Rédaction

Publié le 1 févr. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 3 févr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Neuf heures sonnèrent. La porte s’ouvrit. Le directeur entra.
En ce moment-là, il se fit dans l’atelier un silence de statues.
Le directeur était seul comme d’habitude.
Il entra avec sa figure joviale, satisfaite et inexorable, ne vit pas Claude qui était debout à gauche de la porte, la main droite cachée dans son pantalon, et passa rapidement devant les premiers métiers, hochant la tête, mâchant ses paroles, et jetant çà et là son regard banal, sans s’apercevoir que tous les yeux qui l’entouraient étaient fixés sur une idée terrible.
Tout à coup il se détourna brusquement, surpris d’entendre un pas derrière lui.
C’était Claude, qui le suivait en silence depuis quelques instants.
— Que fais-tu là, toi ? dit le directeur ; pourquoi n’es-tu pas à ta place ?
Car un homme n’est plus un homme là, c’est un chien, on le tutoie.
Claude Gueux répondit respectueusement
— C’est que j’ai à vous parler, monsieur le directeur.
— De quoi ?
— D’Albin.
— Encore ! dit le directeur.
— Toujours ! dit Claude.
— Ah çà ! reprit le directeur continuant de marcher, tu n’as donc pas eu assez de vingt-quatre heures de cachot ?
Claude répondit en continuant de le suivre :
— Monsieur le directeur, rendez-moi mon camarade.
— Impossible !
Monsieur le directeur, dit Claude avec une voix qui eût attendri le démon, je vous en supplie, remettez Albin avec moi, vous verrez comme je travaillerai bien. Vous qui êtes libre, cela vous est égal, vous ne savez pas ce que c’est qu’un ami ; mais, moi, je n’ai que les quatre murs de ma prison. Vous pouvez aller et venir, vous ; moi je n’ai qu’Albin. Rendez-le-moi. Albin me nourrissait, vous le savez bien. Cela ne vous coûterait que la peine de dire oui. Qu’est-ce que cela vous fait qu’il y ait dans la même salle un homme qui s’appelle Claude Gueux et un autre qui s’appelle Albin ? Car ce n’est pas plus compliqué que cela. Monsieur le directeur, mon bon monsieur D. , je vous supplie vraiment, au nom du ciel !
Claude n’en avait peut-être jamais tant dit à la fois à un geôlier. Après cet effort, épuisé, il attendit. Le directeur répliqua avec un geste d’impatience
— Impossible. C’est dit. Voyons, ne m’en reparle plus. Tu m’ennuies.
Et, comme il était pressé, il doubla le pas. Claude aussi. En parlant ainsi, ils étaient arrivés tous deux près de la porte de sortie ; les quatrevingts voleurs regardaient et écoutaient, haletants.
Claude toucha doucement le bras du directeur.
— Mais au moins que je sache pourquoi je suis condamné à mort. Dites-moi pourquoi vous l’avez séparé de moi.
— Je te l’ai déjà dit, répondit le directeur, parce que.
Et, tournant le dos à Claude, il avança la main vers le loquet de la porte de sortie.
À la réponse du directeur, Claude avait reculé d’un pas. Les quatrevingts statues qui étaient là virent sortir de son pantalon sa main droite avec la hache. Cette main se leva, et, avant que le directeur eût pu pousser un cri, trois coups de hache, chose affreuse à dire, assénés tous les trois dans la même entaille, lui avaient ouvert le crâne. Au moment où il tombait à la renverse, un quatrième coup lui balafra le visage ; puis, comme une fureur lancée ne s’arrête pas court, Claude Gueux lui fendit la cuisse droite d’un cinquième coup inutile. Le directeur était mort

le directeur adjoint de la prison a assisté à tous les évènements racontés dans le livre. Lors du procès de Claude Gueux, il appelé à la barre et prend la défense du prisonnier, à la grande surprise de tous.
Imagine ce qu'il en commençant par:

<< Monsieur le Président, Madames, Messieurs les Jurés,........................................................... >>

Où j'en suis dans mon devoir

je n'arrive pas j'essai mais je n'arrive vraiment pas a faire de rédation alors je compte sur vous pour maider merci



5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 1 févr. 2010
tu as eu le courage de nous recopier un texte...

tu nous parles de rédaction !

Que dois-tu faire au juste ? Merci !
Anonyme
Posté le 1 févr. 2010
LE SUJET C'EST SA :

le directeur adjoint de la prison a assisté à tous les évènements racontés dans le livre. Lors du procès de Claude Gueux, il appelé à la barre et prend la défense du prisonnier, à la grande surprise de tous.
Imagine ce qu'il en commençant par:

<< Monsieur le Président, Madames, Messieurs les Jurés,........................................................... >>
Anonyme
Posté le 1 févr. 2010
voilà ce que je mettrai...

Monsieur le Président, Madames, Messieurs les jurés, Claude Gueux a tenté de retrouver son âme soeur, celui avec qui il se sentait exister à l'intérieur même de son emprisonnement... quand il a frappé M. Le Directeur, il n'était plus lui-même puisqu'on l'avait séparé de la seule personne qui lui permettait d'exister.

Certes, il y a un meurtre, mais c'est le dernier sursaut d'un homme, Claude Gueux, devant la mort certaine qui l'attendait... Messieurs les Jurés je vous demande d'acquiter Claude Gueux...

Voilà une idée... mais fait marcher ta jugeote et ton coeur. Bonne soirée.




Anonyme
Posté le 1 févr. 2010
Merci beaucoup je vais faire une rédaction avec se que vous mavez écrie je fais m'en servire sans marker pareil
merci beaucoup de cette aide sa ma beaucoup m'aider
Anonyme
Posté le 1 févr. 2010
OK, mais si tu le souhaites réouvres un site avec ta rédaction et on te corrigera les fautes, pour que ce soit encore mieux. Belle soirée.

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