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Sujet du devoir
salut tout le mondej'ai une disserte de philo à rendre lundi ert j'avoue que je sèche un peu le sujet est "etre libre, est ce ne rencontrer aucun obstacle ?"
voila donc je compte un peu sur votre aide
et je vous remercie d'avance =)
Où j'en suis dans mon devoir
j'ai déja fait l'intro et mon plan qui est le suivant:1)la liberté est absence d'obstacles
2)la liberté doit être encadrée
3)la liberté est dans la connaissance des obstacles et des moyens pour les contourner
3 commentaires pour ce devoir
Bonsoir,
On dit qu'une voie est « libre » lorsqu'elle est sans obstacle et l'on pense que l'on est soi-même libre lorsque l'on ne rencontre aucun obstacle. Mais le fait est que le chemin de la vie est semé d'embûches et qu'une liberté que l'on définit par l'absence d'obstacle est soit difficile, soit impossible. Être libre est-ce donc ne rencontrer aucun obstacle ? Le propre d'un obstacle est d'entraver la marche d'un individu, en lui laissant le choix entre la force ou ruse. Il s'avère négatif en ce qu'il impose l'arrêt, en créant une difficulté à laquelle il nous impose de nous confronter, mais positif aussi en ce qu'il suscite la réflexion et exige un détour, destiné à le dépasser pour nous permettre de progresser. Or il est évident que la matière fait souvent obstacle à notre liberté, comme autrui, ou encore la société, l'État, la morale, le droit, jusqu'à notre conscience en nous-même.
Le sultan semble le plus libre des hommes en son pays : riche et puissant, rien ne s’oppose à lui. Il met à mort à sa guise, prend les femmes de son choix, achète ce qu’il veut. Ses désirs sont des ordres, son plaisir fait la loi. Parce qu’aucune contrainte ne pèse sur lui, parce qu’il fait tout ce qui lui plait, il nous paraît tout-puissant et libre. Mais est-il pour autant le plus libre des hommes ?
Il s’agit ici de s’interroger sur l’essence de la liberté ? Trouve-t-on pleinement la liberté dans le fait de ne pas causer de dommage à l’autre (« ma liberté s’arrêté où commence celle de l’autre »), et si oui, peut-on la réduire dans le simple fait de ne pas nuire à autrui ?
La question semble d’emblée partir d’un présupposé qui nous pousse à dire qu’on ne doit pas empiéter sur la liberté des autres, qu’on est pas libre quand on fait le mal. N’est-ce pas bien au contraire une définition de la liberté donnée en vue de nous pousser à agir moralement ?
C’est en réalité notre définition de la liberté qu’il va falloir étayer à travers ce sujet. Principalement sa définition minimale et commune : être libre c’est pouvoir faire ce que l’on veut et quand on le veut, et ce indépendamment du tort qu’on pourrait faire à d’autres que nous. Être libre c’est donc ne rencontrer aucun obstacle, de telle sorte que, dans une telle perspective se pose le problème de la possibilité de vie en société (si chacun n’a que des droits, mais pas de devoirs).
Tout l’enjeu de la question réside donc dans le fait de chercher à trouver ce qui peut définir l’essence de la liberté, et ce en quoi, par nature, elle consiste. C’est-à-dire quel comportement est digne de la définition essentielle de la liberté ?
Problématique
Définir la liberté comme comportement qui respecte autrui est-il d’une part conforme à l’essence de la liberté en tant que telle, et d’autre part, suffit-elle à saisir l’ensemble de sa nature ou est-ce au contraire insuffisant ? Nous devrons interroger nos comportements (« consister »= caractéristiques pratiques, concrètes), à travers notamment l’analyse du devoir et du droit.
nuire autrui On ne peut donc définir la liberté dans le pouvoir de ne pas nuire à autrui mais dans le pouvoir se réaliser pleinement en tant qu'individu, sans se soucier de l'autre. · Triompher des obstacles ® dans une société humaine, des contraintes pèsent sur nous. Notre liberté, dit-on, s'arrête là où commence celle de l'autre. Si nous voulons donc être tout à fait libre, il faut devenir tyran : il faut nier la liberté des autres, pour laisser s'étendre absolument la sienne. La liberté du bon plaisir porte en soi le projet politique de la tyrannie, ou le caprice d'un seul est la loi contre tous les autres. · Le tyran peut mettre à mort qui il veut ; mais il aura beau lancer la pierre en l'air, toujours elle retombera contre sa volonté. Si être libre, c'est pouvoir tout ce que l'on veut, qu'on on le veut, alors nécessairement la liberté humaine a des bornes ; car les lois de la nature n'ont que faire de notre bon plaisir. · Affirmer sa propre nature, c'est nier tout ce qui va contre elle ; mais tout ce qui va contre elle ne peut être nié. La liberté du bon plaisir est par nature limitée, ou elle n'est pas ; il suffit d'un obstacle infranchissable, et l'homme libre a trouvé son maître : un autre homme, l'âge, la mort. · L'essence de la liberté doit donc être chercher ailleurs.
