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Sujet du devoir
- Quand au mouton bęlant la sombre boucherie
- Ouvre ses cavernes de mort,
- Pâtres, chiens et moutons, toute la bergerie
- Ne s’informe plus de son sort.
- Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine,
- Les vierges aux belles couleurs
- Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine
- Entrelaçaient rubans et fleurs,
- Sans plus penser ŕ lui, le mangent s’il est tendre.
- Dans cet abîme enseveli
- J’ai le męme destin. Je m’y devais attendre.
- Accoutumons-nous ŕ l’oubli.
- Oubliés comme moi dans cet affreux repaire,
- Mille autres moutons, comme moi,
- Pendus aux crocs sanglants du charnier populaire,
- Seront servis au peuple-roi.
- Que pouvaient mes amis? Oui, de leur main chérie
- Un mot ŕ travers ces barreaux
- Eűt versé quelque baume en mon âme flétrie;
- De l’or peut-ętre ŕ mes bourreaux...
- Mais tout est précipice.
- Ils ont eu droit de vivre.
- Vivez, amis; vivez contents.
- En dépit de Bavus soyez lents ŕ me suivre.
- Peut-ętre en de plus heureux temps
- J’ai moi-męme, ŕ l’aspect des pleurs de l’infortune,
- Détourné mes regards distraits;
- A mon tour, aujourd’hui; mon malheur importune:
- Vivez, amis, vivez en paix.
Où j'en suis dans mon devoir
(Je suis un peux perdue car il me reste peu de temps pour rédiger se commentaire j en avais 2 a faire la il me reste celui la seulement)
je vous donne le plan du texte (L'introduction est déjà faite )
I / Ce poeme deconce la violence subie par les victimes de la terreur révolutionnaire
a. l univers de la fable et de l'idylle -) scène champêtre , sentimentale et naive
b. de l'idylle a l 'horreure
c . du malheure individuelle au malheure collectif
II/ Le poete évolue du reproche au pardon
a/ Les reproches a ses amies
b/ l 'autocritique du poete
c/ l'injonction a la vie et au bonheur
Conclusion : Repondre a la question en résumant les acquis du devellopement
( MERCI DE BIEN VOULOIR M 'AIDER SVP )
3 commentaires pour ce devoir
Essaie de chercher avec " JIMÉNEZ. Un regard sur l’esthétique d’André Chénier"
Quand au mouton bęlant la sombre boucherie
Ouvre ses cavernes de mort,
Pâtres, chiens et moutons, toute la bergerie
Ne s’informe plus de son sort.
Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine,
Les vierges aux belles couleurs
Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine
Entrelaçaient rubans et fleurs,
Sans plus penser ŕ lui, le mangent s’il est tendre.
Dans cet abîme enseveli
J’ai le męme destin. Je m’y devais attendre.
métaphore: le mouton = l'homme, promis au même sort: la mort ( rien de bien bucolique)
Accoutumons-nous à l’oubli.
Oubliés comme moi dans cet affreux repaire,
Mille autres moutons, comme moi,
Pendus aux crocs sanglants du charnier populaire,
Seront servis au peuple-roi.
L'injustice
Que pouvaient mes amis? Oui, de leur main chérie
Un mot à travers ces barreaux
Eűt versé quelque baume en mon âme flétrie;
De l’or peut-ętre à mes bourreaux...
Mais tout est précipice.
Ils ont eu droit de vivre.
Vivez, amis; vivez contents.
l'abandon
En dépit de Bavus soyez lents à me suivre.
Peut-ętre en de plus heureux temps
J’ai moi-męme, ŕ l’aspect des pleurs de l’infortune,
Détourné mes regards distraits;
A mon tour, aujourd’hui; mon malheur importune:
Vivez, amis, vivez en paix.
Testament
Je ne trouve pas qui est Bavus?
La guillotine?
Ils ont besoin d'aide !
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https://geudensherman.wordpress.com/lit-18-fr/18-05/andre-chenier-1762-1794/
Il est important de noter dans quelles circonstances a été écrit ce poème.
Quelques jours plus tard, c'est Robespierre qui sera arrêté.
Mort imminente, réalisme, poème qui l'immortalise, tristesse, abandon , impuissance , malédiction, plainte, injustice, dégout, sentiments livrés en direct, sacrifié, offrande pour une future liberté ( il était adepte des lumières)