DM très long en Français sur toutes les questions de la Ficelle.

Publié le 17 janv. 2017 il y a 7A par Anonyme - Fin › 20 janv. 2017 dans 7A
12.00 / 20
4

Sujet du devoir

Je dois rendre mon DM le  jeudi 19 janvier 2017. Mon DM est un peu long j'aurai  donc besoin d'aide sinon je n'aurai pas le temps de finir tout mon DM.

Toute les Question ( p27 - sauf le 8 )( p29 - sauf le 8 )( p31 - sauf le 7 )( p33 - sauf le 6 )

Sur le lien vous pouvez zoomé et puis dite si sa marche ou pas.

http://www.editions-belin.com/ewb_pages/c/catalogue_interactif.php?article=70115812

 

Merci D'avance!

Je modifierai surement demain après-midi à 13h 50 pour vous dire ou j'en suis !

 

Où j'en suis dans mon devoir

P.27 sauf question 8

 

1. Au début de la nouvelle, Goderville est placé au
centre d’un cercle dont les rayons sont constitués par
les routes des alentours qui convergent toutes vers
la place du marché.
La description donne d’abord à imaginer ce rayonnement
(« Sur toutes les routes autour de Goderville,
les paysans et leurs femmes s’en venaient vers le
bourg »). Puis le narrateur développe le thème en
décrivant en détail les personnages qui avancent sur
chacune de ces routes : les hommes qui progressent
en tête, faisant avancer les bêtes (l. 3 à 12), puis les
femmes qui portent la volaille (l. 13 à 19).

Après cette vue d’ensemble qui unit tous les habitants
de la région dans un même mouvement et un
même but, le narrateur mentionne rapidement le
passage d’un char à bancs avec sa charge de passagers
(l. 20 à 22).
Le temps majoritairement employé dans le passage
est l’imparfait : la description de l’arrivée des paysans
à Goderville constitue en effet l’arrière-plan de
l’histoire. L’imparfait comporte également une valeur
durative en lien avec l’idée de progression des paysans
vers le village.

 

2. Dans ce passage, on rencontre de nombreux mots
qui appartiennent au lexique du mouvement : « s’en
venaient » (l. 2), « allaient » (l. 3), « tiraient » (l. 12),
« hâter sa marche » (l. 14), « elles marchaient d’un
pas plus court et plus vif » (l. 16), « passait, au trot
saccadé d’un bidet » (l. 20).
Les verbes de mouvement renforcent l’illusion réaliste
: aux détails descriptifs (attitudes et vêtements
des personnages) s’ajoute l’impression d’un flux
continu vers le bourg

 

3. La description fait appel à plusieurs sens :
– L’essentiel de la description est visuelle : le narrateur
donne à voir la foule qui marche vers le bourg
de Goderville puis le pittoresque de la place du
marché.
– À partir de la ligne 23, pour recréer l’atmosphère
de la place du marché, le narrateur fait intervenir les
perceptions auditives (« voix criardes, aiguës, glapissantes
» ; « une clameur continue et sauvage » ; « un
grand éclat poussé par la robuste poitrine d’un campagnard
» ; « le long meuglement d’une vache », l. 26
à 29) et olfactives (« Tout cela sentait l’étable… » ;
« dégageait cette saveur aigre, affreuse… », l. 30
à 32) mélangeant celles qui appartiennent aux
hommes et celles qui appartiennent aux bêtes. Le
narrateur brouille ainsi volontairement les différences
entre les humains et les animaux

 

4. De nombreux détails recréent la réalité du
monde rural : les vêtements des paysans et de leurs
femmes ; les attitudes des hommes « tout le corps
en avant à chaque mouvement » (l. 3-4) ; les allusions
aux travaux des champs (« déformées par les
rudes travaux, par la pesée de la charrue qui fait
en même temps monter l’épaule gauche et dévier
la taille », l. 4-6) ; le geste de fouetter les bêtes avec
une branche (l. 13) ; le char à bancs qui transporte
les passagers ; le mélange des odeurs et des bruits
des hommes et des bêtes (l. 23 à 32), propre au
monde rural.

