Commentaire de texte

Publié le 31 déc. 2020 il y a 3A par juliettep849 - Fin › 3 janv. 2021 dans 3A
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Sujet du devoir

Bonjour j'ai vraiment du mal à faire ce commentaire de texte de Betrand Russel. Si vous pouvez m'aidez s'il vous plait. Ce serait un soulagement merci D'avance. 

Voci le texte:

De toute évidence, s’ils avaient été laissés à eux-mêmes, les paysans des collectivités primitives ne se seraient jamais dessaisis du maigre excédent qui devait être consacré à la subsistance des prêtres et des guerriers, mais aurait soit réduit leur production, soit augmenté leur consommation. Au début, c’est par la force brute qu’ils furent contraints de produits ce surplus et de s’en démunir. Peu à peu cependant, on s’aperçut qu’il était possible de faire accepter à bon nombre d’entre eux une éthique selon laquelle il était de leur devoir de travailler dur, même si une partie de leur travail servait à entretenir d’autres individus dans l’oisiveté. De la sorte, la contrainte à exercer était moindre, et les dépenses du gouvernement en étaient diminuées d’autant. Encore aujourd’hui, 99 % des salariés britanniques seraient véritablement choqués si l’on proposait que le roi ne puisse jouir d’un revenu supérieur à celui d’un travailleur. La notion de devoir, point de vue historique s’entend, fut un moyen qu’ont employé les puissants pour amener les autres à consacrer leur vie aux intérêts de leurs maîtres plutôt qu’aux leurs. Bien entendu, ceux qui détiennent le pouvoir se masquent cette réalité à eux-mêmes en se persuadant que leurs intérêts coïncident avec ceux de l’humanité tout entière. C’est parfois vrai : les Athéniens qui possédaient des esclaves, par exemple, employèrent une partie de leurs loisirs à apporter à la civilisation une contribution permanente, ce qui aurait été impossible sous un régime économique équitable. Le loisir est indispensable à la civilisation, et, jadis, le loisir d’un petit nombre n’était possible que grâce au labeur du grand nombre. Mais ce labeur avait de la valeur, non parce que le travail est une bonne chose, mais parce que le loisir est une bonne chose. Grâce à la technique moderne, il serait possible de répartir le loisir de façon équitable sans porter préjudice à la civilisation. La technique moderne a permis de diminuer considérablement la somme de travail requise pour procurer à chacun les choses indispensables à la vie. La preuve en fut faite durant la guerre. Au cours de celle-ci, tous les hommes mobilisés sous les drapeaux, tous les hommes et toutes les femmes affectés soit à la production de munitions, soit encore à l’espionnage, à la propagande ou à un service administratif relié à la guerre, furent retirés des emplois productifs. Malgré cela, le niveau de bien-être matériel de l’ensemble des travailleurs non- spécialisés côté des Alliés était plus élevé qu’il ne l’était auparavant ou qu’il ne l’a été depuis. La portée de ce fait fut occultée par des considérations financières : les emprunts donnèrent l’impression que le futur nourrissait le présent. Bien sûr, c’était là chose impossible : personne ne peut manger un pain qui n’existe pas encore. La guerre a démontré de façon concluante que l’organisation scientifique de la production permet de subvenir aux besoins des populations modernes en n’exploitant qu’une part minime de la capacité de travail du monde actuel. Si, à la fin de la guerre, cette organisation scientifique (laquelle avait été mise au point pour dégager un bon nombre d’hommes afin qu’ils puissent être affectés au combat ou au service des munitions) avait été préservée, et si on avait pu réduire à quatre le nombre d’heures de travail, tout aurait été pour le mieux. Au lieu de quoi, on en est revenu au vieux système chaotique où ceux dont le travail était en demande devaient faire de longues journées tandis qu’on n’abandonnait le reste au chômage et à la faim. Pourquoi ? Parce que le travail est un devoir et que le salaire d’un individu ne doit pas être proportionné à ce qu’il produit, mais proportionné à sa vertu, laquelle se mesure à son industrie

Où j'en suis dans mon devoir

 

J'ai fait une intrroduction et j'ai commencé ma première partie du developpement.

