Questions de texte

Publié le 7 mars 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 10 mars 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

« La cefetière »
Le narrateur est invité chez des amis en Normandie. Il ne réussit pas à dormir …
[1] Le feu qui flambait jetait des reflets rougeâtres dans l’apparentement, de sorte qu’on pouvait sans peine distinguer les personnages de la tapisserie et les figures des portraits enfumés pendus à la muraille.
C’étaient les aïeux de notre hôte, des chevaliers bardés de fer, des conseillers en perruque, et de belles dames au visage fardé et aux cheveux poudrés à blanc, tenant une rose à la main.
Tout à coup le feu prit un étrange degré d’activité ; une lueur blafarde illumina la chambre, et je vis clairement que ce que j’avais pris pour de vaines peintures était la réalité ; car les prunelles de ces êtres encadrés remuaient, scintillaient d’une façon singulière ; leurs lèvres s’ouvraient et se fermaient comme des lèvres de gens qui parlent, mais je n’entendais que le tic-tac de la pendule et le sifflement de la bise d’automne. Une terreur insurmontable s’empara de moi, mes cheveux se hérissèrent sur mon front, mes dents [10] s’entre-choquèrent à se briser, une sueur froide inonda tout mon corps.
La pendule sonna onze heures. Le vibrement du dernier coup retentit longtemps, et, lorsqu’il fut éteint tout à fait …
Oh ! non, je n’ose pas dire ce qui arriva, personne ne me croirait, et l’on me prendrait pour un fou.
[14] Les bougies s’allumèrent toutes seules ; le soufflet, sans qu’aucun être visible lui imprimât le mouvement, se prit à souffler le feu, en râlant comme un vieillard asthmatique, pendant que les pincettes fourgonnaient dans les tisons et que la pelle relevait les cendres.
Ensuite une cafetière se jeta en bas d’une table où elle était posée, et se dirigea, clopin-clopant, vers le foyer, où elle se plaça entre les tisons.
Quelques instants après, les fauteuils commencèrent à s’ébranler, et, agitant leurs pieds tortillés d’une [20] manière surprenante, vinrent se ranger autour de la cheminée.
Je ne savais que penser de ce que je voyais ; mais ce qui me restait à voir était encore bien plus extraordinaire.
Un des portraits, le plus anciens de tous, […] sortit, en grimaçant, la tête de son cadre, et, après de grands efforts, ayant fait passer ses épaules et son ventre rebondi entre le ais étroits de la bordure, sauta lourdement par terre.
Théophile Gautier.

Questionnaire
Le narrateur et le cadres
1. Le narrateur à-t-il vécu les événements qu’il rapporte ? Justifiez votre réponse.
2. A. Précisez le moment de la journée, la saison.
B. Citez les éléments qui constituent le décor de la chambre. Appartiennent-ils à un univers réaliste ?
L’irruption du surnaturel
3. Relevez dans les lignes 1 à 10 deux notations d’éclairage et trois notations de bruit. QUEL EST L'EFFET CREE ?
4. A. Quels phénomènes surnaturels surviennent ? Montrez qu’il y a une montée progressive du fantastique.
B. Relevez quatre adjectifs qui souligne le caractère étrange des phénomènes.
5. A. Relevez les verbes pronominaux dans les lignes 14 à 20. Indiquez si les sujets sont animés ou inanimés.
B. Repérez dans le même passage une comparaison et une personnification. Quel effet produisent-elles ?
Les rédactions du narrateur et la visée
6. Montrez en citant le texte que le narrateur doute de ce qu’il voit tout en se jugeant saint d’esprit.
7. Relevez le champ lexical de la peur et d’une exclamation qui traduit le trouble.
8. Quelles explications rationnelle et surnaturelle le lecteur peut-il donner des phénomènes rapportés ? Aidez-vous aussi du hors-texte.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai déja repondu a la question 1 et la question 2 , Et je ne comprend vraiment pas , dans la question 3 , l'effet créé .
Merci beaucoup .



1 commentaire pour ce devoir


Anonyme
Posté le 7 mars 2010
Bonjour,
Voici un peu d'aide

3. Relevez dans les lignes 1 à 10
deux notations d’éclairage :
-Le feu qui flambait jetait des reflets rougeâtres
- une lueur blafarde illumina la chambre

et trois notations de bruit.
-je n’entendais que le tic-tac de la pendule
- et le sifflement de la bise
- mes dents s’entre-choquèrent à se briser


QUEL EST L'EFFET CREE ?
Le suspens et la peur liés à l'apparition progressive du fantastique.
Bon courage pour la suite!

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