 

5. Après une brève présentation du personnage à l’imparfait
(« venait d’arriver » l. 33, « il se dirigeait » l. 34),
l’irruption dans le récit de Maître Hauchecorne et de sa
ficelle se fait au passé simple (« il aperçut » l. 34).
Le lecteur s’attend à ce que la ficelle joue un rôle
important dans l’histoire, d’une part parce que la
scène où Maître Hauchecorne la ramasse est très
développée, d’autre part parce qu’elle constitue le
titre de la nouvelle.

 

6. La scène est racontée du point de vue de Maître
Hauchecorne comme le montrent les verbes de
perception : « il aperçut » (l. 34) ; « il remarqua »
(l. 38). D’autre part, à partir du moment où Maître
Hauchecorne voit que M. Malandain l’observe, ce
sont ses pensées qui sont rapportées et non celles
du bourrelier : « Maître Hauchecorne fut pris d’une
sorte de honte d’être vu ainsi » (l. 41-42) ; « il fit semblant
de… » (l. 44-45).

 

7. Dans cette scène, le comportement un peu
infantile de Maître Hauchecorne fait sourire car
il contraste avec son âge et son aspect physique.
Perclus de rhumatismes, ayant du mal à se baisser,
Maître Hauchecorne pourrait être le modèle du
vieillard qui a acquis de l’expérience et gouverne ses
actes et ses pensées. Loin de là, on le voit se baisser
« péniblement » pour une petite chose de rien
du tout et dissimuler sa trouvaille comme s’il avait
commis un vol de grande importance, comme s’il
était coupable.

 

P.29 sauf question 8

 

1. Dans les lignes 16 à 25, le texte ne comporte que
trois phrases intéressantes à faire analyser par les
élèves pour qu’ils comprennent comment est organisée
la description.
Dans la première, on trouve d’abord une structure
binaire, à travers une comparaison constituée de
deux propositions construites de manière identique
(« la grande salle était pleine de mangeurs », « la
vaste cour était pleine de véhicules »). Le complément
du nom « de toute race » amène l’énumération
des types de véhicules (« charrettes, cabriolets… »),
tandis qu’un peu plus loin l’évocation des « carrioles »
en amène la description (« innommables, jaunes de
crotte… »).

La deuxième phrase, plus brève, décrit un élément
du décor. Elle condense les notations descriptives
à travers les compléments de lieu ou les adjectifs
qualificatifs.
La troisième phrase présente une accumulation
de compléments (« de poulets, de pigeons et de
gigots ») et de propositions (« s’envolait de l’âtre, allumait
les gaietés, mouillait les bouches ») obéissant à
un rythme ternaire.
En accumulant les propositions, les sujets, les verbes,
les compléments, les adjectifs qualificatifs, le narrateur
donne l’impression d’un espace saturé de personnes,
de mouvement et de biens.

 

2. Le mot « aristocratie » désigne généralement
des personnes appartenant à la noblesse ; or, ici, il
concerne des paysans qui s’adonnent à une activité
de ripaille. D’autre part, le narrateur caractérise les
paysans à l’aide du vocable de « la charrue », engin
agricole le plus représentatif de leur travail.
L’association des deux mots, « aristocratie » et « charrue
» crée un effet d’ironie car ils appartiennent à
deux univers opposés.

 

3. La précipitation (« Tout le monde aussitôt »
l. 32-33) des paysans en direction de la porte ou
de la fenêtre montre leur curiosité. Ceux qui ne se
précipitent pas sont qualifiés d’ «indifférents » par
le narrateur.

 

4. Le narrateur reproduit intégralement le texte de
l’avis afin de donner un premier aperçu de la langue
locale. C’est en effet le premier passage en discours
direct de la nouvelle. On y découvre ainsi des expressions
régionales ou administratives comme « assavoir
», « papiers d’affaires », « incontinent ».
Le narrateur s’amuse également de la scansion du
texte à contretemps (notée par les tirets), laissant
le lecteur imaginer les roulements de tambour qui
viennent s’intercaler.

 

5. Le commerce et l’argent sont au coeur de l’activité
des paysans. Chez les paysans de la région de
Goderville, les marchandages sont interminables du
fait de la méfiance des vendeurs comme des acheteurs,
de leur indécision, craignant toujours une roublardise dont ils pourraient être les victimes. Par ailleurs, l’attitude sèche et froide des femmes (« l’air sec, le visage impassible », l. 10-11) dévoile une certaine insensibilité dès lors qu’il s’agit d’argent.