 

Russell propose dans ce texte, une réflexion à propos de l'organisation du travail et des loisirs. Alors que l'oisiveté est souvent considérée, de nos jours de façon négative , voire associée à la paresse, l'auteur en revendique les bienfaits, mais est ce vraiment de désœuvrement que Russell fait l'éloge ou s'agit-il de revenir à son origine étymologique « l'otium » où celle-ci était réservée aux personnes qui avait le loisir de se cultiver, voire de philosopher ? L'origine et le rôle de la morale du travail. Le rôle dans la mise en place et le maintien d'une hiérarchie sociale. La technique moderne et ce qu'elle pourrait apporter dans une organisation scientifique de la production. Le travail ne se justifie que lorsqu'il est au service de l'humanité entière et de la civilisation; or il ne sert le plus souvent que les intérêts de la classe dominante. L'organisation du travail est habituellement chaotique et irrationnelle; les périodes de guerre ont monté qu'il pouvait fonctionner d'une tout autre manière. D'après Russel, si l'on assure à tous les hommes un emploi , en partageant le temps de travail de manière équitable, cela leur donnera accès au loisir et améliorera ainsi leurs conditions de vie et leur productivité.. Dans ce cas pourquoi valorisons nous le travail au lieu d'instaurer des temps de loisir?Le texte s'articule en 4 parties. Le premier (du début jusqu'à " l'humanité toute entière"), montre la mise en place le système traditionnelle de répartition des ressources (c'est-à-dire les fruits du travail). Au début c'est la force qui contraignait les producteurs à se dessaisir d'une part de leur produits (au profit des prêtres et des guerriers). Mais assez vite c'est la notion de devoir qui vint suppléer la force. En effet, celle-ci est beaucoup plus économiques... elle est profondément ancrée dans les esprits et permet d'accepter les inégalités sociales. Les détenteurs du pouvoir prétendent que cette répartition des tâches est légitime; pour Russell, cette prétention n'est vraie que lorsque ceux qui bénéficient de ce loisir social, le mettent au service des autres. Dans la deuxième partie ( de "c'est parfois vrai à indispensables à la vie") fait l'éloge du loisir. Que ce n'est pas le travail qui est une bonne chose, c'est le loisir; le travail est simplement inévitable; il convient donc de le remettre à sa place; la technique moderne permet en répartissant le travail de répartir équitablement le loisir. Dans la troisème partie (de "la preuve en fut faite jusqu'à pour le mieux"), la technique permet de produire autant en travaillant beaucoup moins. C'est ce que les périodes de guerre ont montré; puisqu'une grande part ds producteurs étaient mobilisés. La technique permettrait de réduire à quatre heures par jours le temps de travail nécessaire. Dans la dernière partie ( de " au lieu de quoi" jusqu'à la fin), on est revenu à l'époque ancienne avec le culte du travail , ce qui fait que certains travaillent trop et d'autres sont au chômage avec des salaires proportionels au nombre d'heures de travail et non à la qualité.

S'ils avaient eu le choix les paysans n’auraient jamais travaillé plus que nécessaire à leur subsistance . S’ils l’ont fait, c’est parce qu’ils y ont été contraints « par la force brute » . En effet la classe dominante a eu d’abord recours à la force pour se faire obéir mais elle a ensuite trouvé d'autres solutions. On sait que les rapports de force ne sont pas productifs, l'Histoire nous en donne de nombreux exemples, le dominant peut se faire renverser par le plus faible et il doit exercer une vigilance de tous les instants pour maintenir sa supériorité. La force contraint, mais elle n’oblige pas et recourir à la force a des limites dans le long terme , aussi il faut trouver une autre solution. C'est à dire conditionner les individus pour qu'ils fassent ce que l'on attend d'eux.

 

Pour cela, il suffit de les convaincre que le travail est un devoir : « on s’aperçut qu’il était possible de faire accepter à bon nombre d’entre eux une éthique selon laquelle il était de leur devoir de travailler dur, même si une partie de leur travail serait à entretenir d’autres individus dans l’oisiveté ». L’éthique du travail est une ruse : au lieu de contraindre les corps, on manipule les esprits. Cette éthique a permis à la classe oisive d’asseoir sa domination. Désormais, comme ils sont convaincus intérieurement qu’il faut travailler, les travailleurs s’adonnent à leur tâche de leur plein gré. Ils ne perçoivent même plus l’injustice dont ils sont victimes : comme le remarque Russell, « encore aujourd’hui, 99% des salariés britanniques seraient véritablement choqués si l’on proposait que le roi ne puisse jouir d’un revenu supérieur à celui d’un travailleur ». La domination est d’autant plus pérenne qu’elle apparaît naturelle : comme c’est dans l’ordre des choses que certains travaillent, alors que d’autres ne travaillent pas, on l’accepte ; on ne pense même plus à se révolter. La minorité oisive a donc réussi et c’est un tour de force à asseoir sa domination, en imposant dans l’esprit des travailleurs une nouvelle conception du travail. Désormais, le travail n’est plus une simple nécessité, mais un devoir.




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