que faire pour les quartiers sensibles??

Publié le 14 janv. 2010 il y a 14A par Anonyme - Fin › 14 févr. 2010 dans 14A
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Sujet du devoir

en 1995, le candidat chirac preconise l'equivaent d'un plan Marshall pour les banlieues.
que peut aujourd'hui " l'economique" pour les quartiers sensibles??

Où j'en suis dans mon devoir

j'ai quelques notions du plan marshall, donc pour ca il n'y a pas de soucis!!!
chirac a donc voulu faire quelque chose pour aider les banlieue en "copiant" ce plan.
Par ce Plan, Jacques Chirac a pensé qu’« aux situations exceptionnelles doivent correspondre des moyens exceptionnels ».
Sécurité: force de police formée et présent sur le terrain
Economie: avantages fiscaux pour les chefs d'entreprise, emploi-ville crée pour les jeunes du secteur.
Zone: discrimination positive. On ne s'occupe pas de toute la ville d'un coup mais quartier par quartier, du plus prioritaire au moins prioritaire.
Le but est de redonner un nouveau souffle et de dynamiser un quartier pour que ça s'élargisse à la ville.

mais qu'est ce qui a réellement été mis en place???? ça je n'en sais rien
et que peut aujourd'hui " l'economique" pour les quartiers sensibles??
je ne saurais y repondre sans votre aide!!!

merci d'avance



7 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 14 janv. 2010
quels que soient les gouvernants et politiciens, je crains que l'on n'ait jamais fait que des mesurettes parcellaires et sans suite, d'où les résultats.

Je vais te donner mon avis personnel (c'est aussi cela la démocratie), ce sera peut-être en désordre comme cela vient... mais tu est assez intelligent(e) pour remettre de l'ordre là-dedans.

Il faut reconnaître qu'une majorité d'habitants de ces quartiers sont des gens d'origine (de racines) étrangère.

Or, tant que la France a accueilli des étrangers (et les a fait sien), des espagnols, des polonais, des italiens, des portugais... c'était des peuples d'origine latine ou germanique, donc l'intégration qui n'est quand même pas faite sans mal, a fini par se faire quand même parce qu'il y avait par exemple des valeurs familiales et religieuses communes. Le problème avec les populations d'origine arabe, c'est que chez les arabes les traditions sont très différentes : peuple d'origine sémite et dans lequel les traditions familiales sont différentes avec une domination "des mâles sur les femelles" (excuses mon vocabulaire, il n'a rien de péjoratif, mais c'est pour bien montrer que dans de nombreuses familles le père et les fils ont tous les droits sur la mère et les filles, d'où de sérieux problèmes d'éducation dans un pays où les enfants apprennent vite la langue et pas les parents. (Déjà dans les années 70, à Toulouse, je faisais de l'alphabétisation chez des Magrébins et je rencontrais ce type de problème : j'étais obligée d'aller m'asseoir sur le trottoir aux pied de l'immeuble pour apprendre au père à lire, car sa femme ne supportait pas, dans son foyer, qu'une autre femme apprenne à son mari à lire... c'était impensable ! ; Je voyais aussi des garçons dire à leurs parents, si vous ne me laissez pas faire ce que je veux, je ne vous remplirai pas vos papiers pour la Sécu ou les Alloc". Les enfants menaient ainsi les parents par le bout du nez et n'ont jamais été éduqués !) Tu comprends le problème.

Ensuite, il y a un domaine psychologique que les politiques et économiques n'ont jamais pris en compte : pour vivre et se sentir exister onn a besoin d'un minimu d'espace de liberté. La construction de ces cages à lapins entre les années 50 et 70, ont contribué à parquer de nombreuses familles, les faisant vivre trop les unes sur les autres et les ont poussées à exploser d'une manière ou d'une autre.

Je ne te cache pas que les problèmes rencontrés en milieu scolaire relève de cette même méconnaissance de l'existence humaine. Nos collèges et lycées sont de vraies mégapoles où les jeunes ne se sentent pas exister, il faut qu'ils se fassent remarquer d'une manière ou d'une autre : ou ils s'écrasent ou ils explosent et deviennent violents (sans compter avec le rôle des nitendos où on fait la course à qui abattra le plus de copains ou encore les programmes télé où pardois le soir sur 18 chaînes de la TNT, on a droit à trois-quart de policiers. Tout cela dans l'imagination d'un enfant passe rapidement du virtuel au réel !

