Rédaction: Un soldat poilu écrit à sa femme pour lui annoncer qu'il a été bléssé au front

Publié le 3 déc. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 5 déc. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Ma rédaction doit être présentée comme un lettre et découpée en plusieurs paragraphes:

le premier pour la description de la blessure

le deuxième pour les circonstances de la blessure

le troisième pour la situation présente du soldat Français.

La lettre devra aussi exprimé les sentiments du Poilu.

Merci pour votre aide !!

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai vraiment du mal à décrire avec précision la blessure: mon soldat a été blessé au pied, la blessure s'est infectées donc les médecins vont l'amputer.

toutes les idées sont les bienvenues merci d'avance !




5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 3 déc. 2016

Trois de mes orteils ont été arraché, si bien qu'on vous l'os. Les chairs sont déchiquetées. La douleur est horrible. Je ne dors presque pas. Mon pied sent mauvais. Il est très gonflé et chaud. La peau est rouge et par endroits noir verdâtre avec des cloques d'où sort un liquide marron.

willffy
willffy
Posté le 3 déc. 2016

Sois très simple dans la description de la blessure :

Depuis que je suis à l'hôpital, malgré les soins, la blessure s'est infectée, du pus coule en permanence, mon pied est très enflé , et d'une couleur violacée .Je ne peux pas marcher ....

 

Anonyme
Anonyme
Posté le 3 déc. 2016

Merci à vous deux mais j'ai encore un problème : il faut parler des sentiments du Poilu, donc je voudrais parler de ses sentiments à propos de la guerre mais je ne sais pas quoi dire... merci encore !

 

 

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Anonyme
Posté le 3 déc. 2016

"Au Front, rien n'arrive vraiment par hasard. Lors d'une offensive allemande, mon pied a été touché par un éclat d'obus. Comment? Là est toute la question. Dans un amas de poussière et d'homme, un obus est tombé tout près de notre position et plusieurs de mes camarades ont été touchés. Certains sont mort et d'autres seront surement morts quand ma lettre te parviendra. L'état de mon pied est, d'après ce que dise les médecins, préoccupant. L'éclat d'obus mesurant approximativement 18cm s'est ancré entre mon os scaphoïde et cuboïde tranchant net le muscle qui s'y trouve ainsi que certains tendons. Au Front, juste après une attaque, on n'envoie pas tout de suite des soldats comme moi, dit "touché légèrement" vers l’hôpital de fortune à quelques kilomètres. J'ai du attendre. Tout en continuant mon travail, tout en continuant cette bataille qui dure déjà depuis de trop nombreuses semaines, de trop nombreux mois. C'est Marcel et Jenot qui me retirèrent ce bout de métal. Eux, n'avaient pas été touchés. Me faisant mordre un bâton pour la douleur, Jenot me tenu la jambe à l'horizontal tandis que Marcel, légèrement fléchis sur ses appuis, tira d'un coup sec. En le retirant, le sang se mit à couler. Et il nous fut très compliqué de l’arrêter. Après quelques jours, mon pied commença à gonfler, il devint violet. Du sang était visiblement piégé entre la surface de la peau et les terminaisons nerveuses. Deux jours après, je ne pouvais que traîner cette jambe qui ne me servait plus à grand chose sans cet appui stable qu'était mon pied tout le long de la tranchée. Il se dégageait de la plaie une odeur puissante, fruit de la pourriture dans lequel nous sommes tous plongés ; une substance blanche acre tachant systématiquement les bandages découlait perpétuellement de cette entaille. Le capitaine Carpentier finit par me donner congé pour aller à l'hôpital.
En retirant les bandages, les sœurs eurent un geste d’effroi. Elles ne purent contenir ce léger son sortant de leur gorge. Mon pied avait presque triplé de volume, le sang qui semblait bloqué sous la peau n'avait pas réussit à sortir et ne faisait plus paraître ce tas de chair comme violet mais plutôt comme marron, presque noir. L'odeur qui s'en dégageait était encore plus puissante que sur le Front et le pus semblait être la seule touche de couleur sur ce pied qui ne ressentait plus rien. L'entaille n'avait pas réussit à se refermer. Et la chair percée s'était recroquevillée sur elle-même laissant à tous les regards le spectacle d'un os brisé.
A cet instant, aucun optimisme était présent. Le médecin général, un grand homme au regard sombre, ne s'était pas rasé depuis visiblement une ou deux semaines, avait glissé à l'oreille d'une infirmière quelques mots. Après plusieurs minutes, celle-ci était revenue avec un plateau comportant trois outils en forme de scie, plus petit par rapport au précédent à chaque fois, quelques paires de ciseaux, un bloc de tissu à bandage, une grosse aiguille avec du fil et une bouteille de chloroforme. Quand on en arrive là, quand on voit tous ces différents outils, on sait qu'il n'y a plus aucun espoir. Mon pied n'allait plus jamais me servir, mon pied n'allait plus jamais être attaché à ma jambe, mon pied allait à jamais disparaître laissant la place à une espèce de jambe sans extrémité normale. "

 

Je n'ai pas réussit à retrouver une rédaction que j'avais fait sur un sujet équivalent mais j'espère que ça t'aura un peu aidé tout de même.

willffy
willffy
Posté le 3 déc. 2016

il  a fait son devoir de français , mais ce devoir va lui coûter très cher , et peut-être pour rien.

il sera pour toujours un invalide ,pour un conflit inutile et meurtrier,  voulu par des autorités qui avaient mal préparé cette guerre.


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