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Sujet du devoir

Documents non autorisés – calculatrice autorisée (question 2) décembre 2013

CAS TEN’AIR

La société TEN’AIR est une petite SARL créée en 2004, qui a pour objet l’organisation de vols de montgolfières. Dès 2004, elle s’est équipée d’un ordinateur et d’un logiciel pour gérer sa comptabilité et les organismes assureurs.
La société a pris de l’ampleur, et il y a cinq ans, le PDG M. Volt, a demandé à un stagiaire Miage de développer une application de gestion des vols en montgolfière (appelée application « TGV : Traitement de Gestion des Vols »).
M. Volt était plutôt content du résultat, à l’époque, mais il envisage aujourd’hui d’étoffer son système d’informations.

Voici le résumé des entretiens qui vous ont été accordés.
M. Volt : « notre société compte 10 salariés : je suis le directeur, Mme Ocourant s’occupe du secrétariat et de l’accueil des nouveaux inscrits, Messieurs Troll et Bus sont techniciens, et 6 personnes polyvalentes se partagent des tâches diverses (secrétariat, manutention, etc..).
Nous avons environ 1000 inscrits (cet effectif est stable depuis 5 ans), tous propriétaires de montgolfière(s). En général, un inscrit n’a qu’un appareil (les ¾ des inscrits sont dans ce cas) ; 20% ont 2 montgolfières, et seulement 5% ont 3 montgolfières. Une montgolfière effectue en moyenne 2,5 vols par mois sur une année (beaucoup en été et peu en hiver..).

Je voudrais suivre correctement mon activité (examiner au moins une fois par mois les vols réalisés et à venir par engin comme en annexe 3), mais :
- je n’arrive pas à garder 2 vols différents si une montgolfière part 2 fois du même lieu : ça donne des comptages faux..
- quand une montgolfière termine son vol, j’aimerais connaître le lieu d’arrivée et l’heure d’arrivée, ce qui permettrait de calculer la durée du vol.

Et puis, je voudrais diversifier mon activité vers d’autres types d’engins, comme les planeurs, les ULMs, les parapentes, etc.. J’imagine que je pourrais obtenir l’annexe 3 par type d’engin.. »

Mme Ocourant :
« Quand un nouvel adhérent souhaite s’inscrire, il vient me voir, justifie son identité, me présente son brevet de pilote, et si tout va bien, je le référence sur notre système. Il m’arrive de refuser d’enregistrer un adhérent (brevet invalide par exemple). Je peux également, en même temps, référencer son matériel. Les anciens inscrits viennent me voir aussi parfois, pour des changements sur le matériel (nouveau matériel, ou cession par exemple..).

M. Volt a conclu des conventions avec quatre organismes assureurs : lors d’une inscription, l’inscrit est considéré comme couvert d’office sur le contrat d’assurance qui lui correspond ; par exemple, si le nouvel inscrit est marié et a deux enfants, je sais choisir le contrat adéquat, et j’informe l’organisme par un courrier édité en automatique (annexe 2).

Les organismes nous ont donné une totale délégation pour l’affectation des inscrits aux contrats, et ils ne reviennent jamais sur mes décisions d’affectations (il n’y a donc jamais de conflit avec un organisme à ce sujet). Il y a 3 catégories de contrat, et chaque organisme propose au maximum 10 contrats-type d’assurance.

Quand un inscrit veut préparer un vol, il me prévient par fax ou par mail : il indique avec quelle montgolfière, le lieu, la date et l’heure de départ prévue.. et j’enregistre le vol. Nous sommes toujours prévenus au moins 5 jours avant la date du vol (dans le cas contraire, je n’enregistre pas le vol, tant pis). Si l’inscrit s’est trompé (erreur de référence d’engin par exemple), je le préviens par téléphone, et il me renvoie un message correct.
En cas d’annulation, l’inscrit me prévient toujours (les inscrits sont sérieux), et j’annule le vol.

Vous :
« Lors d’un vol, est ce que le pilote est toujours le propriétaire ? »
Mme Ocourant : « oui, pour l’instant ; à l’avenir, nous inscrirons des pilotes qui n’ont pas (ou plus) d’engin, et qui devraient voler avec des engins dont ils ne sont pas propriétaire, mais c’est toujours le propriétaire de l’engin qui nous préviendra que sa montgolfière vole et précisera le pilote.

