REDACTION DE FRANCAIS...

Publié le 11 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 30 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

*SUJET: Résumez et transposez un extrait de roman ("dernier jour d'un candamné" de V.HUGO chap:43 page: 85-88 l'entrevue entre le condamnée et sa fille) en scéne de théâtre (2 a 3 paves avec la marge.)
-présentation et typographie propres au théâtre a suivre.
-didascalies (de mise en scene et de création ) a creer.
-action et psychoogie des personnages à respecter.
-conversation et thémes a reprendre.
-dialogue a recréer: tirades, stichomythies, silences...
*BAREME:
-Orthographe + Présentation + Vocabulaire + Syntaxe sur 10pts
-mise en scene et didascalies + dialogues et didascalies + tirades, stichomythies, silences + action, psychoogi et personnages sur 10 pts

LE DRENIER JOUR D'UN CANDAMNE CHAP: 43 PAGES: 85-88

Elle était fraîche, elle était rose, elle a de grands yeux, elle est belle !
On lui a mis une petite robe qui lui va bien.
Je l'ai prise, je l'ai enlevée dans mes bras, je l'ai assise sur mes genoux, je l'ai baisée sur ses cheveux.
Pourquoi pas avec sa mère ? - Sa mère est malade, sa grand-mère aussi. C'est bien. Elle me regardait avec un air étonné ; caressée, embrassée, dévorée de baisers et se laissant faire ; mais jetant de temps en temps un coup d'œil inquiet sur sa bonne, qui pleurait dans le coin.
Enfin j'ai pu parler.
- Marie ! ai-je dit, ma petite Marie !
Je la serrais violemment contre ma poitrine enflée de sanglots. Elle a poussé un petit cri.
- Oh ! Vous me faites mal, monsieur, m'a-t-elle dit.
Monsieur ! Il y a bientôt un an qu'elle ne m'a vu, la pauvre enfant. Elle m'a oublié, visage, parole, accent ; et puis, qui me reconnaîtrait avec cette barbe, ces habits et cette pâleur ? Quoi ! déjà effacé de cette mémoire, la seule où j'eusse voulu vivre ! Quoi ! déjà plus de père ! être condamné à ne plus entendre ce mot, ce mot de la langue des enfants, si doux qu'il ne peut rester dans celle des hommes : « papa » !
Et pourtant l'entendre de cette bouche, encore une fois, une seule fois, voilà tout ce que j'eusse demandé pour les quarante ans de vie qu'on me prend.
- Écoute, Marie, lui ai-je dit en joignant ses deux petites mains dans les miennes, est-ce que tu ne me connais point ?
Elle m'a regardé avec ses beaux yeux, et a répondu :
- Ah bien non !
- Regarde bien, ai-je répété. Comment, tu ne sais pas qui je suis ?
- Si, a-t-elle dit. Un monsieur.
Hélas ! n'aimer ardemment qu'un seul être au monde, l'aimer de tout son amour, et l'avoir devant soi, qui vous voit et vous regarde, vous parle et vous répond, et ne vous connaît pas ! Ne vouloir de consolation que de lui, et qu'il soit le seul qui ne sache pas qu'il vous en faut parce que vous allez mourir !
- Marie, ai-je repris, as-tu un papa ?
- Oui, monsieur, a dit l'enfant.
- Eh bien, où est-il ?
Elle a levé ses grands yeux étonnés.
- Ah ! vous ne savez donc pas ? Il est mort.
Puis elle a crié ; j'avais failli la laisser tomber.
- Mort ! disais-je. Marie, sais-tu ce que c'est qu'être mort ?
- Oui, monsieur, a-t-elle répondu. Il est dans la terre et dans le ciel.
Elle a continué d'elle-même :
- Je prie le bon Dieu pour lui matin et soir sur les genoux de maman.
Je l'ai baisée au front.
- Marie, dis-moi ta prière.
- Je ne peux pas, monsieur. Une prière, cela ne se dit pas dans le jour.
Venez ce soir dans ma maison ; je la dirai.
C'était assez de cela. Je l'ai interrompue.
- Marie, c'est moi qui suis ton papa.
- Ah ! m'a-t-elle dit.
J'ai ajouté : - Veux-tu que je sois ton papa ?
L'enfant s'est détournée.
- Non, mon papa était bien plus beau.
Je l'ai couverte de baisers et de larmes. Elle a cherché à se dégager de mes bras en criant :
- Vous me faites mal avec votre barbe.
Alors, je l'ai replacée sur mes genoux, en la couvant des yeux, et puis je l'ai questionnée.
- Marie, sais-tu lire ?
- Oui, a-t-elle répondu. Je sais lire. Maman me fait lire mes lettres.
- Voyons, lis un peu, lui ai-je dit en lui montrant un papier qu'elle tenait chiffonné dans une de ses petites mains.
Elle a hoché sa jolie tête.
- Ah bien ! je ne sais lire que des fables.
- Essaie toujours. Voyons, lis.
Elle a déployé le papier, et s'est mise à épeler avec son doigt :
- A, R, ar, R, E, T, rêt, arrêt...
Je lui ai arraché cela des mains. C'est ma sentence de mort qu'elle me lisait. Sa bonne avait eu le papier pour un sou. Il me coûtait plus cher, à moi.
Il n'y a pas de paroles pour ce que j'éprouvais. Ma violence l'avait effrayée ; elle pleurait presque. Tout à coup elle m'a dit :
- Rendez-moi donc mon papier, tiens ! c'est pour jouer.
Je l'ai remise à sa bonne.
- Emportez-la.
Et je suis retombé sur ma chaise, sombre, désert, désespéré. A présent ils devraient venir ; je ne tiens plus à rien ; la dernière fibre de mon cœur est brisée. Je suis bon pour ce qu'ils vont faire.

Où j'en suis dans mon devoir

aider-moi pour ma redaction svp.



4 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 11 mars 2010
en quoi pouvont nous t' aider !!!!
Anonyme
Posté le 11 mars 2010
aider a me fair le debut et la suite..... pourquoi donc cette question...
Anonyme
Posté le 11 mars 2010
Ce n'est pas très difficile. Il faut:
- mettre le nom des personnages avant les paroles qu'ils prononcent;
- glisser des didascalies (indications scéniques). Attention: "Je" devient "il" et il faut les écrire entre paranthèses et en italiques.

EXEMPLE:
LE CONDAMNE: Marie ! ma petite Marie !
(Il la sert violemment contre sa poitrine enflée de sanglots. Elle pousse un petit cri.)
MARIE: Oh ! Vous me faites mal, monsieur.
LE CONDAMNE:Monsieur !(à part) Il y a bientôt un an qu'elle ne m'a vu, la pauvre enfant. Elle m'a oublié, visage, parole, accent ; et puis, qui me reconnaîtrait avec cette barbe, ces habits et cette pâleur ? Quoi ! déjà effacé de cette mémoire, la seule où j'eusse voulu vivre !

Bon courage!
Anonyme
Posté le 12 mars 2010
merci

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