commentaire d arret 1er chambre civile de la cour de cass du 5 juillet 2006

Publié le 13 nov. 2010 il y a 13A par Anonyme - Fin › 17 nov. 2010 dans 13A
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Sujet du devoir

Voila est ce que quelqun pourrait m aider a rediger le commentaire de cet arret svp
merci

10 Civ. 1, 5 juillet 2006.

Demandeur : Falcucci (Cts)
Défendeur : Sygma banque (Sté)

Composition de la juridiction : MM. Ancel, prés. - Gridel, rapp. - SCP Waquet, Farge et Hazan, av.

Le prêt consenti par un professionnel du crédit n'est pas un contrat réel. L'obligation de l'emprunteur trouve alors sa justification présumée dans la signature de celui qui se présente comme tel. S'il s'offre à établir que son engagement est en réalité sans justification, la constatation de l'existence effective de celle-ci restitue à la dette sa validité.
En l'état d'un crédit, destiné à l'achat de matériels de bureau, accepté par une société et par une personne, respectivement désignées comme « emprunteur » et « emprunteur conjoint » et dont le paiement des échéances demeurées impayées et les intérêts de celles-ci ont été réclamées à la veuve et au fils de l'emprunteur, la cour d'appel, qui relève que quoique le fils fût le gérant en titre de la société, c'était le défunt qui avait signé l'acceptation du prêt pour le compte de celle-ci, peut en déduire qu'il était l'animateur principal de cette entreprise familiale, qu'il avait tiré profit de l'opération et qu'ainsi son obligation n'était pas sans contrepartie(1).

LA COUR : - Sur le moyen unique, pris en ses deux branches : - Attendu qu'une offre de crédit de 400 000 francs, émanée de la société Sygma banque et destinée à l'achat de matériels de bureau, a été acceptée par la société GIM et par M. Antoine X..., respectivement désignés comme « emprunteur » et « emprunteur conjoint » ; que suite à une procédure collective ouverte à l'encontre de la société GIM, M. Antoine X... étant préalablement décédé, Madame Pierrette X... et M. Frédéric X..., veuve et fils du défunt, ont été condamnés envers la banque au paiement des échéances demeurées impayées et aux intérêts de celles-ci ;
Attendu qu'il est fait grief à la Cour d'appel (CA Aix-en-Provence, 20 novembre 2003) d'avoir, en statuant ainsi, d'une part, violé les articles 1131, 1892 et 1895 du code civil, l'engagement d'Antoine X... en tant qu'emprunteur conjoint étant rendu sans cause par les constatations selon lesquelles il n'était pas le destinataire des fonds, directement versés à la société venderesse des matériels, eux-mêmes ultérieurement livrés à la société GIM dont il n'était pas le dirigeant ; d'autre part, de s'être abstenue d'indiquer de quelle preuve elle déduisait qu'Antoine X... était le principal animateur de cette entreprise familiale, privant ainsi sa décision de base légale au regard des articles 1131, 1134 et 1892 du code civil ;
Mais attendu que le prêt consenti par un professionnel du crédit n'est pas un contrat réel ; que l'obligation de l'emprunteur trouve alors sa justification présumée dans la signature de celui qui se présente comme tel ; que s'il s'offre à établir que son engagement est en réalité sans justification, la constatation de l'existence effective de celle-ci restitue à la dette sa validité ; que la cour d'appel a relevé que, quoique son fils Frédéric fût le gérant en titre de la SARL GIM, c'était Antoine X... qui avait signé l'acceptation du prêt pour le compte de celle-ci ; qu'elle a pu en déduire qu'il était l'animateur principal de cette entreprise familiale, qu'il avait tiré profit de l'opération et qu'ainsi son obligation n'était pas sans contrepartie ; que le moyen n'est pas fondé ;
Par ces motifs, rejette le pourvoi [...].

(1) V. déjà, Cass. 1re civ., 28 mars 2000, D. 2000, Jur. p. 482, note S. Piedelièvre, Somm. p. 640, obs. D. R. Martin, et p. 358, obs. P. Delebecque ; D. 2001, Somm. p. 1615, obs. M.-N. Jobard-Bachellier, qui énonce que le prêt consenti par un professionnel du crédit n'est pas un contrat réel.

Où j'en suis dans mon devoir

jai effectué le plan mais ca m a lair pourri

I ) Un pret consenti a un professionel du credit non reconnu comme un contrat ree

II ) l acceptation du contrat



3 commentaires pour ce devoir


Anonyme
Posté le 14 nov. 2010
La première chose à faire est de lire les différentes chroniques que l'on a mis à votre disposition. Celles-ci peuvent en effet vous éclairer sur cet arrêt qui n'est pas forcément des plus facile d'accès (comme chaque fois que l'on aborde la cause en droit des contrats).
En effet, il est d'abord à noter que cet arrêt n'a pas constitué un grand changement par rapport à la jurisprudence antérieure (v. ainsi Civ 1ère, 28 mars 2000 et 27 novembre 2001).

Sur le fond, plusieurs choses à relever sur cet arrêt :
- pourquoi la Cour vient elle estimer que le contrat de prêt dés lors qu'il est octroyé par un professionnel du crédit est un contrat consensuel ?
- quels sont les changements que cela va entraîner (sur la nature du contrat, sur la formation...)
- vous êtes passé à coté d'une chose importante : la cause du contrat qui est tout de même au cœur du pourvoi. La Cour vient en effet faire une différence entre la cause dans un contrat consensuel et un contrat réel.

Voyez ce que vous pouvez déjà faire avec cela, nous verrons ensuite ce que cela donne.
Anonyme
Posté le 14 nov. 2010
Merci pour ton aide je vais bosser dessus mais est ce que ces indications doivent figurer dasn mon intro ? cela me permettra de trouver mon plan par la suite ? on m a dit quil fallait s appuyer sur la decision de la cour pour trouver le plan, jai essayé mais bon jarrive pas a relever le plan en deux partie.
Anonyme
Posté le 14 nov. 2010
Je ne connais pas votre manière de rédiger un commentaire d'arrêt, mais normalement, non, ces informations ne doivent pas se trouver dans votre intro, celle ci contenant en principe :
- une amorce présentant l'intérêt du sujet (une phrase),
- les faits, la procédure, la solution (le tout présenté de manière synthétique),
- la problématique
- le plan.

En ce qui concerne votre plan, il convient bien évidemment de s'appuyer constamment sur l'arrêt sous peine de se voir infliger un hors sujet.
N'oubliez pas que les arrêts qui vous sont donnés doivent permettre de faire un plan en deux parties.
En l'espèce, pour ma part, deux parties pourraient se dégager : la première sur les conséquences de cette qualification de contrat consensuel (qu'est ce que cela change exactement et pourquoi la Cour a elle décidé ce changement) et la seconde sur la cause elle même.
A vous de voir si vous arriver à trouver une problématique sur le sujet.

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