On dit qu'une voie est « libre » lorsqu'elle est sans obstacle et l'on pense que l'on est soi-même libre lorsque l'on ne rencontre aucun obstacle. Mais le fait est que le chemin de la vie est semé d'embûches et qu'une liberté que l'on définit par l'absence d'obstacle est soit difficile, soit impossible. Être libre est-ce donc ne rencontrer aucun obstacle ? Le propre d'un obstacle est d'entraver la marche d'un individu, en lui laissant le choix entre la force ou ruse. Il s'avère négatif en ce qu'il impose l'arrêt, en créant une difficulté à laquelle il nous impose de nous confronter, mais positif aussi en ce qu'il suscite la réflexion et exige un détour, destiné à le dépasser pour nous permettre de progresser. Or il est évident que la matière fait souvent obstacle à notre liberté, comme autrui, ou encore la société, l'État, la morale, le droit, jusqu'à notre conscience en nous-même.
Le sultan semble le plus libre des hommes en son pays : riche et puissant, rien ne s’oppose à lui. Il met à mort à sa guise, prend les femmes de son choix, achète ce qu’il veut. Ses désirs sont des ordres, son plaisir fait la loi. Parce qu’aucune contrainte ne pèse sur lui, parce qu’il fait tout ce qui lui plait, il nous paraît tout-puissant et libre. Mais est-il pour autant le plus libre des hommes ?
Il s’agit ici de s’interroger sur l’essence de la liberté ? Trouve-t-on pleinement la liberté dans le fait de ne pas causer de dommage à l’autre (« ma liberté s’arrêté où commence celle de l’autre »), et si oui, peut-on la réduire dans le simple fait de ne pas nuire à autrui ?
La question semble d’emblée partir d’un présupposé qui nous pousse à dire qu’on ne doit pas empiéter sur la liberté des autres, qu’on est pas libre quand on fait le mal. N’est-ce pas bien au contraire une définition de la liberté donnée en vue de nous pousser à agir moralement ?
C’est en réalité notre définition de la liberté qu’il va falloir étayer à travers ce sujet. Principalement sa définition minimale et commune : être libre c’est pouvoir faire ce que l’on veut et quand on le veut, et ce indépendamment du tort qu’on pourrait faire à d’autres que nous. Être libre c’est donc ne rencontrer aucun obstacle, de telle sorte que, dans une telle perspective se pose le problème de la possibilité de vie en société (si chacun n’a que des droits, mais pas de devoirs).
Tout l’enjeu de la question réside donc dans le fait de chercher à trouver ce qui peut définir l’essence de la liberté, et ce en quoi, par nature, elle consiste. C’est-à-dire quel comportement est digne de la définition essentielle de la liberté ?
Problématique
Définir la liberté comme comportement qui respecte autrui est-il d’une part conforme à l’essence de la liberté en tant que telle, et d’autre part, suffit-elle à saisir l’ensemble de sa nature ou est-ce au contraire insuffisant ? Nous devrons interroger nos comportements (« consister »= caractéristiques pratiques, concrètes), à travers notamment l’analyse du devoir et du droit.
nuire autrui On ne peut donc définir la liberté dans le pouvoir de ne pas nuire à autrui mais dans le pouvoir se réaliser pleinement en tant qu'individu, sans se soucier de l'autre. · Triompher des obstacles ® dans une société humaine, des contraintes pèsent sur nous. Notre liberté, dit-on, s'arrête là où commence celle de l'autre. Si nous voulons donc être tout à fait libre, il faut devenir tyran : il faut nier la liberté des autres, pour laisser s'étendre absolument la sienne. La liberté du bon plaisir porte en soi le projet politique de la tyrannie, ou le caprice d'un seul est la loi contre tous les autres. · Le tyran peut mettre à mort qui il veut ; mais il aura beau lancer la pierre en l'air, toujours elle retombera contre sa volonté. Si être libre, c'est pouvoir tout ce que l'on veut, qu'on on le veut, alors nécessairement la liberté humaine a des bornes ; car les lois de la nature n'ont que faire de notre bon plaisir. · Affirmer sa propre nature, c'est nier tout ce qui va contre elle ; mais tout ce qui va contre elle ne peut être nié. La liberté du bon plaisir est par nature limitée, ou elle n'est pas ; il suffit d'un obstacle infranchissable, et l'homme libre a trouvé son maître : un autre homme, l'âge, la mort. · L'essence de la liberté doit donc être chercher ailleurs.
