La Naissance d'une Passion de Sartre DM

Publié le 3 déc. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 6 déc. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjour, j'ai un devoir à rendre, mais je n'y arrive pas... Merci a tous ceux qui m'aiderons. Bonne journée !!

Dm:

Je dois faire le PROCESSUS D'ECRITURE du texte "La naissance d'une passion de Jean Paul Sartre " ( Désole je n'ai pas arrive a mettre le texte en photo ) 

Dans ce processus on me demande:

-> le moment choisi

-> La mise en marche de l'imagination

-> L'inspiration

-> L'issue

Merci d'avance ;) 

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai commencé la 1er equestion mais je suis pas sure du tout de ma réponse , mais aprés je n'y arrive plus : 

-> le moment choisi

J'ai mis : Le moment choisi est lorsqu'il est dans le train ou il voit une gravure dans son livre.

-> La mise en marche de l'imagination

-> L'inspiration

-> L'issue

Merci de votre aide !!!




6 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 3 déc. 2016

Sans le texte, c'est difficile de t'aider ...

Anonyme
Posté le 3 déc. 2016

Je m'en doute , je vais voir ce que je peux faire. Merci 

Anonyme
Posté le 3 déc. 2016

Voila le texte ;)

Anonyme
Posté le 3 déc. 2016

Je pensai m'évanouir un jour, dans le train de Limoges, en feuilletant l'almanach Hachette: j'étais tombé sur une gravure à faire dresser les cheveux: un quai sous la lune, une longue pince rugueuse sortait de l'eau, accrochait un ivrogne, l'entraînait au fond du bassin. L'image illustrait un texte que je lus avidement et qui se terminait – ou presque – par ces mots: «Était-ce une hallucination d'alcoolique? L'Enfer s'était-il entrouvert?» J'eus peur de l'eau, peur des crabes et des arbres. Peur des livres surtout: je maudis les bourreaux qui peuplaient leurs récits de ces figures atroces. Pourtant je les imitai.

Il fallait, bien sûr, une occasion. Par exemple, la tombée du jour: l'ombre noyait la salle à manger, je poussais mon petit bureau contre la fenêtre, l'angoisse renaissait, la docilité de mes héros, immanquablement sublimes, méconnus et réhabilités, révélait leur inconsistance; alors ça venait: un être vertigineux me fascinait, invisible: pour le voir il fallait le décrire. Je terminai vivement l'aventure en cours, j'emmenai mes personnages en une tout autre région du globe, en général sous-marine ou souterraine, je me hâtai de les exposer à de nouveaux dangers: scaphandriers ou géologues improvisés, ils trouvaient la trace de l'Être, la suivaient et, tout à coup, le rencontraient. Ce qui venait alors sous ma plume – pieuvre aux yeux de feu, crustacé de vingt tonnes, araignée géante et qui parlait – c'était moi-même, monstre enfantin, c'était mon ennui de vivre, ma peur de mourir, ma fadeur et ma perversité. Je ne me reconnaissais pas: à peine enfantée, la créature immonde se dressait contre moi, contre mes courageux spéléologues, je craignais pour leur vie, mon cœur s'emballait, j'oubliais ma main, traçant les mots, je croyais les lire. Très souvent les choses en restaient là: je ne livrais pas les hommes à la Bête mais je ne les tirais pas non plus d'affaire; il suffisait, en somme, que je les eusse mis en contact; je me levais, j'allais à la cuisine, à la bibliothèque; le lendemain, je laissais une ou deux pages blanches et lançais mes personnages dans une nouvelle entreprise. Étranges «romans», toujours inachevés, toujours recommencés ou continués, comme on voudra, sous d'autres titres, bric-à-brac de contes noirs et d'aventures blanches, d'événements fantastiques et d'articles de dictionnaire; je les ai perdus et je me dis parfois que c'est dommage: si je m'étais avisé de les mettre sous clef, ils me livreraient toute mon enfance.

Voila le texte merci de votre aide ;)

willffy
willffy
Posté le 3 déc. 2016

le moment choisi:

un jour, dans le train de Limoges,

un quai sous la lune pour l'image

Quelle concordance!!

willffy
willffy
Posté le 3 déc. 2016

La mise en marche de l'imagination:

un quai sous la lune, une longue pince rugueuse sortait de l'eau, accrochait un ivrogne, l'entraînait au fond du bassin. L'image illustrait un texte que je lus avidement et qui se terminait – ou presque – par ces mots: «Était-ce une hallucination d'alcoolique? L'Enfer s'était-il entrouvert?» J'eus peur de l'eau, peur des crabes et des arbres. Peur des livres surtout: je maudis les bourreaux qui peuplaient leurs récits de ces figures atroces. Pourtant je les imitai.

 


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