Texte inaugural autobiographie

Le texte que tu proposes est déjà un début de biographie. Je ne suis pas sûre que ce soit ce qu'on te demande.
N' est-ce pas plutôt une espèce de préface qui dirait à quoi sert une autobiographie ? Quelles consignes ont été données à l'oral ?

 - Si on me demandait à sert une autobiographie, je dirais que c'est d'abord pour retrouver mes origines, mettre de l'ordre dans mes souvenirs. Je ne prétends pas  tout dire parce que la mémoire sélectionne certains souvenirs et en oublie d'autres. Je m'engage quand même devant le lecteur à dire ma vérité et qu'on m'excuse si je suis indulgent avec moi-même ou au contraire si je noircis mon parcours.
Il était donc une fois ...

 

Je commencerais par ça. 

Si j’écrivais une autobiographie je pense que mon texte inaugural serait le  récit de ma naissance telle que me l'ont racontée mes parents

(car je pense que c’est un bon moyen de rester objectif car je raconte ce que l’on m’a raconté : à supprimer, car ce n'est pas du tout objectif)

 

et ça me permet à moi aussi de découvrir ce jour fondamental duquel je n’ai aucun souvenir

 

( à travers les témoignages de ma famille.: à supprimer aussi )

C’est  l' après-midi du 19 février 2004, que je pointai mon bout de nez dehors.

Ma mère accoucha de moi à  la maternité de st Herblay et mon père,  comme la tradition le veut,  coupa le cordon ombilical,   mettant fin aux 9 mois de gestation confortable  dans le ventre de ma mère. Et, bien sûr , je n'en ai aucun souvenir.

(Je n’ai évidemment aucun souvenirs de cette journée ni des mois et même années qui la précèderent. à supprimer, tu l'as déjà dit)

Je me repose sur les seuls témoignages de mes parents et ceux de mes frères, néanmoins fragiles.

Ma mère m’a raconté que je tardais  à  arriver,  alors elle se souvient  que pour se soulager elle a fait le tour du centre commercial accolé à la maternité et que ça a été  efficace puisque je suis arrivé  environ une heure plus tard   … Mon pyjama était  rouge , un interne avait dit « Oh!Un Père Noël. » tout fier de sa blague.

 Mes deux frères âgés de 4 et 6 ans faisaient un peu de bazar dans la chambre et  voulaient me porter. Ils se souviennent des visites durant lesquelles la chambre était plus que remplie ...et qu’ils avaient hâte de rentrer à la maison pour se reposer.