Recherche "la partie d'echec dans la montagne" de Pham Duy Khiem

Publié le 20 janv. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 20 janv. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

Bonjour, je cherche l'histoire de "la partie d'échec dans la montagne" de Pham Duy Khiem.
Il faut la chercher sur internet.

Où j'en suis dans mon devoir

J'ai chercher en tapant : la partie d'échec dans la montagne de Pham Duy Khiem mais je ne trouve rien.
SVP aider moi à trouver un site où l'on raconte cette histoire. C'est pour demain.



1 commentaire pour ce devoir


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Anonyme
Posté le 20 janv. 2010
Bonjour voici un résumé de l'histoire que tu recherches (je l'ai trouvé sur internet donc je ne suis pas sur a 100% car je n'ai jamais lu ce livre)
Le père de Hieu le Pieux, qui était bucheron, avait été emporté par un tigre. Depuis lors, voilà trois ans que l'adolescent aidait sa mère à gagner durement leur vie et celle de ses frères et soeurs. Robuste et courageux, il abattait déjà presque autant de bois qu'un homme, et sa mère, usée précocement, se félicitait d'avoir moins à peiner maintenant : elle prenait encore les travaux de couture qu'on lui confiait, mais elle n'était plus obligée d'aller s'employer chez les autres, pour des besognes plus fatigantes.
Un soir d'hiver, Hieu le Pieux revenait lourdement chargé, quand il vit une forme humaine étendue sans mouvement sur le bord du sentier. Il déposa son fardeau et se pencha : c'était un vieillard, qui respirait encore, mais très faiblement. Hieu le Pieux le prit sur son dos et le porta dans sa paillote, où sa mère et lui donnèrent leurs soins au malade sans se ménager. Ils eurent la joie de le voir renaĩtre et le gardèrent chez eux pour attendre son complet rétablissement, se privant pour lui, sans jamais penser qu'ils pussent être payés de retour d'une facon quelconque.
Un soir, le vieillard dit à Hieu le Pieux: ''Avant de vous quitter, je veux vous témoigner ma reconnaissance. Vous, êtes inscrit cette année sur le livre des morts, mais je vais vous indiquer un moyen qui pourrait vous sauver. Faites bien attention à ce que je vous dis.
''Le premier jour du mois prochain, vous partirez de très bonne heure, en emportant une calebasse de vin et deux tasses. Après avoir traversé la forêt, vous continuerez du côté du soleil levant, jusqu'à ce que vous atteigniez un lac aux eaux très bleues ; vous grimperez ensuite sur la montagne, pour passer à gauche d'une cascade et, non loin du sommet, vous verrez deux vieillards en train de jouer aux échecs. Ne faites pas de bruit, tenez-vous près d'eux et, quand ils demanderont à boire, versez-leur de votre vin. Attendez qu'ils aient fini la partie pour leur adresser votre prière.''
Le lendemain matin, Hieu le pieux s'apercut que son hôte avait disparu.
Le premier jour du mois suivant, bien avant l'aube, Hieu partit, ses tasses bien enveloppées et sa calebasse suspendue au dos.
Après la forêt, il s'engagea sur un chemin nouveau pour lui. Le soleil était levé depuis longtemps quand il parvint au lac dont les eaux étaient très bleues. Dans le bois qui couvrait le flanc de la montagne, il entendit des chants d'oiseaux inconnus, qui resonnaient merveilleusement dans un air étrangement vif et pur. Il s'arrêta pour les écouter, et percut, dans les intervalles de silence, le bruit d'une cascade lointaine. Il se dirigea de ce côté, passa à gauche de la cascade et se trouva bientôt à l'orée du bois, devant un admirable paysage de montagnes tout baigné de lumière. À l'endroit le mieux situé, sous un large pin, deux vieillards étaient assis, les jambes croisées, sur une table de pierre lisse. Hieu le Pieux s'approcha sans bruit et distingua leurs beaux visages éclatants de fraicheur malgre les rides nombreuses. Ils jouaient en silence, calculant murement leurs coups, et chaque fois qu'ils se baissaient un peu pour avancer un pion, la pointe de leur longue barbe blanche effleurait les traits rouges de l'échiquier dessiné sur la pierre. Hieu remarquait encore, à côte de chacun d'eux, un gros livre ferme.
Il attendait immobile depuis un moment quand l'un des vieillards, sans quitter des yeux l'échiquier, commanda, comme à son domestique : ''A boire !''
Hiêu le Pieux s'empressa de remplir les tasses et les déposa à portée de leurs mains.
Ils les vidèrent, toujours absorbés par le jeu. Trois fois le manège recommenca. Enfin, la partie achevée, le vainqueur leva le premier les yeux , au même moment, Hieu le Pieux se prosterna le front contre terre, en disant : ''Génies bienfaisants, épargnez-moi, par pitié pour ma mère : elle est vieille et faible. Accordez-moi encore quelques années, que mes frères soient devenus grands et forts, pour me remplacer auprès d'elle.''
L'un des vieillards se pencha vers l'autre. Ce dernier ouvrit son livre, prit son pinceau et corrigea un caractère. Puis il dit à Hieu le Pieux : ''Tu as réussi à nous faire boire ton vin par surprise. Ce qui vaut bien mieux : tu es un bon fils, et tu as sauvé un homme. Aussi ta vie est-elle prolongée jusqu'à l'âge de cent ans. ''
Hieu le Pieux, toujours prosterné, n'avait pas eu le temps de remercier les génies qu'il sentit un souffle passer sur sa tête. La levant un peu, il s'apercut que la pierre était vide des deux côtés de l'échiquier.
Il reprit en courant le chemin du retour la joie débordait de son coeur, mais il n'osa raconter à personne, pas même à sa mère, ce qui lui était arrivé.
Plus tard il revint dans la montagne, retrouva le lac, puis le bois avec la cascade ; mais les eaux du lac n'étaient plus aussi bleues, l'air du bois ne retentissait de nul chant d'oiseaux, et la cascade grondait seule dans le silence. Plus loin, le même pin étendait son ombre sur une pierre rugueuse où Hiêu chercha vainement les traits rouges de l'échiquier des génies
Voila tout


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