C'est bien de critiquer, encore faut-il construire : il faut associer les habitants de ces quartiers à la reconstruction d'éléments plus petits mais surtout ne pas tout leur donner gratuitement car sinon, tout est vite dégradé... Tout le monde doit mettre la main à la pâte ! J'ai connu un exemple en Bretagne, il y a quelques années : un groupe de trois jeunes avvaient démolis un abri-bus et pris sur le fait ! Ils ne sont pas passés en jugement, immédiatement le maire a réagi, il est allé voir les parents chez eux, puis les ont réunis et sous l'autorité d'un chef d'entreprise, les trois jeunes ont travaillé 8 jours à reconstruire l'abri-bus, encore plus beau qu'avant. Résustat, les jeunes ont surveillé pendant des mois, leur "chef d'oeuvre" et l'abri-bus n'a plus jamais été endommagé... si un autre jeune essayait de mettre ne serait-ce qu'un tag, il avait aussitêot affaire à l'un des trois jeunes !

Voilà mes opinions mais elles peuvent être contrariées : celui qui a des idées arrêtées, est lui-même arrêté dans sa croissance. Boonne journée.
Anonyme
Posté le 14 janv. 2010
merci de me proposer ton opinion, mais ce qui me preoccupe reellement c'est de repondre a ce devoir qui est vraiment important. ce que tu me dis est interessant, tu a l'air davoir du vecu par rapport a toutes ces inegalités qui subsistent!!

peut etre qu ema qst etait mal posé?? mais je voudrait savoir ce qui a ete mis en place de puis 1995 pour ader les quartiers sansibles?????
Anonyme
Posté le 14 janv. 2010
tu as dû trouver cela sur le net, pardonne-moi si cela fait double emploi...

C’est à cette époque en effet qu’une nouvelle politique publique s’est mise en place dans cinq cents quartiers d’habitat social. Cette focalisation a eu un double effet. Les dispositifs de la politique dite « de la ville » ont permis de rénover de nombreuses cités, tout en offrant un accompagnement mis en place localement par des professionnels du développement social. En même temps, les financements supplémentaires obtenus et dépensés n’ont jamais pris la forme d’une redistribution sociale et spatiale des richesses, susceptible d’endiguer le creusement des inégalités économiques. Malgré les nombreux appels aux « plans Marshall pour les banlieues », ils ont été limités. D’autre part, des coupes sévères étaient dans le même temps infligées aux politiques de droit commun, en matière d’éducation ou de santé, dans ces mêmes quartiers populaires.

et l'article de Sylvie Tissot :

En outre, la focalisation sur les « quartiers sensibles » ne concerne que certains aspects. Le diagnostic sur lequel s’est appuyée la politique de la ville ne s’est pas limité au bâti ; la réhabilitation des cités dégradées a été menée sur la base d’un nouveau mot d’ordre : la participation des habitants. Réunions de concertation sur la réhabilitation des cités, pique-niques collectifs et conseils de quartier où ces habitants sont censés exprimer leurs demandes pour les voir mieux prises en compte se sont alors développés, à l’initiative des acteurs locaux.

De telles procédures sont nécessaires. Mais, pendant qu’on insistait sur elles, on reléguait au second plan les réalités économiques, comme le chômage que les habitants de ces quartiers, pour une grande part ouvriers et/ou immigrés, subissaient de plein fouet. Les « quartiers » ont attiré l’attention des pouvoirs publics, mais au prix d’un autre recadrage des « difficultés ». Les grilles territoriales, qui ont été massivement utilisées pour penser la pauvreté, ont joué un rôle paradoxal, fonctionnant comme des euphémismes pour désigner des habitants non plus en référence au statut social, mais en fonction de leurs « origines », nationales, culturelles ou « ethniques ». Cette ethnicisation de la question sociale (qui puise ses racines bien en amont de la politique de la ville) a eu pour effet de présenter les origines dites « ethniques » comme des problèmes – voire des menaces – pour la société, et non pas comme des problèmes pour les personnes subissant le racisme.

