Pensez-vous que les objets sont au coeur d'un culte pathologique et déraisonnable de la part des consommateurs?

Publié le 5 mars 2015 il y a 9A par Anonyme - Fin › 9 mars 2015 dans 9A
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Sujet du devoir

Bonjour,

je dois faire un développement personnel.

 

Voilà ce que  j'ai fait a partir de mon livre de Français.

Pouvez vous me le corriger et me l'améliorer ci besoin.

 

Merci.

Où j'en suis dans mon devoir

            Le culte est un hommage, honneur rendu à Dieu, à des êtres divins ou jugés tels ou à certaines créatures particulièrement proches de Dieu. La pathologie est due à une maladie. L’objet est une chose solide considérée comme un tout, fabriquée par l’homme et destinée à un certain usage : une lampe, un livre sont des objets. L’homme manipule l’objet avec une certaine douceur. C’est pour cette raison, que nous sommes donc amenés à nous demander si les objets sont au cœur d’un culte pathologique et déraisonnable de la part des consommateurs. Pour répondre à cette problématique, je vais établir deux grandes parties. La première sera : Oui, les objets sont au cœur d’un culte pathologique et déraisonnable de la part des consommateurs. La seconde partie sera : Non, les objets ne sont pas au cœur d’un culte pathologique et déraisonnable de la part des consommateurs.

 

                        L’objet est adoré, vénéré par le consommateur déraisonnable.

                        L’objet devient une passion. Le propriétaire de l’objet est un collectionneur. Pour le véritable collectionneur, chaque objet est une encyclopédie qui rassemble tout ce qu’on sait de l’époque, du paysage, de l’industrie, du propriétaire dont provient l’objet. Le collectionneur s’enferme dans un cercle magique, il achète, il collectionne et complète l’encyclopédie sans fin. C’est ce que Walter Benjamin, dans le sillage de ses investigations, il compose Paris, capitale du 21eme siècle, important essai demeuré inachevé où il démontre le nouveau rôle des objets depuis les révolutions industrielles. Il évoque notamment la passion que suscitent les objets à travers la figure du collectionneur.

                        Marcel Proust, quant à lui, est obsédé par la valeur religieuse qu’un homme affecte aux objets ayant appartenu à un être aimé impossible à conquérir et à jamais inaccessible. L’homme a acheté des objets souvenir ayant appartenu à une femme sensuelle que est décédée.

                        L’objet est aliéné. Dans la Peau de chagrin, Raphaël est littéralement fasciné par la peau de chagrin car : il se montre curieux « animé », il tente de comprendre, de donner une explication à ce qu’il voit. Le pouvoir de l’objet qui est la peau de chagrin est magique. Sur la peau, sont inscrites des paroles qui veulent dirent que : Raphaël n’est plus maître, il est guidé par une puissance supérieure le « soit ! » référence à Dieu. Raphaël pourra exaucer tous ses souhaits, mais en échange, la peau aura pouvoir de vie ou de mort sur lui.

 

                        Le consommateur, s’est faire le tri dans ses objets. Il choisit, les objets utiles.

                        Il existe le « 100 Thing challenge » qui est un jeu. Cela consiste à vivre avec 100 objets maximum pendant un an. Les avantages à vivre avec uniquement 100 objets sont : une forme de militarisme « réduire, refuser, et redéfinir » ses priorités. Le désordre est une forme de procrastination « moins d’affaires simplifie le ménage ». Vivre avec 100 objets uniquement peut être assimilé par l’écologie. La journaliste Marie Piquemal rapproche cette démarche par une logique circulaire qui vise à consommer mieux, en augmentant l’efficacité de l’utilisation des ressources et en diminuant l’impact sur l’environnement. Vu dans « Les Français sont-ils sortis de l’hyperconsommation » ? D’Audrey Garric.

                        Pour ne pas tomber dans le culte pathologique, le consommateur, utilise la pyramide de Maslaw. La Pyramide de Maslow a cinq paliers : besoins physiologiques, Sécurité Appartenance et affection, estime de soi, réalisation de soi. Le consommateur dans ses 100 objets va se consacrer au premier palier. Il correspond au besoin de se nourrir, de boire, de respirer etc.

 

                        En conclusion, l’objet est au cœur d’un culte pathologique quand on le collectionne, quand c’est un souvenir d’une personne qui nous est chère. Et l’objet n’est pas au cœur d’un culte pathologique quand c’est un besoin primaire dans la vie courante.

 

 

 




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