Persécution juifs (Struthof)

Publié le 22 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 25 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Bonjour, est ce que quelu'un pourrait me donner les principaux événements de 1935 à 1945 sur la persécution des juifs en Europe par le régime nazie ?

Où j'en suis dans mon devoir

Et si quelqu'un a déjà du répondre à un questionnaire sur le struthof, camp de concentration en Alsace, pourrait-il m'aider ?



5 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 22 mars 2010
je viens de donner des infos sur le Strutoff... alors regarde l'autre demande.
Anonyme
Posté le 22 mars 2010
Désolé mais je ne vois pas d'autres demande ?
Anonyme
Posté le 23 mars 2010
les 5km qui mènent au campont été construits par les détenus eux-mêmes.

Les Nazis ont créé un camp de la Mort au Strutoff dans le Bas-Rhin.Les immenses gradins sur lesquels les baraques s'étageaient furent aussi construits par les détenus. Ces derniers :ontaient les matériaux à dos d'homme du fond de la vallée. 10000 d&étenus environ perirent dans ces travaux. Le camp reçut des convois divers venant de tous les pays occupés. Les convois Nacht und Nebel"nuit et brouillard" qui comptaient beaucouop de français, étaient destinés àl'extermination.

De l'ancien camp de concentration,on a conservé la double clôture de fil de fer barbelés, la grande porte d'entrée, le four crématoire, les cellunes des déportés, un dorttoir et l'ancienne cuisine transforméeen musée.

La nécropole amenagéeau-dessus du camp abrite les restes de 1120 déportés.Drevant elle se dresse lamomunment commémoratif, sorte d'immense colonne tronquée, évidée, portant gravée en creuxà l'intérieur une silhouette géante de déporté. Le socle renferme le corps d'un déporté inconnu français.

Voilà quelques infos que je t'ai prises dans le guide vert de l'Alsace...Bon courage
Anonyme
Posté le 23 mars 2010
je n'ai pas du répondre à un tel questionnaire mais je l'ai visité ce camps...
Sur les date:
1942: conférence de Wansee (solution finale décidé)
avant cela les lois racial et les Einzasgruppen
Anonyme
Posté le 24 mars 2010
Ceux qui sont incorporés de force dans la Wehrmacht on les appellent les « les malgré nous »

Avant la Seconde Guerre mondiale, « le Struthof » est une station de sports d’hiver, avec l’hôtel Le Struthof, et l’on y faisait du ski.
Les Nazis se sont intéressés au site du Struthof pour y ouvrir un camp de concentration à cause du granit rose (très rare). Les prisonniers devaient extraire ce granit des carrières pour l’édification de monuments et de palais à la gloire du IIIe Reich.

Le Struthof se trouve dans le massif montagneux des Vosges. Son altitude est de 800 mètres. Son orientation Nord-Est (la face nord du Mont Louise).

Les travaux nécessaires à l’implantation du camp à flanc du Mont Louise sont des terrassements. Ils débutent le 21 mai 1941 avec le premier convoi de détenus qui arrivent, suivi d’un second le 23 mai 1941.

Les travaux ont été effectués par des détenus Allemands et autrichiens de KL-Sachsenhausen, en majorité des droits communs (triangle vert), et des asociaux, mais aussi des politiques et des déserteurs de l’armée allemande. En majorité des Allemands, des Polonais et des Soviétiques.
Les travaux sont effectués dans des conditions inhumaines et avec des outils rudimentaires. Les prisonniers doivent transporter à dos d’homme les matériaux sur un dénivelé de 100 mètres et une montée de 12%.C’est un vrai supplice.
La date d’ouverture du KL-Natzweiler est le 1er Mai 1941.
Les déportés arrivaient à la gare de Rothau entassés dans des wagons de chemin de fer.
Les prisonniers accèdent au camp en camions ou parfois, ils doivent gravir à pied, sous les cris et les coups, les 8 km les séparant de la gare jusqu’au camp.
On appelle les annexes d’un KL : Camp annexe, Kommando, Aussenkommandos ou Nebenlager.

