exposer sur les paroles de poilus

Publié le 30 déc. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 6 janv. 2012 dans 12A
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Sujet du devoir

bonjour je doit faire un exposer sur les parole de poilus j'ai quelque consigne ou je n'est pas trouver la reponse pourriez vous m'aidez s'ils vous plait voila les consignes ?


1/JE PLACE CES TEXTES DANS UN CONTEXTE HISTORIQUE PLUS LARGE EN ME RéFéRENT A LA CHRONOLOGIE DU CONFLIT (j'ai deja trouver pour le deuxieme texte mais j'ai pas trouver pour le premier texte )

chronlogie du conflit
1915

15 fevrier-18mars = tentative de perceé en champagne
29 février = début de l'operation franco-anglaise des dardanelle
11 mars = l'angleterre déclare le blocus de l'allemagne
mars = echec naval des alliés aux dardanelles
22 avril = premiére utilisation des gaz asphyxiants a langemark (prés dypres)
26 avril = traité de londres entre l'italie et les allies
7 mai = torpillage du lusitania
9 mai-18 juin = deuxieme offensive francaise en artois
23 mai = entrée en guerre de l'italie aux cotes des allié
10 septembre =naissance du canard enchané journal humoristique qui cherche a reaagir contre les mensonge de la presse et contre le bourage de cranes
22 septembre -6 octobre= deuxieme tentative de percée en champagne
25 septembre - 11 octobre =troisieme tentative de percee en artois

1916

8 - 9 janvier= les dernier troupe alliés quitent les dardennells
9 fevrie r= service millitaire obligatoire en angleterre
21 février= chute de douaumont
6-10 mars = la cote 304 et le mort - homme résistent a l'offensive allemand
2 mai = a vedun nivelle remplace pétain
6 juin = chute du fort de vaux
23 juin = verdun est pour les francais
1 juillet = début de l'offensive anlaise et de la bataille de la somme
3aout = le feu d'henri barbusse commence a etre en feuilleton dans l'oeuvre
20 aout = entree en guerre de la roumanie au cotes des allies
15 septembre = des chars d'assaut sont utillise pour la premiere fois par les anglais
24 octobre= les francais contre attaquent dans la zone de verdun reprise de douaumont
2 decembre = nivelle remplace joffre
6 decembre = bucarest est occupe par les allemands
18 novembre = fin de la bataille de la somme 1 millon de victimes
18 decembre = fin de la bataille de verdun 1 millions de victimes
25 decembre = le general joffre est nommé maréchal de france et remplacé par le géneral nivelle a la tete es armées francaise



2/resumer les évenement si elle sont mentioné

3/ annoncer le theme principaux developer dans le texte

situation dénonciation

mise en perspective

historiques


4/je presente en quelque mot son avenir aprés la guerre


Où j'en suis dans mon devoir

rené jacop a éte tue a verdun en 1916il etait fils de charron et lui meme boulanger a bussy en othe dans l'yvone il laissa derriere lui sa femme lucie et ces trois en fant dont l'ainée avait 8 ans

1915

Comment décrire ? Quels mots prendre ? Tout à l'heure nous avons traversé Meaux, encore figé dans l'immobilité et le silence., Meaux avec ses bateaux lavoir coulés dans la Marne et son pont détruit. Puis nous avons pris la route de Soissons et gravi la côte qui nous élevai sur le plateau du nord...

Et alors, subitement, comme si un rideau de théâtre s'était levé devant nous le champ de bataille nous est apparu dans toute son horreur. Des cadavres allemands, ici, sur le bord de la route, là dans les ravins et les champs, des cadavres noirâtres, verdâtres, décomposés, autour desquels sous le soleil de septembre, bourdonnent des essaims de mouches; des cadavres d'hommes qui ont gardé des pauses étranges, les genoux pliés en l'air ou le bras appuyé au talus de la tranché; des cadavres de chevaux, plus douloureux encore que des cadavres d'hommes, avec des entrailles répandues sur le sol; des cadavres qu'on recouvre de chaux ou de paille, de terre ou de sable, et qu'on calcine ou qu'on enterre. Une odeur effroyable, une odeur de charnier, monte de toute cette pourriture. Elle nous prend à la gorge, et pendant quatre heures, elle ne nous abandonne pas. Au moment où je trace ces lignes je la sens encore éparse autour de moi qui me fait chavirer le coeur. en vain le vent soufflant en rafales sur la plaine s'efforçait-il de balayer tout cela : il arrivait à chasser les tourbillons de fumée qui s'élevaient de tous ces tas brûlants; mais il arrivait pas à chasser l'odeur de la mort. "Champs de bataille" ai-je dit plus haut. Non, pas champs de bataille, mais champs de carnage. Car les cadavres ce n'est rien. En ce moment, j'ai déjà oublié leurs centaines de figures grimaçantes et leurs attitudes contorsionnées. Mais ce que je n'oublierai jamais, c'est la ruine des choses, c'est le saccage abominable des chaumières, c'est le pillage des maisons...

René Jabob a été tué à Verdun en 1916, il laissait derrière lui sa femme Lucie et ses trois enfants.



dimanche 14 février 1915

Cher ami,

Quand nous sommes arrivés par ici au mois de novembre, cette plaine était alors magnifique avec ses champs à perte de vue, pleins de betteraves, parsemés de riches fermes et jalonnés de meules de blé. Maintenant c'est le pays de la mort, tous ces champs sont bouleversés, piétinés, les fermes sont brûlées ou en ruine et une autre végétation est née : ce sont les petits monticules surmontés d'une croix ou simplement d'une bouteille renversée dans laquelle on a placé les papiers de celui qui dort là. Que de fois la mort me frôle de son aile quand je galope le long des fossés ou des chemins creux pour éviter leurs « shrapnels » ou le tac-tac de leurs mitrailleuses. La nuit, j'ai couché longtemps dans un tombeau neuf, puis on a changé de cantonnement et je suis maintenant dans un trou que j'ai creusé après un talus. J'emporte ma couverture pendue à ma selle, ma marmite de l'autre côté et en route. J'étais l'autre jour dans les tranchées [des Joyeux]. Je n'ai jamais rien vu de si horrible. Ils avaient étayé leurs tranchées avec des morts recouverts de terre, mais avec la pluie, la terre s'éboule et tu vois sortir une main ou un pied, noirs et gonflés. Il [y] avait même deux grandes bottes qui sortaient dans la tranchée, la pointe en l'air, juste à hauteur, comme des porte-manteaux. Et les « joyeux » y suspendaient leurs musettes, et on rigole de se servir d'un cadavre boche comme porte-manteau. (Authentique.) Je ne te raconte que des choses que je vois, autrement je ne le croirais pas moi-même. [...] Je compte que tu m'enverras des nouvelles de là-bas et je te quitte en t'envoyant une formidable poignée de main.
Taupiac Brigadier 58e Régiment 48e batterie 68e secteur.zelal69
actif




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