Les champs d'honneur

Publié le 7 nov. 2011 il y a 12A par Anonyme - Fin › 12 févr. 2014 dans 10A
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Sujet du devoir

C’est ainsi que Joseph vit se lever une aube olivâtre sur la plaine d’Ypres. Dieu ce matin la, était avec eux. Le vent complice poussait la brume verte en direction des lignes françaises, pesamment plaquée au sol, grand corps mou épousant les moindres aspérités du terrain, s’engouffrant dans les caractères, avalant les bosses et les frises de barbelés, verticale comme celle en mer Rouge qui engloutit les chars de l’armée du pharaon. L’officier ordonna d’ouvrir le feu. Il présumait que derrière ce leurre² se dissimulait une attaque d’envergure. c’était sans doute la première fois qu’on cherchait à tuer le vent. La fusillade libéra les esprits sans freiner la progression de l’immense nappe bouillante, méthodique, inexorable. Et maintenant qu’elle était proche à les toucher, levant devant leurs yeux effarés un bras dérisoire pour s’en proroger, les hommes se demandaient quelle nouvelle cruauté on avait encore inventée pour leur .malheur. Les premiers filets de gaz se déversèrent dans la tranchée. 15Voilà. La terre n’était plus cette uniforme et magnifique boule bleue que l’on admire du fond de l’univers. Au-dessus d’Ypres s ‘étalait une horrible tache verdâtre.Maintenant le brouillard chloré rampe dans le lacis des boyaux, s’infiltre .dans les abris(de simple planches à cheval sur la tranchée), se niche dans les trous de fortune, s’insinue entre les cloisons rudimentaires des casemates², plonge au fond des chambres souterraines jusque-la préservées des obus, souille le ravitaillement et les réserves d’eau, occupe sans répit l’espace, si bien .que la recherche frénétique d’une bouffée d’air pur et désespérément vaine, confine à la folie dans des souffrances atroces. Le premier réflexe est d’enfouir le nez dans la vareuse, mais la provision .d’oxygène y est si réduite qu’elle s’épuise en trois inspirations. Il faut ressortir la tête et, après de .longues secondes d’apnée, inhaler l’horrible mixture. Nous n’avons jamais vraiment écouté ces vieillards de 20 ans dont le témoignage nous aiderait à remonter les chemins de l’horreur. 1.a Quel est le GN qui désigne le nature de cette "nouvelle cruauté"? b. A quel ligne se GN se trouve t-il? C. Explique le choix de cette emplacement 2a. Relevez tout les GN employés pour désigner cette nouvelle arme b. quel sont les caractéristiques qui s en dégagent c. Quel est l effet produit 3.a décomposez ces adjectifs: olivâtre et verdâtre b. Quel sens le suffixes l'ordonne t'il? 4a.Relevez des xpressions du texte qui monter que les poilus ne comprennent pas ce qu il se passe b.Explique :"c'etait sans doute la premiére fois qu on chercher à tuer le vent." 5a Relevez les verbes dont:"le brouillard chloré" et le sujet b. Quel figure de style est ici employé c. Quel autre figure identifié vous dans cette phrase d. Que l autre cherche t'il a exprimé par cette figure de style 6 ligne 30 à 37 a. Relevez les mots appartenant au champ lexical de la respiration b. Epliquer la presence de ce champ lexical 7a. Relevez dans le dernier § tout les mots qui exprime l intensite de l honneur b. Comment nomme t on cette figure de style 8 Quel message l auteur veut il delivrer aux lecteurs dans ce texte

Où j'en suis dans mon devoir

j'ai réussi certaines question mais je n'arrive pas à la question 1 a, b et c et la question 2 b et c . Si vous pouvez m'aider se serait sympa




4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 7 nov. 2011
3a) olivâtre: radical:oliv/ suffixe: âtre
verdâtre: radical:..../ suffixe:.....
le suffixe donne un sens péjoratif à l'adjectif.
Anonyme
Posté le 8 nov. 2011
merci pour ton aide
Anonyme
Posté le 8 nov. 2011
merci pour ton aide
Anonyme
Posté le 11 nov. 2011
1.a) Le groupe nominal qui désigne la nature de cette ''nouvelle cruauté'' est ''les premiers filets de gaz''.
1.b) Ce groupe nominal se trouve à la ligne 19.
1.c) Les soldats se demandaient qu'allait etre cette cruauté. Ils surent ensuite que la nouvelle cruauté serait les filets de gaz.
2.a) Les groupes nominaux employés pour décrire cette nouvelle arme sont: ''Horrible tache verdatre'' (ligne 24.)
''Le brouillard chloré'' (ligne 25.) et ''l'horrible mixture'' (ligne 37.)
2.b) Les caractéristiques de cette nouvelle arme sont les couleurs, et les sensations qu'ont les soldats au toucher du gaz. Ces caractéristiques permettent de décrire l'arme.
2.c) L'effet produit est l'horreur et la peur.
3.a) Oliv/âtre. Verd/âtre.
3.b) Le suffixe -âtre donne un effet de ''pas tout à fait.'' Donc cela désignerait que le gaz n'est pas précisément de cette couleur, soit vert.
4.a) Les expressions du texte qui montrent que les poilus ne comprennent pas ce qui se passe sont: ''leurs yeux effarés'' (ligne 16.), ''les hommes se demandaient'' (ligne 17.) et ''recherche frénétique'' (ligne 31.)
4.b) ''C'etait sans doute la premiere fois qu'on cherchait a tuer le vent''. Cette phrase veut dire que c'etait la premiere fois en France, que les hommes allaient combattre aussi violemment en se tirant dessus, que ce soit par obus ou balles.
De nouvelles souffrances.
5.a) Les verbes dont ''le brouillard chloré'' est le sujet sont: ''rampe'', ''s'infiltre'', ''se niche'', ''souille'', ''occupe'' et ''confine''.
5.b) La figure de style employée est l'Enumération.
5.c) L'autre figure de style employée est l'Accumulation.
5.d) L'auteur a cherché a énumérer toutes les actions du brouillard de manière a appuyer sur la souffrance des soldats lorsqu'ils se font asphyxier.
6.a) Le champ lexical de la respiration: ''bouffée d'air'' (ligne 31.) ''oxygene'' (ligne 34.) ''inspirations'' (ligne 35.) ''inhaler'' (ligne 37.)
6.b) Il y a présence de ce champ lexical, parce que l'auteur parle de l'asphyxie des soldats, et du trouble de respiration des soldats à ce moment précis du texte.
7.a) Les mots ou expressions qui expriment l'intensité de l'horreur sont: ''désespérément vaine'' (ligne 32.) ''souffrances atroces'' (ligne 33.) ''horrible'' (ligne 37.) et ''horreur'' (ligne 40.)
7.b) Cette figure de style est l'Hyperbole.
8.) L'auteur, par ce texte, cherche a décrire l'horreur de la guerre au lecteur. Il cherche à lui montrer la souffrance et les conditions pitoyables dans les tranchées, dans lesquelles les soldats sont contraints à vivre.
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