 

6.« marchandages » (l. 2)

« vendeur »(l. 5)

 « les propositions » (l. 10)

 « leurs prix » (l. 10)

 « rabais » (l. 11)

« client » (l. 12).

 

7. Guy de Maupassant a beaucoup observé le monde
des paysans, leurs manières, leurs relations sociales.
Si le narrateur reste en retrait (il intervient rarement
directement dans l’histoire), par les détails de la
description des vêtements ou des comportements
des paysans, il dresse un portrait assez cruel de la
paysannerie normande. Le premier extrait établit un
rapport assez étroit entre les paysans et les animaux
avec lesquels ils vivent la plupart du temps : le narrateur
parle de la « saveur aigre, affreuse, humaine et
bestiale, particulière aux gens des champs » (l. 31-32,
page 26). Deux traits de caractère ressortent particulièrement
: la méfiance et le goût de l’argent. Dans La
Ficelle, on se méfie des autres mais on les fréquente
pour les nécessités du commerce.

 

P.31 sauf question 5 et 7

 

1. Le portrait du maire est lourd de sous-entendus.
Sa corpulence laisse deviner un homme financièrement
à l’aise qui profite de sa position pour manger
plus que de mesure. L’adjectif « grave » (l. 9) est à
prendre dans le sens de « sérieux », peut-être même
de « qui se prend au sérieux », comme le laisse
entendre la manière dont le narrateur qualifie son
langage constitué de « phrases pompeuses ».

Le paysan est constamment en situation d’infériorité
face au maire, d’une part parce qu’il n’a pas son
aisance langagière, d’autre part parce qu’il reste
maladroitement sur la défensive et dans le registre
des sentiments. Face aux assertions froides du maire,
Maître Hauchecorne répond d’abord par des questions,
avant de s’indigner sans avancer aucun contreargument.

 

2. Le maire fonde son accusation sur le témoignage
verbal de M. Malandain qui n’a pas été vérifié car,
pour le maire, il suffit que M. Malandain soit « un
homme digne de foi » (l. 25-26). La structure affirmative
des phrases, « On vous a vu » (répété deux
fois », l. 10 et 18), « Après avoir ramassé l’objet, vous
avez même… » (l. 31-33), montre que le maire prend
les allégations de M. Malandain pour des faits réels.

 

3. Maître Hauchecorne comprend ce qui lui arrive
lorsque le maire fait état du témoignage de M.
Malandain car il sait que ce dernier conserve depuis
longtemps de la rancune à son égard. À ce moment,
« le vieux se rappela, comprit » (l. 21). Il comprend
que M. Malandain ne passera pas à côté d’une si
belle occasion de se venger

 

4. Les paysans imaginent aussitôt que M. Malandain
dit la vérité et que Maître Hauchecorne ment pour
cacher son vol car ils ne peuvent imaginer qu’on ait
pris une ficelle pour un portefeuille. Ils ne ressentent
« aucune indignation » (l. 45) parce qu’ils ne trouvent
sans doute pas scandaleux de ramasser un portefeuille
perdu.

 

6. Au même titre que les vêtements ou les comportements des personnages, le langage est un critère de distinction sociale. En attribuant au maire et à Maître Hauchecorne des formes d’expression bien différenciées, le narrateur confronte deux milieux sociaux opposés.

 

P.33 sauf question 8

 

1. À partir du récit de Marius Paumelle, les paysans imaginent que Maître Hauchecorne, pris sur le fait par M. Malandain et sur le point d’être confondu, a trouvé un complice pour mettre un terme à cette mauvaise histoire : « Tais-té, mon pé, y en a un qui trouve, et y en a un qui r’porte. Ni vu ni connu, je t’embrouille » (l. 33-34). Dès lors, la ficelle prend la signification figurée d’histoire pour tromper : « je la connais, ta ficelle » (l. 31).

 

2. L’histoire de Maître Hauchecorne a fait le tour de
la contrée si bien qu’après la découverte de Marius
Paumelle le paysan n’a de cesse de convaincre tous
ceux qui ont pu croire en sa culpabilité. Cette attitude
est pathétique parce que le lecteur, qui connaît
l’innocence du personnage, sait aussi que jamais
Maître Hauchecorne ne pourra convaincre les paysans
de la région.