Un inscrit organise lui-même le suivi pendant le vol (voiture, récupération de matériel et retour sur le lieu de stockage, etc…). Nous, nous stockons les engins, nous les vérifions avant un vol, nous les amenons sur le lieu de départ, nous assurons le gonflage des ballons au départ, etc.. C’est Troll et Bus qui s’occupent de tout ça.
Chaque soir, j’édite l’ordre de préparation (annexe 4) qui leur permettra de planifier leur travail.

Troll et Bus n’ont pas de difficulté pour déstocker le matériel : ils retrouvent facilement la bonne montgolfière dans leurs vastes entrepôts ; le logiciel gère les emplacements et Troll enregistre les sorties le matin des vols, et les retours en fin de vols.

Quand une montgolfière est définitivement cassée (Troll et Bus me le disent), ou qu’elle ne nous est plus confiée (le propriétaire me le dit), je saisis une date de fin sur le matériel ; cela provoque l’édition automatique d’un courrier de confirmation au propriétaire.

En janvier, j’informe les organismes assureurs des résiliations, par un courrier que j’établis manuellement : est considéré comme résilié un pilote qui n’a pas volé du tout au cours de l’année civile écoulée.

1. Rédigez l’étude de l’existant. (8,5 points)

2. Evaluez l’encombrement de la base existante, pour une activité de 3 ans. Vous trouverez les tables existantes en annexe 1. (2,5 points)

3. Prenez en compte les nouveaux besoins, précisez vos objectifs, et proposez une solution.
(9 points)

Compléments :

Les réparations éventuelles des engins sont hors champ.

Il y a toujours de la place pour stocker les engins : on considère qu’on a autant d’emplacements de stockage que d’engins.

On a référencé environ 80 lieux dans les régions Nord Pas de Calais, Picardie, et en Belgique.
Un lieu est un site de départ (d’où peuvent décoller les montgolfières) ou d’arrivée (où elles peuvent atterrir).
Les vols se terminent toujours bien : une montgolfière qui part revient toujours…

En cas de vente d’un matériel A de l’inscrit Dupond à l’inscrit Durand, on note une date de fin sur le matériel A de Dupond, et on le référence à nouveau (matériel B) appartenant à Durand.

Où j'en suis dans mon devoir

Documents non autorisés – calculatrice autorisée (question 2) décembre 2013

CAS TEN’AIR

La société TEN’AIR est une petite SARL créée en 2004, qui a pour objet l’organisation de vols de montgolfières. Dès 2004, elle s’est équipée d’un ordinateur et d’un logiciel pour gérer sa comptabilité et les organismes assureurs.
La société a pris de l’ampleur, et il y a cinq ans, le PDG M. Volt, a demandé à un stagiaire Miage de développer une application de gestion des vols en montgolfière (appelée application « TGV : Traitement de Gestion des Vols »).
M. Volt était plutôt content du résultat, à l’époque, mais il envisage aujourd’hui d’étoffer son système d’informations.

Voici le résumé des entretiens qui vous ont été accordés.
M. Volt : « notre société compte 10 salariés : je suis le directeur, Mme Ocourant s’occupe du secrétariat et de l’accueil des nouveaux inscrits, Messieurs Troll et Bus sont techniciens, et 6 personnes polyvalentes se partagent des tâches diverses (secrétariat, manutention, etc..).
Nous avons environ 1000 inscrits (cet effectif est stable depuis 5 ans), tous propriétaires de montgolfière(s). En général, un inscrit n’a qu’un appareil (les ¾ des inscrits sont dans ce cas) ; 20% ont 2 montgolfières, et seulement 5% ont 3 montgolfières. Une montgolfière effectue en moyenne 2,5 vols par mois sur une année (beaucoup en été et peu en hiver..).

Je voudrais suivre correctement mon activité (examiner au moins une fois par mois les vols réalisés et à venir par engin comme en annexe 3), mais :
- je n’arrive pas à garder 2 vols différents si une montgolfière part 2 fois du même lieu : ça donne des comptages faux..
- quand une montgolfière termine son vol, j’aimerais connaître le lieu d’arrivée et l’heure d’arrivée, ce qui permettrait de calculer la durée du vol.