Le premier « règlement » qui a ensuite servi de modèle à l’ensemble des camps est rédigé pour le camp de concentration de Dachau (1er novembre 1933).
L’organisme qui administre l’ensemble des camps est : « la Kommandantur », qui a compétence générale en matière disciplinaire,
sur les SS comme sur les détenus.
Environ 250 SS ont été en poste au camp de Natzweiler.
Au début avec des unités SS-Totenkopf (tête de mort), après ceux-ci sont intégrés dans la Waffen SS. La garde des camps dépend alors de la Waffen SS. Mais l’augmentation des effectifs oblige à recruter le personnel des gardiens dans d’autres unités de la SS.
A partir de 1944, il n’y a presque plus de SS-Totenkopf, mais plus que des soldats de la Wehrmacht ou Waffen SS blessés au front et envoyés en « convalescence » pour surveiller les camps, avec des soldats de la Luftwaffe et des réservistes.
Le travail des gardiens KL – Natzweiler est d’encadrer et de surveiller en permanence les détenus en de multiples endroits. Ce sont des SS.

Les détenus qui encadrent les autres détenus dans un camp de concentrations sont les Kapos (néologisme qui viendrait de l’abréviation des mots allemands « Ka(merad) » et « Po(lizei) ».

Le but poursuivi par les SS en classant les détenus du camp avec des insignes différents est de les séparer selon leur nationalité, leur origine, leur motif de déportation. Avec ses insignes ils sont déshumanisés et sont des cibles plus faciles pour les SS.

La majorité d'entre eux portaient le triangle vert des détenus de droit commun, les autres se répartissaient, à parts à peu près égales, entre « asociaux » (triangle noir), « politiques » (triangle rouge), homosexuels
(triangle rose) et « ressortissants rebelles » de la Wehrmacht ( SAW = Spezialabteilung Wehrmacht ).
Les lettres NN correspondent aux mots « Nacht » und « Nebel » Nuit et Brouillard.

C’est La Wehrmacht qui promulgue les 7 et 12 décembre 1941, trois textes sous la signature de Keitel mettant en place la procédure « Nacht und Nebel. Dans le but de créer un système répressif, déjà appliqué à l’Est par la
« SS » par la répression (la déportation comme principe de terreur).

Ces décrets visaient à faire disparaître les Résistants et, de manière générale, tous les opposants à la force d'occupation allemande. Emprisonnés ou déportés, entièrement coupés du monde extérieur, ils étaient voués à une mort lente par le travail, l'épuisement, la faim et les maladies. Certains déportés passaient ensuite en jugement devant le tribunal de Breslau ; d'autres furent maintenus sans procès dans les camps. Leurs familles et proches ne recevaient plus aucune nouvelle d'eux

Dans les KL-Natzweiler ce qui différencie les NN des autres déportés dans l’organisation du camp est qu’ils sont soumis à un régime de terreur particulièrement intensif. Les lettres NN aux couleurs vives furent peintes sur leurs vêtements.
Mi-1943, les déportés NN commencèrent à construire la « Kartoffelkeller » (cave à pommes de terre), nom de code d'un bâtiment en béton semi-enterré.
Non, ils n’avaient pas les mêmes « droits » ; les rations alimentaires des NN furent moindres que celles des autres détenus ; ils étaient entassés dans des baraquements séparés et furent très longtemps interdits de soins infirmiers (jusqu’en septembre 1943).
Ils étaient affectés aux chantiers les plus difficiles et constamment soumis aux sévices des SS et des kapos, aux privations de nourriture, aux stations debout interminables sur les places d'appel.
Leurs proches ne savent pas où ils se trouvent et ne peuvent envoyer ni courrier et colis.

Les activités auxquelles sont contraints les déportés dans le périmètre du camp sont de travailler au service du IIIe Reich. Ils travaillaient le jour de 6 heures à 18 heures, ou la nuit de 18 heures à 6 heures. L'immense majorité d'entre eux travaillait à la carrière, à l'extraction de pierres ou de gravier. À partir de la fin de l'année 1942, ils furent affectés à la réparation de moteurs d'avion pour l'armée de l'air allemande(Luftwaffe).

