4- Dans le deuxième paragraphe, retrouve et recopie quatre métaphores et une comparaison employées pour caractériser le « Bonheur des Dames ».

Publié le 30 janv. 2017 il y a 7A par nanou#9042 - Fin › 28 févr. 2017 dans 7A
1

Sujet du devoir

 la matiére c francais

Bonjour pouvez vous m'aider c URGENT

La rue du 10-Décembre, toute neuve, avec ses maisons d’une blancheur de craie et les
derniers échafaudages des quelques bâtisses attardées, s’allongeait sous un limpide soleil de
février ; un flot de voitures passait, d’un large train de conquête, au milieu de cette trouée
de lumière qui coupait l’ombre humide du vieux quartier Saint-Roch ; et, entre la rue de la
Michodière et la rue de Choiseul, il y avait une émeute, l’écrasement d’une foule chauffée
par un mois de réclame, les yeux en l’air, bayant1
devant la façade monumentale du Bonheur
des Dames, dont l’inauguration avait lieu ce lundi-là, à l’occasion de la grande exposition de
blanc2
. […]

Vers deux heures, un piquet d’ordre dut faire circuler la foule et veiller au stationnement
des voitures. Le palais était construit, le temple élevé à la folie dépensière de la mode. Il
dominait, il couvrait un quartier de son ombre. Déjà, la plaie, laissée à son flanc par la
démolition de la masure de Bourras, se trouvait si bien cicatrisée, qu’on aurait vainement
cherché la place de cette verrue ancienne ; les quatre façades filaient le long des quatre
rues, sans une lacune, dans leur isolement superbe. Sur l’autre trottoir, depuis l’entrée de
Baudu dans une maison de retraite, le Vieil Elbeuf était fermé, muré ainsi qu’une tombe,
derrière les volets qu’on n’enlevait plus ; peu à peu, les roues des fiacres les éclaboussaient,
des affiches les noyaient, les collaient ensemble, flot montant de la publicité, qui semblait
la dernière pelletée de terre jetée sur le vieux commerce ; et, au milieu de cette devanture
morte, salie des crachats de la rue, bariolée des guenilles du vacarme parisien, s’étalait,
comme un drapeau planté sur un empire conquis, une immense affiche jaune, toute fraîche,
annonçant en lettres de deux pieds la grande mise en vente du Bonheur des Dames. On eût dit
que le colosse, après ses agrandissements successifs, pris de honte et de répugnance pour le
quartier noir, où il était né modestement, et qu’il avait plus tard égorgé, venait de lui tourner
le dos, laissant la boue des rues étroites sur ses derrières, présentant sa face de parvenu3
à
la voie tapageuse et ensoleillée du nouveau Paris. Maintenant, tel que le montrait la gravure
des réclames, il s’était engraissé, pareil à l’ogre des contes, dont les épaules menacent de
faire craquer les nuages. D’abord, au premier plan de cette gravure, la rue du 10-Décembre,
les rues de la Michodière et Monsigny, emplies de petites figures noires, s’élargissaient
démesurément, comme pour donner passage à la clientèle du monde entier. Puis, c’était
les bâtiments eux-mêmes, d’une immensité exagérée, vus à vol d’oiseau avec leurs corps
de toitures qui dessinaient les galeries couvertes, leurs cours vitrées où l’on devinait les
halls, tout l’infini de ce lac de verre et de zinc luisant au soleil. Au-delà, Paris s’étendait,
mais un Paris rapetissé, mangé par le monstre : les maisons, d’une humilité4 de chaumières
dans le voisinage, s’éparpillaient ensuite en une poussière de cheminées indistinctes ; les
monuments semblaient fondre, à gauche deux traits pour Notre-Dame, à droite un accent
circonflexe pour les Invalides, au fond le Panthéon, honteux et perdu, moins gros qu’une
lentille. L’horizon tombait en poudre, n’était plus qu’un cadre dédaigné, jusqu’aux hauteurs
de Châtillon, jusqu’à la vaste campagne, dont les lointains noyés indiquaient l’esclavage

 

4- Dans le deuxième paragraphe, retrouve et recopie quatre métaphores et
une comparaison employées pour caractériser le « Bonheur des Dames ».




5 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 30 janv. 2017

un flot de voitures passait, d’un large train de conquête, au milieu de cette trouée
de lumière qui coupait l’ombre humide du vieux quartier Saint-Roch

 

Le palais était construit, le temple élevé à la folie dépensière de la mode. Il
dominait, il couvrait un quartier de son ombre.

 

peu à peu, les roues des fiacres les éclaboussaient,
des affiches les noyaient, les collaient ensemble, flot montant de la publicité, qui semblait
la dernière pelletée de terre jetée sur le vieux commerce ;

 

 

 

Déjà, la plaie, laissée à son flanc par la
démolition de la masure de Bourras, se trouvait si bien cicatrisée, qu’on aurait vainement
cherché la place de cette verrue ancienne

 

Sur l’autre trottoir, depuis l’entrée de
Baudu dans une maison de retraite, le Vieil Elbeuf était fermé, muré ainsi qu’une tombe,

 

au milieu de cette devanture
morte, salie des crachats de la rue, bariolée des guenilles du vacarme parisien, s’étalait,
comme un drapeau planté sur un empire conquis, une immense affiche jaune, toute fraîche,

 

On eût dit
que le colosse, après ses agrandissements successifs, pris de honte et de répugnance pour le
quartier noir, où il était né modestement, et qu’il avait plus tard égorgé, venait de lui tourner
le dos

 

Il y a 2 comparaisons dans ces extraits et 5 métaphores.
 Jet e laisse les chercher.

nanou#9042
nanou#9042
Posté le 30 janv. 2017

je ne trouve pas les 2 comparaison et les 4 métaphore est ce que tu pourrais me dire les 2 comparaison et les 4 métaphore stpl

willffy
willffy
Posté le 30 janv. 2017

pour les comparaisons:

on utilise - comme, sembler, tel, ainsi que...

Volà de quoi t'orienter.

1
willffy
willffy
Posté le 30 janv. 2017

Le palais était construit, le temple élevé à la folie dépensière de la mode. Il
dominait, il couvrait un quartier de son ombre.

Voilà une métaphore.

A toi pour les autres.

Regarde la définition de "métaphore ", ce sont les figures de style les plus faciles à trouver.

nanou#9042
nanou#9042
Posté le 31 janv. 2017

merci mais je ne trouve pas les 4 métaphore


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