Partie 2 sur la peste

Publié le 9 juin 2020 il y a 3A par e.imanatche - Fin › 11 juin 2020 dans 3A
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Sujet du devoir

Bonjour,j'ai pour les aider jeudi pour à rendre c'est la question est On pouvait avoir d’autres sujets d’inquiétude à cause des difficultés du ravitaillement qui augmentaient avec le confinement. La spéculation(1) s’en étaitmêlée et on offrait à des prix fabuleux des denrées(2) de nécessité qui manquaient sur le marché ordinaire. Les familles pauvres se trouvaient ainsi dans une situation très pénible, tandis que les familles riches ne manquaient à peu près de rien. Alors que la peste menaçait tout le monde et aurait dû renforcer l’égalité chez nos concitoyens, au contraire, à cause des égoïsmes, elle rendait plus aigu dans le cœur  de hommes le sentiment de l’injustice. Il restait, bien entendu, l’égalité detous devant la mort, mais de celle-là, personne ne voulait. Les pauvres qui souffraient ainsi de la faim, pensaient, avec plus de nostalgie(3) encore, aux villes et aux campagnes voisines, où la vie était libre et où le pain n’était pas cher. Puisqu’on ne pouvait les nourrir suffisamment, ils avaient le sentiment, d’ailleurs peu raisonnable, qu’on aurait dû leur permettre de partir. Si bien qu’un mot d’ordre avait fini par courir qu’on lisait, parfois sur les murs, ou quiétait crié, d’autres fois, sur le passage du préfet : « Du pain ou de l’air. » Cette formule ironique donnait le signal de certaines manifestations vite réprimées, maisdont la gravité n'échappait à personne (…).A l'intérieur même de la ville, on eut l'idée d'isoler certains quartiers particulièrement touchés par l'épidémie et de n'autoriser à en sortir que les hommes dont les services étaient indispensables. Ceux qui y vivaient jusque-là nepurent s'empêcher de considérer cette mesure comme une brimade(4) spécialement dirigée contre eux, et dans tous les cas, ils pensaient avec envie aux habitants des autres quartiers comme à des hommes libres. Ces derniers, en revanche, dans leurs moments difficiles, trouvaient une consolation à imaginer que d'autres étaient encore moins libres qu'eux. "Il y a toujours plus prisonnier que moi" était la phrase qui résumait alors le seul espoir possible.

Albert Camus, La Peste, Deuxième Partie, 1947.

(1) : Fait de s'enrichir en accumulant un produit rare dont le prix augmente.(2) : Produit alimentaire.(3) : Sentiment de regret et de manque. (4) : Injustice, humiliation.

Voici la question 1/ Dans les deux premières phrases du texte, relevez quatre mots ou expressions du champ lexical du commerce alimentaire. (Pensez à lire les définitions données dans le paratexte).

2/ Pourquoi les prix de certains produits augmentent-ils pendant l'épidémie ? 

3/ Quelle est la principale conséquence de cette augmentation des prix dans la population ?

4/ En vous appuyant sur l'ensemble du texte, montrez que les habitants d'Oran vivent mal la situation de confinement qui leur est imposée.

5/ Comment le mécontentement de la population s'exprime-t-il concrètement ? Quelle est la réaction des autorités ?

6/ Dans le dernier paragraphe, qui sont à votre avis « les hommes dont les services étaient indispensables » ?

7/ Quelle est la seule consolation de certains habitants ? Qu'en pensez-vous ?

8/ Quels liens pouvez vous établir entre cet extrait de La Peste et l'actualité de ces derniers mois ?

Et le grammaire je ne comprends pas du tout 2/ « Les pauvres qui souffraient ainsi de la faim, pensaient, avec plus de nostalgie(encore, aux villes et aux campagnes voisines, où la vie était libre et où le pain n’était pas cher »

a/ Cette phrase est-elle simple ou complexe ? Justifiez votre réponse.

b/ Relevez la proposition relative complétant le nom « pauvres ». Remplacez cette proposition par un adjectif de même sens.

c/ Relevez les deux propositions relatives qui complètent « les campagnes voisines ».Comment ces deux propositions relatives sont elles reliées entre elles ?

Où j'en suis dans mon devoir

Il faut bien avancer un peu de exercices c'est noté. Merci écris ta réponse avance un peu svp. Il faut se dépêcher pour la question. 




8 commentaires pour ce devoir


Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 9 juin 2020

Je fais le 1), tu fais les deux suivantes:

ravitaillement, prix fabuleux, denrées de nécessité, le marché ordinaire

On verra les questions suivantes ensuite.

