Compte rendu la symphonie pastoral

Publié le 27 janv. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 29 janv. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Il faut la liste des personnages principaux plus leurs rôles-fonctions !
Aidez moi svp !!!!!

Où j'en suis dans mon devoir




2 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 27 janv. 2010
Voilà qui devrait te satisfaire (copier/coller):

"Le pasteur : L'écriture du pasteur ressemble à sa personnalité. Un peu archaïque, provinciale, comme il convient à un homme d'Eglise cultivé du XIXe siècle, pénétré de l'écriture, habitué à prêcher et à tout interpréter sous le signe de Dieu. "Il m'apparut soudain que Dieu plaçait sur ma route une sorte d'obligation et que je ne pouvais pas sans quelque lâcheté m'y soustraire" (page 16)
Le pasteur ne serait-il pas l'ange qui réveille Gertrude de son sommeil sensoriel, intellectuel et affectif ? Il éprouve pour Gertrude une affection d'abord paternelle, puis amoureuse. Il l'appelle tour à tour "ma chérie" (page 56), "chère enfant" (page 58), "Gertrude" et passe du tutoiement au vouvoiement de façon solennelle. Le pasteur est également soucieux du bonheur de la jeune fille. Avec une hypocrisie due à son état et à ses sentiments, il veut lui cacher la laideur du monde réel, et n'a jamais encore "osé parler du mal, du péché, de la mort". En même temps, il lui cache sa propre beauté, profitant du fait que "la beauté des âmes lui suffit" (page 59). Il parle de son "angoisse inexprimable" (page 130) à l'idée que Gertrude recouvre la vue, et de "l'appréhension extrême" (page 133) qu'il ressent en attendant son retour de la clinique.

Gertrude : Elle est le personnage emblématique du roman. Jeune fille aveugle de naissance, elle est âgée d'environ quinze ans lorsqu'elle est accueillie par le pasteur de La Brévine et sa famille. Auparavant recueillie par une vieille femme sourde venant de mourir, "l'âme pieuse" (page 11) est également quasi muette et apparemment faible d'esprit. Corps opaque, animal, prénommé "Gertrude" par une des filles du pasteur, elle est d'abord prise en charge par les femmes. Lavée, rasée, soignée, habillée, elle est traitée comme un nouveau-né. Le pasteur entreprend alors l'éducation de l'enfant. Son état s'immobilise dans une phase cachée, tant que le pasteur échoue à l'extraire de la situation qu'elle a connu près de sa tante ; elle reste pelotonnée au coin du feu, ne se laissant apprivoiser que lors des repas. Le 5 mars, il assiste à la "naissance" de la jeune fille : ses trais "s'animent" enfin, visités davantage par l'amour que par l'intelligence. "Gertrude avait ceci de bien qu'elle ne faisait jamais semblant de comprendre..." (page 53)

Jacques : Il est le fils aîné du pasteur et étudiant en théologie à Lausanne. Il reste dans l'anonymat jusqu'au 28 février "ce grand corps svelte, à la fois si droit et si souple, ce beau front sans rides, ce regard franc, ce visage enfantin encore, mais qui semblait ombrer une soudaine gravité. Il était nu-tête et ses cheveux cendrés, qu'il portait alors assez longs, bouclaient légèrement à ses tempes et cachaient ses oreilles à demi." (page 78-79) Une fracture au bras l'immobilisant dans la maison familiale, permet de l'introduire dans l'histoire comme un élément déterminant, à la fois acteur et adjuvant. Tout au long du roman, il apparaît comme le grand rival de son père, que celui-ci a réussi à séparer de Gertrude. En acceptant de renoncer à la jeune fille, Jacques prend le parti de la soumission dont il puise l'inspiration dans la religion. Il quitte le protestantisme pour se consacrer à l'Eglise catholique et à la vie monastique.

Amélie : Elle est la femme du pasteur. Dévouée et acariâtre, elle supporte mal la présence de Gertrude. Amélie est un "jardin de vertu" (page 19). Son mari pense d'elle que "sa charité naturelle n'aime pas à être surprise. C'est une personne d'ordre qui tient à ne pas aller au-delà, non plus qu'à rester en deçà du devoir. Sa charité même est réglée comme si l'amour était un trésor épuisable." (page 19). Amélie, l'épouse austère, représente la conscience que le narrateur fait taire en invoquant sans cesse la parabole de la brebis égarée. Ses actes et ses paroles la rendent peu sympathiques. "Qu'est-ce que tu as l'intention de faire de ça ?" (page 21) : le pronom neutre dont elle se sert pour qualifier Gertrude caractérise son insensibilité apparente qui déçoit le pasteur. En fait, le grand défaut d'Amélie est de ne pas être Gertrude

Les médecins : -Le docteur Martins : Ami intime du pasteur, il s'intéresse beaucoup à l'état de Gertrude. Dans l'histoire, il sert d'adjuvant. Il conseille au pasteur, pour éveiller l'intelligence de la jeune fille d'associer les sons et les mots à des sensations tactiles et gustatives, méthode utilisée en Angleterre vers 1840 pour la jeune Laura Bridgeman, une enfant bien plus déshéritée que Gertrude. Après avoir examiné les yeux de Gertrude, il pense qu'elle est opérable par un spécialiste de Lausanne.
-Le docteur Roux : Chirurgien qui opèrera Gertrude et qui donc lui donnera la vue."
Anonyme
Posté le 27 janv. 2010
Merci beaucoup !!

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