Rédaction de francais type brevet

Publié le 5 déc. 2018 il y a 5A par Anonyme - Fin › 7 déc. 2018 dans 5A
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Sujet du devoir

Maurice Genevoix raconte à la première personne son expérience de soldat de la première guerre mondiale.
 
C’est très long, quand on ne voit même pas la fumée de sa pipe, quand l’homme qui est tout près n’est plus qu’une masse d’ombre indistincte, quand la tranchée pleine d’hommes s’enfonce dans la nuit, et se tait. Sous les planches les gouttes d’eau tombent, régulières. Elles tombent, à petits claquements vifs, dans la mare qu’elles ont creusée. Une… deux… trois… quatre… cinq… Je les compte jusqu’à mille. Est-ce qu’elles tombent toutes les secondes ?…  Plus vite : deux gouttes d’eau par seconde, à peu près ; mille gouttes d’eau en dix minutes… On ne peut pas en compter davantage. On peut, remuant à peine les lèvres, réciter des vers qu’on n’a pas oubliés. Victor Hugo ; et puis Baudelaire ; et puis Verlaine ; et puis Samain… C’est une étrange chose, sous deux planches dégouttelantes, au tapotement éternel de toutes ces gouttes qui tombent… Où ai-je lu ceci ? Un homme couché, le front sous des gouttes d’eau qui tombent, des gouttes régulières qui tombent à la même place du front, le taraudent et l’ébranlent, et toujours tombent, une à une, jusqu’à la folie… Une… deux… trois… quatre… Il n’y a pourtant, sur les planches, qu’une mince couche de boue. Depuis des heures il ne pleut plus. D’où viennent toutes les gouttes qui tombent devant moi, et mêlées à la boue enveloppent ainsi mes jambes, montent vers mes genoux et me glacent jusqu’au ventre ? 

Le bois était triste aussi,

Et du feuillage obscurci,

Goutte à goutte, 

La tristesse de la nuit

Dans nos cœurs noyés d’ennui

Tombait toute… 

Les gouttes tombent au rythme de ce qui fut la Chanson Violette, je ne sais quelle burlesque antienne qui s’est mise à danser sous mon crâne… Une… deux…trois… quatre…

La planche était triste aussi

Et de son bois obscurci,

Goutte à goutte…

Je vais m’en aller. Il faut que je me lève, que je marche, que je parle à quelqu’un…

Sujet:

« Il faut que je me lève, que je marche, que je parle à quelqu’un… »Vous imaginerez la suite du récit, en montrant comment l’intervention d’un autrepersonnage permet au narrateur de sortir de sa situation. Votre texte devra mêler narration, description et dialogue.Votre texte fera au moins deux pages (soit une cinquantaine de lignes).

 

 

 

Où j'en suis dans mon devoir

Bonjour je n'ai pas d'inspiration pour creer cette redaction pourriez vous m'aider




3 commentaires pour ce devoir


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willffy
willffy
Posté le 5 déc. 2018

« Il faut que je me lève, que je marche, que je parle à quelqu’un… la folie me guette, le supplice de la goutte d'eau , je ne peux plus le supporter,  mes jambes fonctionnent elles encore? il faut que je vérifie , orteil après orteil, cheville après cheville, plier les genoux, appuyer contre le mur de boue, ...........

Anonyme
Anonyme
Posté le 5 déc. 2018

merci pour ce debut pourrait tu m'expliquer comment je devrai imaginer la suite merci

willffy
willffy
Posté le 5 déc. 2018

Le vaguemestre lui apporte une lettre 


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