Et puis, je voudrais diversifier mon activité vers d’autres types d’engins, comme les planeurs, les ULMs, les parapentes, etc.. J’imagine que je pourrais obtenir l’annexe 3 par type d’engin.. »

Mme Ocourant :
« Quand un nouvel adhérent souhaite s’inscrire, il vient me voir, justifie son identité, me présente son brevet de pilote, et si tout va bien, je le référence sur notre système. Il m’arrive de refuser d’enregistrer un adhérent (brevet invalide par exemple). Je peux également, en même temps, référencer son matériel. Les anciens inscrits viennent me voir aussi parfois, pour des changements sur le matériel (nouveau matériel, ou cession par exemple..).

M. Volt a conclu des conventions avec quatre organismes assureurs : lors d’une inscription, l’inscrit est considéré comme couvert d’office sur le contrat d’assurance qui lui correspond ; par exemple, si le nouvel inscrit est marié et a deux enfants, je sais choisir le contrat adéquat, et j’informe l’organisme par un courrier édité en automatique (annexe 2).

Les organismes nous ont donné une totale délégation pour l’affectation des inscrits aux contrats, et ils ne reviennent jamais sur mes décisions d’affectations (il n’y a donc jamais de conflit avec un organisme à ce sujet). Il y a 3 catégories de contrat, et chaque organisme propose au maximum 10 contrats-type d’assurance.

Quand un inscrit veut préparer un vol, il me prévient par fax ou par mail : il indique avec quelle montgolfière, le lieu, la date et l’heure de départ prévue.. et j’enregistre le vol. Nous sommes toujours prévenus au moins 5 jours avant la date du vol (dans le cas contraire, je n’enregistre pas le vol, tant pis). Si l’inscrit s’est trompé (erreur de référence d’engin par exemple), je le préviens par téléphone, et il me renvoie un message correct.
En cas d’annulation, l’inscrit me prévient toujours (les inscrits sont sérieux), et j’annule le vol.

Vous :
« Lors d’un vol, est ce que le pilote est toujours le propriétaire ? »
Mme Ocourant : « oui, pour l’instant ; à l’avenir, nous inscrirons des pilotes qui n’ont pas (ou plus) d’engin, et qui devraient voler avec des engins dont ils ne sont pas propriétaire, mais c’est toujours le propriétaire de l’engin qui nous préviendra que sa montgolfière vole et précisera le pilote.

Un inscrit organise lui-même le suivi pendant le vol (voiture, récupération de matériel et retour sur le lieu de stockage, etc…). Nous, nous stockons les engins, nous les vérifions avant un vol, nous les amenons sur le lieu de départ, nous assurons le gonflage des ballons au départ, etc.. C’est Troll et Bus qui s’occupent de tout ça.
Chaque soir, j’édite l’ordre de préparation (annexe 4) qui leur permettra de planifier leur travail.

Troll et Bus n’ont pas de difficulté pour déstocker le matériel : ils retrouvent facilement la bonne montgolfière dans leurs vastes entrepôts ; le logiciel gère les emplacements et Troll enregistre les sorties le matin des vols, et les retours en fin de vols.

Quand une montgolfière est définitivement cassée (Troll et Bus me le disent), ou qu’elle ne nous est plus confiée (le propriétaire me le dit), je saisis une date de fin sur le matériel ; cela provoque l’édition automatique d’un courrier de confirmation au propriétaire.

En janvier, j’informe les organismes assureurs des résiliations, par un courrier que j’établis manuellement : est considéré comme résilié un pilote qui n’a pas volé du tout au cours de l’année civile écoulée.

1. Rédigez l’étude de l’existant. (8,5 points)

2. Evaluez l’encombrement de la base existante, pour une activité de 3 ans. Vous trouverez les tables existantes en annexe 1. (2,5 points)

3. Prenez en compte les nouveaux besoins, précisez vos objectifs, et proposez une solution.
(9 points)

Compléments :

Les réparations éventuelles des engins sont hors champ.

Il y a toujours de la place pour stocker les engins : on considère qu’on a autant d’emplacements de stockage que d’engins.

On a référencé environ 80 lieux dans les régions Nord Pas de Calais, Picardie, et en Belgique.
Un lieu est un site de départ (d’où peuvent décoller les montgolfières) ou d’arrivée (où elles peuvent atterrir).
Les vols se terminent toujours bien : une montgolfière qui part revient toujours…

En cas de vente d’un matériel A de l’inscrit Dupond à l’inscrit Durand, on note une date de fin sur le matériel A de Dupond, et on le référence à nouveau (matériel B) appartenant à Durand.