Le commun considère que là où il y a lois, contraintes, astreintes, obligations, devoirs, il n’y a pas de liberté. La liberté lui apparaît comme déliaison radicale à l’égard de tout ce qui est par lui tenu pour obstacle. Or, les obstacles sont légion : notre corps et ses besoins, les lois, autrui, la nature, le politique, l’histoire, la langue que nous parlons, les déterminations par l’inconscient, etc. Il apparaît impossible de les lever tous, et certains ne sont qu’illusoirement des obstacles.
Si être libre c’est ne rencontrer aucun obstacle, alors nous ne sommes jamais libres, c’est l’évidence, ce qui peut expliquer le désir de le devenir, toujours idéal et à jamais insatisfait. Mais nous remarquons souvent, dans l’expérience ordinaire de la liberté, que nous ne sommes jamais aussi libres que lorsque nous rencontrons un obstacle et le surmontons. C’est donc la relation de la liberté et de ses « obstacles » qu’il importe ici d’éclairer : comment ce qui semble neutraliser la liberté pourrait-il être en définitive ce par quoi nous en faisons paradoxalement l’expérience ?
Un lien :
http://www.scribd.com/doc/27533978/DS-Liberte-Obstacle
Bonne continuation !
Si être libre c’est ne rencontrer aucun obstacle, alors nous ne sommes jamais libres, c’est l’évidence, ce qui peut expliquer le désir de le devenir, toujours idéal et à jamais insatisfait. Mais nous remarquons souvent, dans l’expérience ordinaire de la liberté, que nous ne sommes jamais aussi libres que lorsque nous rencontrons un obstacle et le surmontons. C’est donc la relation de la liberté et de ses « obstacles » qu’il importe ici d’éclairer : comment ce qui semble neutraliser la liberté pourrait-il être en définitive ce par quoi nous en faisons paradoxalement l’expérience ?
Un lien :
http://www.scribd.com/doc/27533978/DS-Liberte-Obstacle
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être libre: notez que l'expression semble parler d'une donnée à la naissance et non pas d'une conquête progressive. Or ce qui est donné à la naissance c'est la liberté naturelle de faire tout ce qu'on veut ... si on le peut. Cette liberté est certes théoriquement illimitée, mais si on réfléchit elle est nulle car il suffit de rencontrer devant soi un obstacle infranchissable pour la perdre.
La liberté, c'est l'expérience d'une spontanéité par laquelle l'homme s'affranchit des déterminations causales : il peut se mouvoir par lui-même contrairement aux êtres inanimés ; il peut agir comme il le décide contrairement aux êtres vivants guidés par l'instinct.
1. Liberté :
Une notion dont chaque sujet humain fait l'expérience sur un mode intuitif (on se sent libre, on a le sentiment de sa liberté) et qui peut être définie de différentes façons : la liberté comme spontanéité, libre arbitre, projet, création, licence.
2. Ne rencontrer aucun obstacle :
Une expression ordinaire. le terme d'obstacle n'est pas un concept philosophique. il renvoie à une limitation qui peut prendre de multiples formes comme le suggère le terme "aucun" (il faut envisager tous les obstacles possibles!). Un obstacle peut en effet être d'ordre matériel, physique, psychologique, moral, juridique, politique.