« Citoyenneté », « participation des habitants », « projets », valorisation de la « proximité » et du « local », « transversalité » et « concertation » entre « partenaires » : il est difficile de questionner ces mots d’ordre tant ils sont devenus familiers. L’interrogation est d’autant plus difficile que ce vocabulaire nous paraît désormais humaniste et progressiste, dans un contexte politique où la rhétorique de l’insécurité, de la « racaille » et des « zones de non-droit » est prévalente. Pourtant, la participation des habitants, lorsqu’elle est devenue le remède miracle pour soigner le « mal des banlieues », a été définie de manière singulièrement restrictive : occultation des conditions de vie matérielles au profit du « dialogue » et de la « communication » ; psychologisation et donc dépolitisation des problèmes sociaux, alimentées par une représentation du quartier comme espace neutre et pacificateur ; valorisation de la bonne volonté individuelle ainsi que des solutions modestes et ponctuelles, dévalorisation concomitante de la conflictualité et des revendications trop « politiques ».

Une série de livres et de manuels à destination des nouveaux professionnels du développement social expliquent par exemple comment transformer les « revendications en propositions », les « demandes d’assistance en projets de développement » et, surtout, selon la formule consacrée, comment apprendre aux habitants à « pêcher le poisson » plutôt que de le recevoir. On voit ainsi de quelle manière la politique de la ville a participé à la redéfinition des politiques sociales comme interventions individualisantes et « responsabilisantes », enjoignant aux habitants de « prendre en main » les transformations nécessaires.

En outre, le tournant répressif qui a lieu à partir de 1997 n’est pas sans lien avec la manière dont a été défini le problème des quartiers de 1985 à 1995. Il s’appuie sur les mêmes catégories territoriales et apparaîtra d’autant plus légitime que, depuis dix ans déjà, la pauvreté est présentée comme une question avant tout psychologique et locale, et que les individus qui la subissent sont invités à se réformer eux-mêmes plutôt que de pointer du doigt les mécanismes structurels qui les conditionnent.

L’histoire de cette dépolitisation présente toutefois des aspects surprenants. Elle prend en effet ses racines dans un mouvement contestataire puissant. Durant les années 1960, des urbanistes, des travailleurs sociaux, des militants et des chercheurs ont dénoncé la démarche autoritaire et technocratique de l’Etat planificateur pour promouvoir, au nom du « cadre de vie », une action dite « globale » de réhabilitation des cités, impliquant les collectivités locales, et fonctionnant sur la base d’une plus grande concertation avec les habitants. Un mouvement particulièrement important s’est développé, en France comme dans d’autres pays européens ou américains, contre l’urbanisme des tours, des barres et des autoroutes, et contre les opérations brutales de rénovation dans les centres-villes.

Les principes fondateurs des politiques du logement depuis l’après-guerre (la planification urbaine et l’affirmation de l’Etat, représentant et promoteur de l’intérêt général) subissent dans les années 1970 une charge supplémentaire, même si l’inspiration idéologique est tout autre, avec la montée en puissance des dogmes néolibéraux. La crise profonde qui s’ensuit ouvre alors la voie à d’autres manières de faire et de penser les problèmes urbains.

La politique de la ville est le résultat de ces mouvements réformateurs, mais ses manifestations concrètes ne peuvent se comprendre que par rapport au contexte dans lequel elle s’est institutionnalisée. Dans les années 1980, la gauche au pouvoir se résout au tournant dit « de la rigueur ». Issus, pour la plupart, du milieu associatif et parapublic, mais aussi de toute la mouvance critique et contestatrice de l’après-Mai 68, les promoteurs du développement social des quartiers occupent des positions marginales dans l’administration. La politique de la ville, par laquelle ils vont chercher à consolider les expériences menées dans les quartiers d’habitat social, leur offre un reclassement professionnel et un lieu de reconversion militante (2).

Mais cela n’est possible qu’au prix d’un ralliement au recadrage budgétaire et à la redéfinition des politiques sociales, conçues désormais non plus comme des politiques de redistribution mais comme la mise en place locale et minimale d’un filet de sécurité pour les plus démunis.

