POsture et locomotion

Publié le 25 févr. 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 28 févr. 2015 dans 9A
1

Sujet du devoir

Bonsoir , je ne parviens pas à comprendre ces deux protocoles , pouvez vous me les expliquer s'il vous plait.( La discussion suit les deux protocoles et ne les ayant pas compris je ne peux la comprendre non plus. )

 

 

IV. Protocole 1

C’est une étude qui porte sur 60 adultes choisies parmi le personnel du service et des étudiants. Elle constitue une base normative pour les données purement stabilométriques. Le but étant de placer les sujets devant une cible visuelle suffisamment distante pour la rendre inopérante au processus de stabilisation posturale. Les sujets étaient placés sur une plate forme de force face à un mur à une distance de 2 mètres fixant une croix dessinée sur une feuille de format A4 et placée à la hauteur de leurs yeux. Il s’agissait pour nous de rechercher parmi tous les descripteurs celui ou ceux susceptibles de varier significativement d’une condition visuelle à l’autre.
Voici les résultats de la comparaison entre les séries appariées des moyennes stabilométriques de tout l’effectif (n = 60) dans les deux conditions visuelles. Il apparaît que la surface du STKG, comme prévue, est restée comparable dans les deux conditions visuelles, autour de 220 mm². Par contre, et cela constitue une surprise, les paramètres « longueur », « LFS », et « Variance de la vitesse (VV) » ont augmenté de façon très significative (= importante) en condition YF par rapport à la condition YO.


V. Protocole 2
Cette étude avait pour objet d’établir une éventuelle corrélation entre les données mécaniques de la plate-forme et l’activité électrique des muscles (EMG). Nous pensions que si la fermeture des yeux devait dégrader les performances posturales, le système nerveux central devait pour suppléer à la défaillance visuelle procéder à un raidissement de l’ensemble des muscles de la posture, à la fois pour s’opposer mécaniquement plus efficacement aux perturbations, et pour abaisser leur seuil de perception à l’étirement conformément aux observations de l’école Australienne (Fig. 2).
Dans un souci de cohérence, nous avons préféré comparer des écart-types : ceux de l’EMG des muscles soléaires qui quantifient un travail et ceux des vitesses du statokinésigramme (VRMS) obtenus sur plate-forme. L’effectif était composé de 9 sujets. Ils avaient pour consigne de se tenir debout immobile sur la plate-forme pendant 51,2 secondes, d’abord les yeux ouverts en fixant une cible située à 2 mètres puis les yeux fermés, après une courte pause.
Nous pouvons noter que pour chaque sujet en condition YF, l’activité musculaire et le VRMS se sont parallèlement accrues. En dépit de la taille réduite de l’effectif, nous obtenons une différence significative que ce soit entre les activités musculaires ou entre les écart types des vitesses du statokinésigramme en fonction des deux conditions visuelles. La corrélation entre les index des signaux EMG et de vitesse est significative, confirmant que la variance de vitesse du STKG ou sa racine carrée (VRMS) sont représentatifs de l’activité musculaire.


VI. Discussion
Notre étude confirme d’abord qu’il n’y a pas de différence notable entre les surfaces moyennes obtenues dans les conditions YO et YF. Cela s’explique par les conditions environnementales et expérimentales (cible éloignée, absence de cabine). Mais en dépit de ces résultats, la question reste posée sur la pertinence de la variable « surface du STKG ».
Jusqu’à présent, il a été postulé que les amplitudes de la surface du STKG étaient représentatives de la stabilité de la posture orthostatique et/ou de sa qualité. Si, notre étude montre que la fermeture des yeux ne modifiait pas la stabilité de la posture, elle montre aussi une profonde modification de la modalité et des caractéristiques de son contrôle (par les variations significatives entre YO et YF). Dans notre étude, la variance de la vitesse du STKG ont doublé en moyenne de la condition YO à la condition YF, avec une surface du STKG inchangée.
Pour expliquer cette discordance avec la littérature, une des hypothèses, serait que la référence visuelle, en dépit de certaines affirmations, serait toujours effective quel que soit l’environnement visuel. En effet, dans notre étude, elle était effective non pas sur la modulation de la surface du STKG mais sur la modalité et les caractéristiques du contrôle postural. La vision changerait seulement de mécanisme selon la présence ou non de cible ou sa distance par rapport aux yeux du sujet le cas échéant. Dans ce cas, l’hypothèse de la nécessité de l’entrée visuelle en condition YO est bien validée par notre étude.
La deuxième expérience explique sans doute les résultats obtenus dans la première expérience. Les résultats, étayés par l’étroite corrélation des paramètres de vitesse du CdP et des EMG soléaires, suggère que c’est l’articulation malléolaire qui s’est raidie : on peut en effet augmenter la force d’un ressort de raideur constante en l’étirant d’avantage. Il en ressort qu’ en condition YF, en absence de capteurs oculaires de position ou de vitesse, le système proprioceptif, seul en lice en principe dans la condition des oscillations naturelles, rigidifie les muscles de la posture, telle une statue, d’une part pour s’opposer efficacement aux perturbations et pour abaisser d’autre part le seuil de perception des mouvements de la cheville. Ainsi, les oscillations demeurent contenues au prix cependant d’un plus grand effort musculaire.
Au final, cette étude révèle que le descripteur stabilométrique « vitesse du CdP » est très utile en ce qu’il rend compte de l’activité des muscles de la posture. Pourquoi alors avait-il échappé à la sagacité des chercheurs de l’équipe de l’AFP ? Peut être qu’une des raisons tient à une insuffisance dans les expériences précédentes : dans ces expériences, les auteurs avaient choisi une faible cadence d’échantillonnage du signal stabilométrique préconisée (5Hz) qui n’autorisait sans doute pas l’expression des composantes rapides du signal.

 

Où j'en suis dans mon devoir

Dans le texte que l'enseignante nous a donne a lire , jai compris l'experience pour mettre en avant le quotient de Romberg ( un sujet qui fixe une cible placée à 90 cm de ses yeux exhibe en moyenne un Quotient de Romberg (QR = ratio des surfaces YF divisé par ratio des surfaces YO) de 2,2. Ce rapport diminue avec l’éloignement de la cible visuelle. Au-delà de 3 mètres, aucune différence d’oscillation posturale (QR = 1) n’est observée entre les surfaces dans les deux conditions visuelles.) 

 

Merci d'avance pour l'aide =) 




0 commentaire pour ce devoir



Ils ont besoin d'aide !

Il faut être inscrit pour aider

Crée un compte gratuit pour aider

Je m'inscrisOU

J'ai déjà un compte

Je me connecte