sujet type brevet extrait de comme un roman de daniel pennac

Publié le 2 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 8 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir




sujet type brevet extrait de comme un roman de daniel pennac



Sujet :

Difficile d'enseigner les Belles-Lettres, quand la lecture commande à ce point le retrait et le silence !
La lecture, acte de communication ? Encore une jolie blague de commentateurs ! Ce que nous lisons, nous le taisons. Le plaisir du livre lu, nous le gardons le plus souvent au secret de notre jalousie. Soit parce que nous n'y voyons pas matière à discours, soit parce que, avant d'en pouvoir dire un mot, il nous faut laisser le temps faire son délicieux travail de distillation. Ce silence-là est le garant de notre intimité. Le livre est lu mais nous y sommes encore. Sa seule évocation ouvre un refuge à nos refus. Il nous préserve du Grand Extérieur. Il nous offre un observatoire planté très au-dessus des paysages contingents. Nous avons lu et nous nous taisons. Nous nous taisons parce que nous avons lu. Il ferait beau voir qu'un embusqué nous attende au tournant de notre lecture pour nous demander : "Aloooors? C'est beau? Tu as compris? Au rapport!"
Parfois c'est l'humilité qui commande notre silence. Pas la glorieuse humilité des analystes professionnels, mais la conscience intime, solitaire, presque douloureuse, que cette lecture-ci, que cet auteur-là, viennent, comme on dit, de "changer ma vie" !
Ou, tout à coup, cet autre éblouissement, à rendre aphone : comment se peut-il que ce qui vient de me bouleverser à ce point n'ait en rien modifié l'ordre du monde ? Est-il possible que notre siècle ait été ce qu'il fut après que Dostoïevski eut écrit Les Possédés ? [...]
Que des livres puissent à ce point bouleverser notre conscience et le monde aller au pire, voilà de quoi rester muet. Silence, donc...
Sauf, bien entendu, pour les phraseurs du pouvoir culturel.
Ah! ces propos de salons où, personne n'ayant rien à dire à personne, la lecture passe au rang des sujets de conversation possibles. Le roman ravalé à une stratégie de la communication ! Tant de hurlements silencieux, tant de gratuité obstinée pour que ce crétin aille draguer cette pimbêche : "Comment, vous n'avez pas lu Voyage au bout de la nuit?"
On tue pour moins que ça.



Pourtant, si la lecture n'est pas un acte de communication immédiate, elle est, finalement, objet de partage. Mais un partage longuement différé, et farouchement sélectif.
Si nous faisions la part des grandes lectures que nous devons à l'École, à la Critique, au camarade de classe, voire même à la famille - quand elle ne range pas les livres dans le placard de l'éducation - le résultat serait clair : ce que vous avons lu de plus beau, c'est le plus souvent à un être cher que nous le devons. Et c'est à un être cher que nous en parlerons d'abord.

1)de quoi parle le narrateur dans ce texte
parle t-il en tant que professeur ou en tant que lecteur

2)relevez les expressions ou les termes péjoratifs en précisant leur niveau de langue

3) trouvez trois phrases ou l'auteur exprime respectivement son indignation,sa surprise, une vérité générale

4) relevez les propositions entre guillmets qui citent des paroles d'autrui dont l'auteur se moque implicitement

5) quelles sont les idées réfutées, les comportements dénonces?

6) relevez les éléments qui signalent l'ironie de l'auteur(exageration, prise de distance, modalisateurs,etc....)

7) dans les subordonnes introduites par<>(L32-40), laquelle exprime la concession, laquelle exprime l'hypothèse?

8) quelle est la thèse réfutée qui sert de point de départ au raisonnement de l'acteur?

9) par quel type de phrase cette antithèse est-elle présentée?A qui est-elle attribuée?

10)repérez les lignes ou sont exposées la thèse d'une part et la thèse réfutée d'autre part

11) relevez tous les termes évoquant le silence.Quel est l'argument qui vous parait le plus convaincant?pourquoi?

12) que pensez-vous de la démonstration de Daniel Pennac?Quel est l'argument qui vous parait le plus convaincant?Pourquoi?
RÉÉCRITURE
résumez la démonstration de Daniel pennac en trois phrases.l'une d'elles exprimera la concession,une autre l'hypothèse

consignes d'écriture

vous avez à défendre, en une vingtaine de lignes, la thèse que la lecture d'un livre peut<>

consigne d'écriture

dans un 1er paragraphe, vous présenterez la thèse que vous réfutez(la lecture ne sert à rien, un livre ne peut pas changer une vie)..., en exprimant votre surprise, votre incompréhension ou votre indignation

dans un 2 e paragraphe, vous développerez votre thèse,à l'aide de deux arguments et de deux exemples

dans un 3e paragraphe, vous reprendrez la thèse réfutée pour nuancer votre propre thèse et offrir une synthèse

Où j'en suis dans mon devoir

j'ai fais la question 1 sétout
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5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 2 mars 2010
Quel est ton problème ? Qu'est ce que tu ne comprends pas ?
Anonyme
Posté le 2 mars 2010
je ne comprend rien a part la 1ère question merci de m'aider
Anonyme
Posté le 2 mars 2010
OK. Je m'occupe de toi :)Attend un peu je vais te faire quelques questions, voir toutes.
Anonyme
Posté le 2 mars 2010
1)De quoi parle le narrateur dans ce texte
parle t-il en tant que professeur ou en tant que lecteur

2)relevez les expressions ou les termes péjoratifs en précisant leur niveau de langue

L.2 « Encore une jolie blague de commentateurs ! » : Courant.
L.23/24 « crétin aille draguer cette pimbêche » : Courant ou Familier (Je ne sais pas trop)

3) trouvez trois phrases ou l'auteur exprime respectivement son indignation, sa surprise, une vérité générale
Indignation : L1/2 : « Difficile d'enseigner les Belles-Lettres, quand la lecture commande à ce point le retrait et le silence ! »
Surprise : Je te laisse chercher
Vérité générale : Je te laisse chercher
4) relevez les propositions entre guillemets qui citent des paroles d'autrui dont l'auteur se moque implicitement
« : "Aloooors? C'est beau? Tu as compris? Au rapport!" » , « ‘’Changer ma vie‘’ », « "Comment, vous n'avez pas lu Voyage au bout de la nuit?" »


Je vais continuer à chercher voilà ce que j'ai fait pour le moment. Je ne voir pas ce que tu ne comprends pas. Je pense plutôt que tu as la flème de le faire, alors tu attends qu'on te le fasse.
Anonyme
Posté le 2 mars 2010
non je n'arrive pas je n'est pas la flemme merci de m'aider

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