Le terme « quartier », d’abord « d’habitat social » puis « en difficulté » et enfin « sensible », se charge de connotations négatives : on décrit ces territoires comme nécessitant moins le développement d’une action autonome que l’intervention de thérapeutes. De sorte que la dimension contestataire, très présente dans l’appel à la mobilisation des habitants, s’efface pour laisser la place à une action publique rationalisée, avec productions statistiques et essor d’un nouveau secteur professionnel : le développement social urbain.

Non seulement les acteurs de la politique de la ville se soumettent à ce nouveau cadre politique, mais certains, désireux de réformer l’Etat et pas uniquement les quartiers déshérités, vont également adopter la thématique de la « modernisation des services publics » qui, dans les versions libérales dominantes, se réduit souvent à un simple retrait (3). On voit ainsi d’anciens militants (issus de la mouvance maoïste, par exemple) relayer une méfiance croissante envers des habitants accusés de se complaire dans l’assistanat, et surtout envers l’Etat en tant que tel, soupçonné d’encourager cet assistanat et de ne générer que dysfonctionnements et rigidités.

Outre les trajectoires des promoteurs d’une action sur les « quartiers » et les choix de la gauche gouvernementale, les intellectuels ont joué un rôle-clé. Dans les universités comme dans les ministères, la question des banlieues a suscité une importante littérature, qui ne se limite pas à une analyse des problèmes sociaux et économiques. Plusieurs intellectuels ont développé l’idée que ces territoires marquaient ou incarnaient l’avènement d’une nouvelle question sociale.

Or cette grille d’analyse, reprise par les médias et utilisée par les acteurs de la politique de la ville, postule que les problèmes sociaux mettraient désormais en jeu des « exclus » et des « inclus », et seraient uniquement liés à la ville. Etroitement associés au concept d’exclusion, un certain nombre de travaux sont de ce fait venus légitimer le recul des questions liées au travail. Ces dernières appartiendraient à une période prétendument révolue, et il faudrait à présent se tourner vers les banlieues, territoires perçus comme « coupés » ou « relégués », et venir en aide à des populations décrites comme « oubliées » et non plus « exploitées » ou « dominées » (4).

Dernier élément-clé : l’attitude des municipalités, en premier lieu celles qui sont gérées par la gauche, où se trouve la majeure partie des quartiers d’habitat social. Depuis la fin des années 1980, ces municipalités ont adopté la thématique de l’« exclusion » dans les « quartiers » et entériné sa dimension dépolitisante. La politique de la ville a apporté des crédits, et, surtout, est apparue au début des années 1990 comme porteuse de solutions nouvelles pour encadrer la jeunesse populaire (évitant ainsi les « émeutes »). Bien davantage, la « démocratie locale » a suscité l’espoir de combler le fossé qui s’est creusé entre la classe politique et les citoyens, notamment ceux des classes populaires (5).

La « spatialisation des problèmes sociaux (6) » a pour effet de rendre invisible tout ce que la situation des quartiers les plus pauvres doit à ce qui se passe dans d’autres univers, comme les « beaux quartiers », moins médiatisés mais tout aussi cloisonnés, ou encore le monde du travail où se défait et se recompose la « condition ouvrière (7) ». Mais il faut insister sur les batailles symboliques aux effets décisifs qui se jouent dans les ministères, les bureaux d’experts, les médias... et même chez les intellectuels, et dont l’issue depuis plusieurs décennies conduit à faire oublier l’impact des politiques macroéconomiques, la remise en cause de la fonction redistributrice et protectrice de l’Etat social, ou encore l’ampleur et l’impunité des discriminations
Anonyme
Posté le 14 janv. 2010

Va sur ce lien et tu trouveras les programmes mis en place ,ainsi que leur dates et pour quelles sont zones sensibles ..

J'espère que cela t'aidera.

www.aides-entreprises.fr/.../politiques_publiques_i32.html
Anonyme
Posté le 14 janv. 2010
Evidemment le lien ne fonctionne pas ...

GOOGLE : mesures mises en place depuis 1995pour les zones sensibles et ensuite va sur: Zones urbaines sensibles ...
Anonyme
Posté le 15 janv. 2010
merci bcp de votre aide
Anonyme
Posté le 10 févr. 2010
l'economie pourait aider les jeunes en leur donnant des aides a fin de monter leur entraprise

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