On peut dire que la mort est omniprésente dans le camp car les sévices, les maladies, l’épuisement et la mort représentent le quotidien des déportés. Ils souffraient de blessures dues aux coups que leur administraient les Kapos et les SS, ainsi que des morsures des chiens dressés pour les attaquer. Ils pouvaient également être punis et condamnés à des coups de fouet sur le chevalet de bastonnade ou à une peine d'enfermement dans le bunker situé dans le bas du camp. Squelettiques, épuisés, blessés, malades, sans soins, qu'ils soient ou non admis à l'infirmerie, beaucoup mourraient. A Natzweiler, le taux de mortalité était de 40% ; dans les camps annexes, il pouvait atteindre 80%.

Les déportés ayant tenté une évasion ou simplement soupçonnés de tentative d'évasion encouraient la peine de mort : la pendaison ou le peloton d'exécution.

La Gestapo de Strasbourg utilisait aussi le camp comme lieu d'exécution.
Ainsi, en 1943, treize jeunes gens originaires de Ballersdorf dans le Haut-Rhin furent fusillés à la carrière pour avoir refusé leur incorporation dans la Wehrmacht et tenté de quitter la zone annexée.

Les 1er et 2 Septembre 1944, 107 membres du réseau de résistance « Alliance » et 35 membres de Groupe Mobile Alsace – Vosges amenés par camions sont exécutés au camp.
Ce sont August Hirt, professeur d’anatomie de renommée internationale, Otto Bickenbach, professeur de médecine, spécialiste des gaz de combat et Eugen Haagen, virologue, découvreur d’un vaccin contre le typhus (qui lui valut d'être inscrit sur la liste des candidats au prix Nobel de médecine en 1936), qui pratiquent les expérimentations médicales dans le camp.

En faisant transférer des Juifs d’Auschwitz au KL – Natzweiler, le professeur Hirt souhaite procéder à des expériences sur l'ypérite - gaz moutarde - et projette de constituer une collection de squelettes à partir des corps des 86 Juifs déportés d'Auschwitz, qui ont été gazés du 14 au 21 août 1943.

L’expression « les marches de la mort » qualifie des marches forcées pour les détenus des camps avant l’arrivée des alliés, afin qu’ils ne survivent pas.
La mortalité de ces marches est effroyable. Le 23 novembre 1944, les Alliés découvrent le site évacué par les nazis depuis septembre. Pour certains déportés des camps annexes, le calvaire se prolonge au cours du printemps 1945 par les marches de la mort.

Les déportés sont transférés dans les premiers jours de septembre 1944 (entre le 2 et le 20 septembre 1944), vers le camp de Dachau. Mais les annexes du camp (les kommandos) vont continuer à fonctionner.

Josef Kramer, ancien commandant de Natzweiler et commandant de Bergen-Belsen, fut jugé par les Britanniques pour son rôle dans ce dernier camp.
Il fut arrêté le 17 avril 1945 à Bergen-Belsen et jugé au cours du procès de Lunebourg, en zone d'occupation britannique, jugement de la garnison SS de Bergen-Belsen qui s'ouvre le 17 septembre 1945. Les 16 et 17 novembre 1945, les jugements sont prononcés. Le13 décembre 1945, Kramer est pendu à la prison de Hameln.

Le mot « nécropole » veut dire cimetière. La nécropole surplombe le camp face au bâtiment où étaient implantées les cuisines.

Dans cette nécropole ont été inhumés 1 119 déportés français provenant de plusieurs camps de concentration (113 du camp du Struthof proprement dit), dont les corps n'ont pas été réclamés par les familles, ou dont les familles ont souhaité qu'ils reposent au milieu de leurs camarades.

Le monument qui la domine est le mémorial de la déportation. Conçu par symbolise l'architecte Bertrand Monnet il symbolise le sacrifice de milliers de déportés morts dans les camps de concentration de l’Allemagne nazie sans distinction nationale, religieuse et philosophique.

Sur la courbe de ce monument symbolisant par sa forme la flamme du souvenir de la déportation qui ne doit pas s'éteindre, le sculpteur Lucien Fenaux a gravé l'image squelettique d'un déporté.

En 1960, le Général de Gaulle, Président de la République inaugure le Mémorial « aux martyrs et héros de la déportation » et la nécropole nationale.

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