Je t'aide pour la grammaire:

« Les pauvres qui souffraient ainsi de la faim, /pensaient, avec plus de nostalgie encore, aux villes et aux campagnes voisines, /où la vie était libre /et où le pain n’était pas cher »

a/ Cette phrase est-elle simple ou complexe ? Justifiez votre réponse.

Phrase complexe => plus d'une proposition avec autant de verbes conjugués. J'ai mis en gras les verbes conjugués et séparé les propositions par des/

Quelle est ta réponse ?

 

b/ Relevez la proposition relative complétant le nom « pauvres ».Les pronoms relatifs: qui, que, dont , où, lequel etc...Quelle est la proposition qui commence par un pronom relatif ?

 

Remplacez cette proposition par un adjectif de même sens.

"pensaient, avec plus de nostalgie encore, aux villes et aux campagnes voisines libres"

 

c/ Relevez les deux propositions relatives qui complètent « les campagnes voisines ».

Elles commencent par le même pronom relatif. Ces propositions sont:

 

Comment ces deux propositions relatives sont elles reliées entre elles ?

Elle sont reliées entre elles par la conjonction de coordintion "et".

 

Réponds aux questions que je t'ai laissées et tu auras fini la partie grammaire. Si tu te trompes, je corrigerai.

e.imanatche
e.imanatche
Posté le 9 juin 2020

Le deuxième question c'est les prix de certains produits augmentent pendant l'épidémie car 

Le troisième c'est la principale conséquence de cette augmentation des prix dans la population est 

La cinquième c'est le mécontentement de la population s'exprime concrètement 

La septième c'est la seule consolation de certains habitants est des hommes libres. Je pense que 

Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 9 juin 2020

Justement, il faudrait que tu explique un peu. Tu peux citer le texte pour t'aider.

e.imanatche
e.imanatche
Posté le 9 juin 2020

Je ne sais pas

Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 9 juin 2020

Pour t'aider, je commence:

La deuxième question c'est les prix de certains produits augmentent pendant l'épidémie car 

il y a des "difficultés de ravitaillement" à cause du confinement .

Essie de répondre aux questions suivantes.

e.imanatche
e.imanatche
Posté le 9 juin 2020

Je remets la troisième question c'est la principale conséquence de cette augmentation des prix dans la population est 

La quatrième j'ai pas trouvé. 

La cinquième c'est le mécontentement de la population s'exprime concrètement 

La sixième j'ai pas trouvé 

La septième c'est la seule consolation de certains habitants est des hommes libres. Je pense que 

La huitième j'ai pas trouvé. 

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Entrechat#5522
Entrechat#5522
Posté le 10 juin 2020

Je remets la troisième question. La principale conséquence de cette augmentation des prix dans la population est que les pauvres ont faim, contrairement aux tiches.

4/ En vous appuyant sur l'ensemble du texte, montrez que les habitants d'Oran vivent mal la situation de confinement qui leur est imposée.

Ceux qui ont faim voudraient partir: « Du pain ou de l’air. » Ceux qui sont confinés se sentent injustement punis. Les autres, enfermés dans la ville mains qui peuvent sortir de chez eux se consolent car ils savent qu'il y a plus mallheureux qu'eux.

La cinquième c'est le mécontentement de la population qui s'exprime concrètement par des manifestations: "« Du pain ou de l’air. » Cette formule ironique donnait le signal de certaines manifestations vite réprimées,"

6/ Dans le dernier paragraphe, qui sont à votre avis « les hommes dont les services étaient indispensables » ?

Ceux qui apportent la nourriture, enlèvent les déchêts, soignent les malades...

La septième: la seule consolation de certains habitants et des hommes libres

est qu'il y a plus prisonniers qu'eux.

8/ Quels liens pouvez vous établir entre cet extrait de La Peste et l'actualité de ces derniers mois ?

Nous venons de vivre nous aussi un confinement avec la pandémie de coronavirus. On ne pouvait sortir de chez soi que pour se ravitailler, se promener seulement 1h par jour et à 1km maximum de chez soi. Ceux qui devaient travailler pouvaient sortir. C'étaient les soignants, les personnels des magasins d'alimentation, les éboueurs, les transporteurs de ravitaillement...

Certains étaient confinés à la campagne, donc n'en souffraient pas trop, alors que d'autres, tassés dans des appartements exigus, avaient beaucoup de peine à supporter la situation.

e.imanatche
e.imanatche
Posté le 10 juin 2020

Merci beaucoup


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