans de cette aventure, et je n’ai pas peur d’être aujourd’hui puni derechef pour le même fait ; eh bien, je déclare à la face du Ciel que j’en étais innocent, que je n’avais ni cassé ni touché le peigne, que je n’avais pas approché de la plaque, et que je n’y avais même pas songé. Qu’on ne me demande pas comment ce dégât se fit : je l’ignore et ne puis le comprendre ; ce que je sais très certainement, c’est que j’en étais innocent.




1 commentaire pour ce devoir


niogret2m
niogret2m
Posté le 16 sept. 2018

Pour retrouver les étapes de ce récit, tu peux t'appuyer sur les temps/

L'imparfait/Le passé simple/ Le présent ...

J’étudiais un jour seul ma leçon dans la chambre contiguë à la cuisine. La servante avait mis sécher à la plaque les peignes de Mlle Lambercier.

Quand elle revint les prendre, il s’en trouva un dont tout un côté de dents était brisé. A qui s’en prendre de ce dégât ? personne autre que moi n’était entré dans la chambre.

On m’interroge :


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