 

3. Le récit prend une tonalité tragique à partir de la
ligne 45 lorsque Maître Hauchecorne, piégé, s’enferme
dans une stratégie dont le lecteur sait qu’elle
ne peut qu’avoir une fin fatale. Lui-même a d’ailleurs
compris que la mentalité des paysans (qui est aussi
la sienne : « d’autant plus atterré qu’il était capable,
avec sa finauderie de Normand, de faire ce dont on
l’accusait, et même de s’en vanter comme d’un bon
tour », (l. 40 à 42) rendra son innocence « impossible
à prouver » (l. 43).
Au moment de la chute, le rythme est plus saccadé,
avec des phrases brèves et des retours à la ligne
(l. 51 à 53 et l. 57) ou des compléments qui créent
des coupures dans la phrase (l. 54 à 56).

 

4. Le mot « ficelle » apparaît avec une nouvelle signification
à la ligne 31 : au sens concret du mot succède
le sens abstrait de tromperie.
Récapitulatif des sens du mot « ficelle » dans la nouvelle
:
– Au début de la nouvelle, la ficelle est une petite
corde que Maître Hauchecorne ramasse par terre.
– À la fin de la nouvelle, elle désigne le stratagème
que les paysans imaginent : selon eux, Maître
Hauchecorne aurait fait rendre le portefeuille par
Marius Paumelle pour dissimuler son vol.
– L’histoire racontée par Maître Hauchecorne prend
le titre de « Ficelle » : « Les plaisants maintenant lui faisaient
conter “la Ficelle” pour s’amuser » (l. 54, p. 33).
– Ces déplacements de sens conduisent à une interprétation
complexe du titre de la nouvelle qui réfère
à la fois à l’objet ficelle, à la ficelle (tromperie) supposée
par les paysans et à l’histoire véhiculée par
Maître Hauchecorne.

 

5. La Ficelle est un conte réaliste : l’auteur recrée
en effet le monde des paysans normands au plus
près du réel en s’appuyant sur sa connaissance personnelle
des lieux et des hommes. Les descriptions sont nourries de détails appartenant à la réalité des
lieux choisis pour l’histoire.
Les comportements des paysans sont motivés par leur
environnement, découlant directement d’une organisation
sociale qui articule étroitement la production de
biens et leur mise sur le marché. L’argent y joue donc
un rôle déterminant. La reproduction de la langue des
paysans est utilisée comme un outil de peinture sociale.
Le narrateur évite d’apparaître dans le récit mais sa
présence est perceptible dans l’organisation de l’histoire
qui lui permet de montrer les conséquences
néfastes de l’argent et du profit lorsqu’ils sont mis
au centre des relations sociales.

 

 

 

 

 




8 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 17 janv. 2017

Là tu exagères tu t'es déjà fait aidé pour ces questions !!! A toi de travailler maintenant.

Anonyme
Posté le 17 janv. 2017

si il demande encore de l'aide c surement parce qu'il a pas compris ....

Anonyme
Posté le 17 janv. 2017

Tu pourras avoir de l'aide si tu avance, mais tu sais bien ce que t'a dit Gamy. Pas de post pour trop d'exo en même temps. Et puis là il est peut-être l'heure d'aller te coucher ! tu ne crois pas ?

Anonyme
Posté le 17 janv. 2017

Si bonne nuit , tu a bien raison je fini juste decrire la ou j'en suis puis dodo

Anonyme
Posté le 17 janv. 2017

veuillez ne pas multiplier les posts qui n'apportent pas d'aide(modération)

 

 

Anonyme
Posté le 17 janv. 2017

bonne nuit !

Anonyme
Posté le 17 janv. 2017
J'ai réécris tout se que j'ai fais durant toute cette semaine maintenant il faut que je rédige de belle phrase bon aller bonne nuit a tous , ( bonne nuit a toi aussi forum =D)
willffy
willffy
Posté le 18 janv. 2017

Il faut chercher le texte.

Je présume que ce n'est pas pour demain..

Trop de réponses, on s'y perd.

Demain:

- Le texte ( références et si possible le lien).

- 2 ou 3 questions

- tes réponses

Puis tu ouvres un autre message sur le même schéma

 

Et surtout, tu ne modifies rien , une fois ton message envoyé!!!

Si tu as des modifications, c'est avec "répondre"


Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte