Comment Molière représente la médecine dans "Le Malade imaginaire"

Publié le 16 nov. 2016 il y a 7A par Anonyme - Fin › 19 nov. 2016 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjour tout le monde, j'aurais besoin d'aide pour la pièce du Malade imaginaire - plus particulièrement la conversation entre Béralde et Argan sur la médecine et les médecins. Merci pour votre aide.




4 commentaires pour ce devoir


willffy
willffy
Posté le 16 nov. 2016

quelle scène?

Anonyme
Posté le 16 nov. 2016

Acte III, Scène 6. Merci d'avance pour ton aide :)

willffy
willffy
Posté le 16 nov. 2016

SCÈNE VI
ARGAN, BÉRALDE.
ARGAN.— Ah! mon Dieu! je suis mort. Mon frère vous m'avez perdu.

BÉRALDE.— Quoi? qu'y a-t-il?
ARGAN.— Je n'en puis plus. Je sens déjà que la médecine se venge.
BÉRALDE.— Ma foi, mon frère, vous êtes fou, et je ne voudrais pas pour beaucoup de choses,
qu'on vous vît faire ce que vous faites. Tâtez-vous
un peu, je vous prie; revenez à vous-même; et ne donnez point tant à votre imagination.
ARGAN.— Vous voyez, mon frère, les étranges maladies, dont il m'a menacé.
BÉRALDE.— Le simple homme que vous êtes!
ARGAN.— Il dit que je deviendrai incurable avant qu'il soit quatre jours.
BÉRALDE.— Et ce qu'il dit, que fait-il à la chose? Est-ce un oracle qui a parlé? Il semble à vous
entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours
, et que d'autorité suprême il vous l'allonge, et vous le raccourcisse comme il lui plaît. Songez que les principes de votre vie sont en vous-même, et que le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir, que ses remèdes de vous faire
vivre. Voici une aventure si vous voulez à vous défaire des médecins, ou si vous êtes né à ne pouvoir vous en passer, il est aisé d'en avoir un autre, avec lequel, mon frère, vous
puissiez courir un peu moins de risque.
ARGAN.— Ah! mon frère, il sait tout mon tempérament, et la manière dont il faut me gouverner.
BÉRALDE.— Il faut vous avouer que vous êtes un homme d'une grande prévention, et que
vousvoyez les choses avec d'étranges yeux

willffy
willffy
Posté le 16 nov. 2016

 

La crédulité : ( Bourgeoise)

la médecine se venge.

les étranges maladies, dont il m'a menacé.

je deviendrai incurable avant qu'il soit quatre jours.

il est aisé d'en avoir un autre, avec lequel, mon frère, vous
puissiez courir un peu moins de risque.

 

Le bon sens :( du peuple)

Est-ce un oracle qui a parlé?

Il semble à vous entendre, que Monsieur Purgon tienne dans ses mains le filet de vos jours
, et que d'autorité suprême il vous l'allonge, et vous le raccourcisse comme il lui plaît.

 

le courroux de Monsieur Purgon est aussi peu capable de vous faire mourir, que ses remèdes de vous faire vivre.

 


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