La liberté semblerait etre : "Je fais ce qu'il me plait". Etre exempt de toute contrainte, oppression, prendre ses propres décisions, diriger sa vie, ce serait etre libre. Exercer son libre arbitre : voila a quoi aspire tout homme. Les revolutions contre une autorité supreme, qui tissent l'Histoire, en témoignent : les esclaves piliers de la société romaine, ont placé dans la révolte de Spartacus leurs derniers espoirs, cri de desespoir de ces "objets animés" selon Aristote. Leur libertée entravée depuis des générations, ils tenterent tout de meme de s'extraire de cette condition qui au fond les ravalait au rang d'animaux domestiques. Par ailleurs la monarchie absolue, pourtant forte de plusieurs siecles, ancrée dans la société française, fut renversée par le peuple qui ne pouvait plus tolérer dette tyrannie qui l'oppressait. Les obstacles entravant la liberté de l'homme sont intemporels et le manacent a chaque instant de sa vie. Que l'homme veuille agir et penser par lui meme, est un fait bien établi, car l'homme n est il pas, de nature, un etre libre ? Le stoicien Seneque, dans sa 80e lettre a Lucilius, releve le fait que meme "les esclaves de la plus basse condition, né dans la lie, -sordidus-, de l'humanité, tente de s'en extraire par tous les moyens"."Leur pecule, qu ils ont amassé au détriment de leur ventre, ils le paient pour acheter leur tete", c est a dire leur liberté.
L'homme se caracterise par sa dignité, faisant de lui une personne et le distinguant des animaux. Selon kant, si l'homme est une personne, l'animal lui, tout comme le végétal et le mineral, est une chose; opposant ainsi au monde humain, le monde de la nature. Qu'est ce qu'un animal ? Un etre conditionné par l'instinct. un chien ne mord pad par colere mais par instinct de défense. il est gouverné, contraint. Il obéit aux regles de la Nature et ne connait qu elles. toute sa vie est une satisfaction de besoins elementaires et biologiques : manger boire, dormir, faire perdurer l'espece. Le monde humain est tout autre. L'homme s'emancipe des lois naturelles. Certes il doit tout de meme satisfaire des besoins elementaires, mais pour le reste il obéit aux regles qu'il a lui meme etablies : l'homme obéit a l'homme. Affranchi de l'instinct, c est un etre de raison. il a des representations, des contenus de conscience =perceptions, comme l'animal, mais contrairement a ce dernier, lui sait qu'il en est le sujet. "Posséder le Je dans sa representation" dit Kant. L'homme sait qu il sait , qu 'il agit. Le monde humain est un monde de pensée de volonté donc de liberté. S'il est conscient de ses actes, l'homme est un etre MORAL. Il est responsable. Etre libre ce serait alors etre conscient de ses actes. l'animal régi par l'instinct, conduit, incapable de choix, n est pas dans ce sens , libre. Car l'homme, meme esclave de la condition la plus basse, est libre de l'instinct et de la bestialité. La conscience de l'homme lui permet de juger de la valeur de ses actes, sa liberté le rend responsable. L'obstacle a cette liberté semblerait etre les autres, des facteurs exterieurs tels que la naissance et le rang social.
Pour un homme "libre", un esclave ne l'est évidemment pas. Cet homme qui a tous les droits sur un etre est une figure ô combien fréquente de l'humanité. A divers degrés, c est le monarque, le dirigeant politique, le général, le leader, le pere meme qui exercent une autorité suprême, qu'il s'arroge s'il est tyran, sur un certain nombre d'individus-sujets. Mais cet homme, persuadé d'etre libre, l'est il vraiment ? Cette liberté n est elle pas illusoire ? Marx rappelle que l'homme est le produit de son epoque, fruit d'une société donnée. Ainsi est il determiné a l'avance. Sa sensibilité, ses gouts , ses jugements sont ils raiment siens ? Ne sont ils pas effets d'une socitété, éducation, qui influent sur son être ?
Marcuse, philosophe contemporain, déplore notre société de consommation qui développe de faux besoins. Derriere la publicité se cache l'interet d'un groupe economique ou social dominant, qui nous determine a acheter tel ou tel produit. pour Marcuse, l'homme doit s'affranchir de ces faux besoins, forme la plus visible du désir vain et insidieux obstacles a sa liberté.
Cette liberté bafouée est d'autant plus déplorable que la plupart des hommes n'ont pas conscience de ce carcan/ Seneque invite son ami Lucilius a se poser cette question : "putasne te in illa natus esse ?" Penses tu etre né ds cette liberté ? Il evoque le fait qu'elle ne peut s'acheter, ceux qui l'achetent ne la possede point. Etre libre n'est pas alors s'affranchir de l'autorit" d'un autre qui entrave nos faits et gestes. les stoiciens sont convaincus que la liberté est INTERIEURE. L'obstacle n'est point l'autre, il est nous meme : il s'agit d'arracher sa liberté au prix d'un long travail sur soi, de la conquerir. Marche vers la sagesse.
Je t'ai mis tous les éléments de réponses que j'ai trouvés un peu partout. Si tu as ton plan, il te reste que les idées , j'espère que j'ai pu t'aider.