devoir français le Fabliau de Cocagne

Publié le 1 nov. 2019 il y a 4A par nathanaelalbert0609 - Fin › 3 nov. 2019 dans 4A
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Sujet du devoir

je dois rendre un devoir en francais

la question sur la quel je bloque :  Au début du texte, la personne dit : ' Mes amis, écoutez-moi '. Selon vous, qui est la personne qui parle et a qui s'adresse-telle ?

je dois répondre a la question en reprenant le passage du texte et cité le texte '................' (ligne ...)

voici le texte : 

il y a un lexique pour les mot conpliqué en bat du texte . vous pouver retrouver ce texte aussi sur : (plus facile a lire ) http://data0.eklablog.com/laclassedestef/perso/francais/rallye%20lecture%20moyen%20age/tapuscrit_le%20fabliau%20de%20cocagne_stef.pdf

 

Mes amis, écoutez-moi et respectez-moi pour ma sagesse. En effet, je vais vous raconter une belle histoire. D’abord apprenez qu’une grande barbe n’est pas signe de sagesse. Les boucs et les chèvres sont bien barbus, n’est-ce pas ? Et pourtant, ils ne sont pas bien malins. Ainsi n’admirez pas les longues barbes, c’est signe d’un petit esprit ; les jeunes gens sont bien plus intelligents. Voilà donc mon histoire. J’étais parti en pèlerinage2 à Rome, et le pape m’ordonna d’aller dans un pays bien étrange. Ses habitants sont étonnants, et Dieu a fait là-bas une terre privilégiée. Son nom est Cocagne : plus on dort, plus on gagne de l’argent. Pour dormir jusqu’à midi on est payé cinq sous3 et demi. Toutes les maisons sont entourées de bars4 , de saumons et d’aloses5 . Les chevrons6 sont faits d’esturgeons7 , les toits de jambons et les poutres de saucisses. C’est un vrai paradis, car les champs de blé sont entourés de barrières faites de petits os et de broches à rôtir. De belles oies bien grasses cuisent dans les rues. Et j’ai vu des tables dressées et couvertes de nappes blanches partout sur les routes et sur les chemins. N’importe qui a le droit de s’arrêter pour boire et manger, on se sert autant qu’on veut : poisson, viande, tout est donné. On pourrait même en prendre des charretées si l’on voulait ! Cerf, volaille, cuits sur la braise ou en marmite, on a tout cela pour rien, car là-bas tout est gratuit. Dans cette terre bienheureuse coule aussi une rivière de vin. On y trouve des verres et des hanaps8 d’or et d’argent. Une moitié de la rivière est d’un vin plus beau que celui de Beaune9 ou de l’étranger. Et l’autre moitié est du vin blanc, meilleur et plus fin que celui d’Auxerre et de Tonnerre10. On n’a qu’à se servir à son gré, et boire autant qu’on veut, il n’est pas question de payer. 

lexique :

2 Pèlerinage : voyage dans un lieu saint que l’on fait pour des raisons religieuses. L’homme du Moyen-Âge est très croyant.

3 Sou : monnaie de l’époque.

4 Bar : poisson de mer aussi appelé loup à cause de sa voracité.

5 Alose : poisson de mer cousin du hareng.

6 Chevron : pièce de bois servant à faire la toiture.

7 Esturgeon : poisson de mer. Ses œufs servent à faire le caviar.

8 Hanap : gobelet, chope….

9 Beaune : les vins de Beaune, en Bourgogne, sont toujours renommés.

10 Auxerre et Tonnerre : villes bourguignonnes. 

suite (page 2 ) 

Les gens sont gentils et aimables. Ils ont des mois de six semaines et tous les jours sont des dimanches ; on compte quatre Saint-Jean dans l’année, quatre vendanges, quatre Toussaints, quatre Noëls, quatre Chandeleurs ; en revanche il n’y a qu’un Carême tous les vingt ans et c’est alors bien agréable de jeûner. Du matin au soir, on mange à volonté ce que Dieu donne. Personne ne travaille. Il pleut une ondée de flans chauds trois fois par semaine, chacun n’a qu’à les ramasser. Le pays est si riche qu’on trouve des bourses pleines dans les champs et des sous par terre, mais personne n’a rien à acheter ni à vendre. Les drapiers sont très aimables, ils donnent toutes sortes de robes tous les mois : il en est de brunettes, d’écarlates, de violettes, d’autres de bonne laine ou de soie, il y a encore des étoffes d’Alexandrie, des broderies, des tissus de poil de chameau. A quoi bon continuer la liste ? Il y en a tant que tout le monde peut faire son choix. L’un prendra une robe multicolore, l’autre une grise, un troisième en cherchera une fourrée d’hermine11 . En cette terre bienheureuse, les cordonniers sont bien serviables, ils distribuent de beaux souliers à lacets, des chausses12 et des bas de chausses ; ceux-ci sont taillés en biais, bien moulants, et ils tombent juste à la bonne pointure. On pourrait en avoir trois cents par jour si l’on voulait. On trouve, parmi d’autres merveilles, la fontaine de Jouvence. Les vieux racornis et les vieilles ridées retrouvent leur jeunesse grâce à elle. Vous comprenez bien que quitter ce pays est une folie. Moi-même, je m’en rends bien compte maintenant. Je suis revenu ici chercher mes amis et les amener là-bas, mais maintenant je ne sais plus le chemin pour y aller. Alors je vous donne un conseil : quand vous êtes bien quelques part, ne bougez pas à aucun prix, car vous vous en repentiriez. C’est aussi ce que dit le proverbe. Et cette histoire en est la preuve.

lexique :

11 Hermine : petit mammifère carnivore semblable à la belette. Sa peau sert à faire des fourrures. 12 Chausses : bottes. Bas de chausse : bottines pour l’été.

Où j'en suis dans mon devoir

je voudrais juste savoir la deuxieme partie de la question a qui s'adresse-telle 




1 commentaire pour ce devoir


MathiasDuColO
MathiasDuColO
Posté le 3 nov. 2019

On a étudié des fabliaux avec notre prof de français et ils étaient comptés par un compteur dans la rue . Alors je pense que c'eest  le compteur qui dit ca et puis pour citer le texte prend le premier paragraphe 


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