Besoin d'aide pour mon devoir de Philo

Publié le 29 janv. 2017 il y a 7A par Anonyme - Fin › 1 févr. 2017 dans 7A
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Sujet du devoir

Bonjour, je dois faire une explication de texte sur un extrait de la préface "Nouveaux essais sur l'entendement humain" de Leibniz.

Mais je n'arrive pas à trouver un plan.

Est ce que quelqu'un peut m'aider? Merci d'avance

Où j'en suis dans mon devoir

 Voici le texte dont il s'agit.

«Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens  ne donnent jamais que des exemples, c’est - à - dire  des vérités particulières ou  individuelles. Or tous les exemples qui confirment une vérité générale, de  quelque nombre qu’ils soient, ne suffisent pas pour établir la nécessité  universelle de cette même vérité, car il ne suit pas que ce qui est arrivé arrivera  toujours de même. Par exemple les Grecs et Romains et tous les autres peuples  de la terre ont toujours remarqué qu’avant le décours de 24 heures, le jour se  change en nuit, et la nuit en jour. Mais on se serait trompé, si l’on avait cru que la même règle s’observe partout, puisque on a vu le contraire dans le séjour de Nova Zembla (...) D’où il paraît que les vérités nécessaires, telles qu’on les trouve dans les mathématiques pures et particulièrement dans

l’arithmétique et  dans la géométrie, doivent avoir des principes dont la preuve ne dépende point des exemples, ni par conséquence du témoignage des sens ; quoique sans les sens on ne se serait jamais avisé d’y penser. C’est ce qu’il faut bien distinguer, et c’est ce

qu’Euclide a si bien compris, qu’il démontre souvent par la raison ce qui se voit assez par l’expérience et par les images sensibles.  (...) C’est aussi en quoi les connaissances des hommes et celles des bêtes sont différentes : les bêtes sont purement empiriques et ne  font que se régler sur les exemples, car,  autant qu’on en peut juger, elles n’arrivent jamais à former des propositions nécessaires, au lieu que les hommes sont capables de sciences  démonstratives, en quoi la faculté que les bêtes ont de faire des  consécutions est quelque chose d’inférieur à la raison qui est dans les hommes. Les consécutions des bêtes sont purement comme celles des simples empiriques, qui prétendent que ce qui est arrivé quelquefois arrivera encore dans un cas où ce qui les frappe est pareil, sans être pour cela capables de juger si les mêmes raisons subsistent. C’est par là qu’il est si aisé aux hommes d’attraper les bêtes, et qu’il est

si facile aux simples empiriques de faire des fautes ; de quoi les personnes devenues habiles par l’âge et par l’expérience ne sont pas même exemptes lorsqu’elles se

fient trop à leur expérience passée, comme il est arrivé à plusieurs dans les affaires civiles et militaires, parce qu’on ne considère point assez que le monde change et que les hommes deviennent plus habiles en trouvant mille adresses nouvelles, au lieu que les cerfs ou les lièvres de ce temps ne deviennent pas plus rusés que ceux du temps passé.  Les consécutions des

bêtes ne sont qu’une ombre du raisonnement, c’est - à - dire ce ne sont que connexions d’imagination,

et un passage d’une image à une autre, parce que dans une rencontre nouvelle qui paraît semblable à la précédente, on s’attend de nouveau à ce qu’on y trouvait joint autrefois, comme si les choses étaient liées en effet, parce que leurs images le sont dans la mémoire. (...) »

 

Leibniz, Nouveaux Essais sur l’Entendement humain, Préface




3 commentaires pour ce devoir


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willffy
willffy
Posté le 29 janv. 2017

Les sens  altèrent notre jugement

La rigueur scientifique l'emporte sur les sens

L'expérience est indispensable pour progresser

Anonyme
Posté le 29 janv. 2017

Je vais essayer avec ce plan, il a l'air plutôt pas mal.

Merci ! :)

willffy
willffy
Posté le 29 janv. 2017

Bonne suite!

 


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